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Bienvenue à FreeBSD! Ce manuel décrit l'installation
et l'utilisation quotidienne de FreeBSD
9.3-RELEASE, FreeBSD
10.4-RELEASE et FreeBSD
11.1-RELEASE.
Ce manuel est en
constante évolution et il est le
résultat du travail de
nombreuses personnes. Par conséquent, certaines
sections peuvent prendre de l'âge et demandent à être
mises à jour. Si vous voulez participer à ce projet,
envoyez un courrier électronique à la liste de diffusion du groupe de documentation de FreeBSD. La
dernière version anglaise de ce document est disponible sur le
site Web de
FreeBSD (les versions antérieures de ce manuel
peuvent être obtenues auprès de http://docs.FreeBSD.org/doc/
).
Il peut être aussi
téléchargé dans divers
formats et options de compression depuis le
serveur FTP
FreeBSD ou l'un des nombreux sites
miroirs. Si vous préférez avoir une version
imprimée du manuel, vous pouvez en acquérir une
auprès
de FreeBSD Mall.
Vous pouvez aussi
faire des
recherches dans le Manuel.
N.d.T.: Contactez Marc Fonvieille
<blackend@FreeBSD.org>
si vous voulez
collaborer à la traduction.
X
et versions
suivantescron
inetd.conf
exports
root
X
et
7.X
et leurs
significationsboot0
boot2
/etc/ttys
rmuser
chpass
interactif par le super-utilisateurchpass
interactif par un utilisateur ordinairedump
sur ssh
avec la variable RSH
positionnéemdconfig
pour monter
une image d'un système de fichiersmdconfig
mdmfs
mdconfig
mdmfs
src/
:Version française de Marc Fonvieille
<blackend@FreeBSD.org>
.
Le nouveau venu à FreeBSD constatera que la première section de ce livre guide l'utilisateur à travers le processus d'installation de FreeBSD, et présente progressivement les concepts et les conventions qui sont les fondements d'UNIX®. Travailler avec cette section demande un peu plus que le simple désire d'explorer, et la capacité d'assimiler de nouveaux concepts quand ils sont présentés.
Une fois que vous en êtes arrivé là, la seconde, bien plus grande, section du Manuel est une référence complète de tous les sujets qui intéressent les administrateurs systèmes de FreeBSD. Certains de ces chapitres peuvent vous recommander d'effectuer des lectures préliminaires, cela est noté dans le synopsis au début de chaque chapitre.
Pour une liste de sources d'informations complémentaires, veuillez consulter Annexe B, Bibliographie.
Cette seconde édition est le point culminant de plus de deux ans de travail pour les membres du Groupe de Documentation de FreeBSD. Ce qui suit présente les changements principaux de cette nouvelle édition:
Chapitre 12, Configuration et optimisation, le chapitre
« Configuration et optimisation », a
été augmenté avec des informations
nouvelles sur la gestion ACPI des ressources et de
l'énergie, sur l'utilitaire système
cron
, et sur d'autres d'options
supplémentaires d'optimisation du noyau.
Chapitre 15, Sécurité, le chapitre « Sécurité », a été augmenté avec de nouvelles informations sur les réseaux privés virtuels (VPNs), les listes de contrôle d'accès au système de fichiers (ACLs), et sur les avis de sécurité.
Chapitre 17, Mandatory Access Control ** Traduction en Cours **, « Le contrôle d'accès obligatoire » (MAC) est un nouveau chapitre ajouté avec cette édition. Il explique ce qu'est le MAC et comment ce mécanisme peut être utilisé pour sécuriser un système FreeBSD.
Chapitre 19, Stockage des données, le chapitre « Stockage des données », a bénéficié de l'ajout de nouvelles sections concernant les périphériques de stockage USB, les instantanés de systèmes de fichiers, les quotas d'utilisation des disques, les systèmes de fichiers réseaux et sauvegardés sur fichier, et le chiffrage de partitions.
Chapitre 21, Le gestionnaire de volume Vinum, « Vinum », est un nouveau chapitre apparaissant avec cette édition. Il décrit l'utilisation de Vinum, un gestionnaire de volume qui permet la création de disques logiques indépendants du périphérique, et l'utilisation de systèmes RAID-0, RAID-1 et RAID-5 logiciels.
Une section dépannage a été ajoutée au chapitre Chapitre 27, PPP et SLIP, PPP et SLIP.
Chapitre 28, Courrier électronique, le chapitre « Courrier électronique », bénéficie de nouvelles sections sur l'utilisation d'agents de transfert de courrier alternatifs, sur l'authentification SMTP, l'UUCP, fetchmail, procmail, et d'autres sujets avancés.
Chapitre 29, Serveurs réseau, le chapitre « Serveurs réseau », apparaît avec cette édition. Ce chapitre traite de la configuration du serveur HTTP Apache, de ftpd, et celle d'un serveur pour clients Microsoft® Windows® à l'aide de Samba. Certaines sections du chapitre Chapitre 31, Administration réseau avancée, « Administration réseau avancée » ont été déplacées vers ce nouveau chapitre.
Chapitre 31, Administration réseau avancée, le chapitre « Administration réseau avancée » a été complété avec des informations sur l'utilisation des périphériques Bluetooth® sous FreeBSD, la configuration de réseaux sans fil, et sur le mode de transfert réseau asynchrone (ATM).
Un glossaire a été ajouté pour centraliser les définitions des termes techniques employés tout au long de cet ouvrage.
La présentation des tableaux et des figures a été améliorée.
La seconde édition est le point culminant de deux ans de travail pour les membres du Groupe de Documentation de FreeBSD. Ce qui suit présente les changements principaux de cette nouvelle édition:
Un sommaire complet a été ajouté.
Toutes les figures ASCII ont été remplacées par des graphiques.
Un synopsis standard a été ajouté à chaque chapitre pour donner un rapide résumé des informations contenues par ce dernier et ce qu'est sensé connaître le lecteur.
Le contenu a été réorganisé de façon logique en trois parties: “Pour commencer”, “L'Administration Système”, et “Annexes”.
Le Chapitre 2, Installer FreeBSD (“Installer FreeBSD”) fut complètement réécrit avec de nombreuses photos d'écrans pour rendre le texte plus facile à comprendre pour les nouveaux utilisateurs.
Le Chapitre 4, Quelques bases d'UNIX (“Quelques bases d'UNIX®”) a été augmenté pour contenir des informations additionnelles sur les processus, daemons et signaux.
Le Chapitre 5, Installer des applications: les logiciels pré-compilés et les logiciels portés (“Installer des applications”) a été augmenté pour contenir des informations complémentaires sur la gestion des applications pré-compilées.
Le Chapitre 6, Le système X Window (“Le système X Window”) a complètement été réécrit en insistant sur l'utilisation de technologies modernes d'environnement de travail comme KDE et GNOME sous XFree86™ 4.X.
Le Chapitre 13, Processus de démarrage de FreeBSD (“Le processus de démarrage de FreeBSD”) a été augmenté.
Le Chapitre 19, Stockage des données (“Stockage des données”) fut réécrit à partir de ce qui était à l'origine deux chapitres séparés “Disques” et “Sauvegardes”. Nous pensons que le sujet est plus facile à appréhender quand il est présenté en un seul chapitre. Une section sur RAID (matériel et logiciel) fut également ajoutée.
Le Chapitre 26, Serial Communications ** Traduction en Cours ** (“Communications série”) a été complètement réorganisé et mis à jour pour FreeBSD 4.X/5.X.
Le Chapitre 27, PPP et SLIP (“PPP et SLIP”) a été sensiblement mis à jour.
Plusieurs nouvelles sections ont été ajouté au Chapitre 31, Administration réseau avancée (“Administration réseau avancée”).
Le Chapitre 28, Courrier électronique (“Courrier électronique”) fut augmenté pour inclure plus d'informations au sujet de la configuration de sendmail.
Le Chapitre 11, Compatibilité binaire avec Linux® (“Compatibilité Linux®”) a été augmenté pour inclure des informations sur l'installation d'Oracle® et SAP® R/3®.
Les nouveaux sujets suivants sont abordés dans cette seconde édition:
Configuration et optimisation (Chapitre 12, Configuration et optimisation).
Multimédia (Chapitre 8, Multimédia)
Ce livre est divisé en cinq parties logiquement distinctes. Le première section, Pour commencer, couvre l'installation et les bases de l'utilisation de FreeBSD. On s'attend à ce que le lecteur suive ces chapitres dans l'ordre, sautant éventuellement les chapitres traitant de sujets familiers. La seconde section Tâches courantes, couvre les fonctionnalités de FreeBSD fréquemment utilisées. Cette section, ainsi que toutes les sections suivantes, peuvent être lues dans n'importe quel ordre. Chaque chapitre débute avec un synopsis succinct qui décrit ce dont parle le chapitre et ce qu'on s'attend à ce que le lecteur sache déjà. Cela en vue de permettre au lecteur occasionnel de se rendre directement aux chapitres qui l'intéresse. La troisième section, Administration système, traite des sujets concernant l'administration. La quatrième section, Réseaux, couvre le domaine des réseaux et des serveurs. La cinquième section contient des annexes d'information de référence.
Présente FreeBSD à un nouvel utilisateur. Il décrit l'histoire du projet FreeBSD, ses objectifs, son mode de développement.
Guide un utilisateur à travers le processus d'installation. Quelques sujets d'installation avancée, comme l'installation avec une console série, sont aussi couverts.
Couvre les commandes et fonctionnalités de base du système d'exploitation FreeBSD. Si vous êtes familier avec Linux® ou un autre type d'UNIX® alors vous pouvez probablement passer ce chapitre.
Couvre l'installation de logiciels tiers avec l'innovant “Catalogue de logiciels portés” de FreeBSD et les logiciels pré-compilés.
Décrit le système X Window en général et l'utilisation d'X11 sur FreeBSD en particulier. Décrit également les environnements de travail comme KDE et GNOME.
Liste les applications de bureautique courantes, comme les navigateurs Web et les suites de bureautique, et décrit comment les installer sous FreeBSD.
Montre comment installer le support du son et de la vidéo pour votre système. Décrit également quelques applications audio et vidéo.
Explique pour quelles raisons vous devriez configurer un nouveau noyau et fournit des instructions détaillées pour la configuration, la compilation et l'installation d'un noyau sur mesures.
Décrit la gestion des imprimantes sous FreeBSD, y compris les informations sur les pages d'en-tête, la comptabilisation de l'usage et la configuration de base.
Décrit les caractéristiques de la compatibilité Linux® sous FreeBSD. Fournit également les instructions détaillées de l'installation de plusieurs applications Linux® populaires comme Oracle®, SAP® R/3® et Mathematica®.
Décrit les paramètres disponibles pour les administrateurs systèmes afin d' optimiser les performances d'un système FreeBSD. Décrit également les différents fichiers de configuration utilisés dans FreeBSD et où les trouver.
Décrit le processus de démarrage de FreeBSD et explique comment contrôler ce processus avec des options de configuration.
Décrit la création et la manipulation des comptes utilisateur. Traite également des limitations de ressources qui peuvent être appliquées aux utilisateurs et des autres tâches de gestion des comptes.
Décrit différents outils disponibles pour vous aider à sécuriser votre système FreeBSD, dont Kerberos, IPsec et OpenSSH.
Décrit l'organisation des environnements jail, et les améliorations apportées par ces environnements par rapport au support chroot traditionnel de FreeBSD.
Explique ce qu'est le contrôle d'accès mandataire (MAC) et comment ce mécanisme peut être utilisé pour sécuriser un système FreeBSD.
Décrit ce qu'est l'audit d'événements sous FreeBSD, comment cette fonctionnalité peut être installée, configurée et comment les audits peuvent être examinés et surveillés.
Décrit comment gérer les supports de stockage et les systèmes de fichiers avec FreeBSD. Cela inclut les disques physiques, les systèmes RAID, les supports optiques et bandes, les disques mémoires, et les systèmes de fichiers réseau.
Décrit ce qu'est le système GEOM sous FreeBSD et comment configurer les différents niveaux de RAID supportés.
Décrit comment utiliser Vinum, un gestionnaire de volume logique qui permet d'avoir des disques logiques indépendants du périphérique, et le RAID-0, RAID-1 et RAID-5 logiciel.
Décrit ce que les systèmes de virtualisation apportent, et comment ils peuvent être utilisés avec FreeBSD.
Décrit comment utiliser FreeBSD avec des langues autres que l'anglais. Couvre la localisation du système et des applications.
Explique les différences entre FreeBSD-STABLE, FreeBSD-CURRENT et les versions de publication;. Décrit quel type d'utilisateurs pourrait tirer profit de suivre un système de développement et présente le processus.
Explique comment connecter terminaux et modems à votre système FreeBSD aussi bien pour les connexions entrantes que sortantes.
Décrit comment utiliser PPP, SLIP ou PPP sur Ethernet pour se connecter à des systèmes distants à l'aide de FreeBSD.
Explique les différents composants d'un serveur de courrier et plonge dans la configuration de base du serveur de courrier le plus populaire: sendmail.
Fournit des instructions détaillées et des exemples de fichiers de configuration pour configurer votre machine FreeBSD comme serveur de fichiers, serveur de noms de domaine, serveur d'information réseau, ou comme serveur de synchronisation d'horloge.
Explique la philosophie des coupe-feux logiciels et fournit des informations détaillées sur la configuration des différents coupe-feux disponibles pour FreeBSD.
Décrit de nombreux sujets sur l'utilisation réseau, dont le partage d'une connexion Internet avec d'autres ordinateurs sur votre réseau local, routage, réseaux sans-fils, Bluetooth®, ATM, IPv6, et bien plus.
Enumère les différentes sources pour obtenir FreeBSD sur CDROM ou DVD, ainsi que les différents sites Internet qui vous permettent de télécharger et d'installer FreeBSD.
Cet ouvrage aborde de nombreux sujets cela peut vous laisser sur votre faim et à la recherche de plus de détails. La bibliographie énumère d'excellents ouvrages qui sont référencés dans le texte.
Décrit les nombreux forums disponibles pour les utilisateurs de FreeBSD pour poster des questions et engager des conversations techniques au sujet de FreeBSD.
Liste les clés PGP de nombreux développeurs FreeBSD.
Pour fournir un texte logique et facile à lire, plusieurs conventions sont respectées tout au long du livre.
Une police de caractères italique est utilisée pour les noms de fichiers, les URLs, le texte à mettre en valeur et la première utilisation de termes techniques.
Police de caractères à chasse fixe
Une police de caractères à
chasse fixe
est utilisée pour les messages d'erreurs, les commandes, les
variables d'environnement, les noms des logiciels portés,
les noms d'hôtes, les noms d'utilisateurs, les noms de
groupes, les noms de périphériques, les variables et
les morceaux de code source.
Des caractères gras sont utilisés pour les applications, les commandes et les touches.
Les touches sont représentées en gras
pour ressortir du texte. Les combinaisons de touches qui sont
sensées être tapées simultanément sont
représentées avec `+
' entre chaque touche,
comme par exemple:
Ctrl+Alt+Del
Indiquant que l'utilisateur devra appuyer simultanément sur les touches Ctrl, Alt, et Del.
Les touches qui sont sensées être tapées en séquence seront séparées par une virgule, par exemple:
Ctrl+X, Ctrl+S
Signifiera que l'on on attend à ce que l'utilisateur tape les touches Ctrl et X simultanément et ensuite tape Ctrl et S simultanément.
Les exemples commençant par E:\>
indiquent une commande MS-DOS®. Sauf indication contraire, on peut
exécuter ces commandes depuis une fenêtre “d'invite de
commande” dans un environnement Microsoft® Windows® moderne.
E:\>
tools\fdimage floppies\kern.flp A:
Les exemples commençant par #
indiquent que la
commande doit être lancée en tant que super-utilisateur sous
FreeBSD. Vous pouvez ouvrir une session en tant que
root
pour taper cette commande, ou ouvrir une
session sous votre compte normal et utiliser
su(1) pour obtenir les privilèges de
super-utilisateur.
#
dd if=kern.flp of=/dev/fd0
Les exemples commençant par %
indiquent une commande
qui devrait être lancée par un utilisateur normal. Sauf
indication contraire, la syntaxe de l'interpréteur de commandes
C-shell est utilisée pour configurer les variables d'environnement et
autres commandes de l'interpréteur.
%
top
L'ouvrage que vous avez en main représente les efforts de plusieurs centaines de personnes dans le monde. Qu'ils aient envoyé des corrections de fautes de frappe, ou soumis des chapitres entiers, toutes les contributions ont été utiles.
Plusieurs entreprises ont supporté le développement de ce document en payant des auteurs à travailler à plein temps dessus, en payant pour la publication etc... En particulier, BSDi (rachetée plus tard par Wind River Systems) a payé à temps plein des membres du Groupe de Documentation de FreeBSD à l'amélioration de ce livre menant ainsi à la publication de la première version imprimée en Mars 2000 (ISBN 1-57176-241-8). Wind River Systems a ensuite payé plusieurs auteurs supplémentaires pour apporter un certain nombre d'améliorations à l'infrastructure de publication et à l'ajout de chapitres. Ce travail a abouti à la publication de la deuxième édition imprimée en Novembre 2001 (ISBN 1-57176-303-1). En 2003-2004, FreeBSD Mall, Inc, a payé plusieurs auteurs pour travailler sur l'amélioration de ce manuel en vue de la publication de la troisième édition papier.
Cette partie du Manuel FreeBSD est destinée aux nouveaux venus à FreeBSD, utilisateurs et administrateurs. Ces chapitres:
Vous présenteront FreeBSD.
Vous guideront à travers le processus d'installation.
Vous apprendront quelques bases et fondements d'UNIX®.
Vous montreront comment installer la profusion d'applications tiers disponibles pour FreeBSD.
Vous présenteront X, le système de fenêtrage d'UNIX®, et détailleront comment configurer un environnement de travail qui vous rendra plus productif.
Nous avons essayé de limiter le nombre de références dans le texte à un minimum afin que vous puissiez lire cette section du Manuel du début jusqu'à la fin avec le moins de mouvements de pages possibles.
X
et versions
suivantesVersion française de Marc Fonvieille
<blackend@FreeBSD.org>
.
Merci de votre intérêt pour FreeBSD! Le chapitre suivant traite de divers aspects concernant le projet FreeBSD, comme son histoire, ses objectifs, son mode de développement, et d'autres.
Après la lecture de ce chapitre, vous connaîtrez:
Comment FreeBSD est lié aux autres systèmes d'exploitation.
L'histoire du Projet FreeBSD.
Les objectifs du Projet FreeBSD.
Les bases du mode de développement open-source de FreeBSD.
Et bien sûr: l'origine du nom “FreeBSD”.
FreeBSD est une système d'exploitation basé sur 4.4BSD-Lite2 pour les ordinateurs à base d'architecture Intel (x86 et Itanium®), AMD64, les ordinateurs DEC Alpha™, et Sun UltraSPARC®. Le portage pour d'autres architectures est également en cours. Pour connaître l'histoire du projet, lisez Un court historique de FreeBSD. Pour avoir une description de la version la plus récente, allez à la section A propos de cette version. Si vous voulez contribuer d'une façon ou d'une autre au projet FreeBSD (code, matériel, dons), voyez s'il vous plaît à la section Contribuer à FreeBSD.
FreeBSD dispose de nombreuses caractéristiques remarquables. Parmi lesquelles:
Multi-tâche préemptif avec ajustement dynamique des priorités pour garantir un partage équilibré et fluide de l'ordinateur entre les applications et les utilisateurs et cela même sous les charges les plus importantes.
Accès multi-utilisateurs qui permet à de nombreuses personnes d'utiliser en même temps un système FreeBSD à des fins très différentes. Cela signifie, par exemple, que des périphériques tels que les imprimantes ou les lecteurs de bandes peuvent être partagés entre tous les utilisateurs sur le système ou sur le réseau et que des limitations d'utilisation des ressources peuvent être appliquées à des utilisateurs ou groupes d'utilisateurs, protégeant ainsi les ressources systèmes critiques d'une sur-utilisation.
Réseau TCP/IP complet dont le support de standards industriels comme SCTP, DHCP, NFS, NIS, PPP, SLIP, IPsec, et IPv6. Cela signifie que votre machine FreeBSD peut coopérer facilement avec d'autres systèmes ou être utilisée comme serveur d'entreprise, fournissant des fonctions essentielles comme NFS (accès aux fichiers en réseau) et le service de courrier électronique, ou encore l'accès de votre entreprise à l'Internet grâce aux services WWW, FTP, et aux fonctionnalités de routage et de coupe-feu (sécurité).
La protection de la mémoire garantit que les applications (ou les utilisateurs) ne peuvent interférer entre eux. Une application qui plante n'affectera en rien les autres.
FreeBSD est un système d'exploitation 32-bits (64-bits sur l'architecture Alpha, Itanium®, AMD64, et UltraSPARC®) et a été conçu comme tel dès le début.
Le Système X Window (X11R7), standard industriel, fournit une interface graphique à l'utilisateur (Graphical User Interface - GUI), moyennant l'achat d'une carte VGA ordinaire et d'un moniteur, et est livré avec l'intégralité de son code source.
Compatibilité binaire avec de nombreux programmes compilés pour Linux, SCO, SVR4, BSDI et NetBSD.
Des milliers d'applications prêtes à l'emploi sont disponibles grâce au catalogue des logiciels portés (ports) et au catalogue des logiciels pré-compilés (packages). Pourquoi chercher sur l'Internet alors que tout est là?.
Des milliers d'applications faciles à porter sont disponibles sur l'Internet. FreeBSD est compatible au niveau du code source avec les systèmes UNIX® commerciaux les plus répandus et donc la plupart des applications exigent peu, sinon aucune modification, pour les compiler.
Mémoire virtuelle à la demande et “cache unifié pour les disques et la mémoire virtuelle” cela permet de répondre aux besoins des applications gourmandes en mémoire tout en garantissant le temps de réponse aux autres utilisateurs.
Support du traitement symétrique multiprocesseurs (SMP).
Des outils complets de développement C, C++, et Fortran. De nombreux autres langages pour la recherche de pointe et le développement sont aussi disponibles dans les catalogues des logiciels portés et pré-compilés.
La disponibilité Code source de l'intégralité du système vous donne un contrôle total sur votre environnement. Pourquoi être prisonnier d'une solution propriétaire et dépendant de votre fournisseur alors que vous pouvez avoir un véritable système ouvert?
Une documentation en ligne très complète.
Et beaucoup d'autres choses encore!
FreeBSD est basé sur la version 4.4BSD-Lite2 du “Computer Systems Research Group” (CSRG) de l'Université de Californie à Berkeley et continue la tradition de développement renommée des systèmes BSD. En plus de l'excellent travail fourni par le CSRG, le Projet FreeBSD a investi des milliers d'heures de travail pour optimiser le système pour arriver aux meilleures performances et au maximum de fiabilité sous la charge d'un environnement de production. Alors que la plupart des géants dans le domaine des systèmes d'exploitation pour PC s'acharnent encore à obtenir de telles possibilités, performances et fiabilité, FreeBSD peut les offrir dès maintenant!
La seule limite aux domaines d'application auxquels FreeBSD peut satisfaire est votre propre imagination. Du développement de logiciels à la production robotisée, de la gestion de stocks à la correction d'azimut pour les antennes satellites; si un UNIX® commercial peut le faire, il y a de très fortes chances que FreeBSD le puisse aussi! FreeBSD bénéficie aussi de centaines d'applications de haute qualité développées par les centres de recherche et les universités du monde entier, souvent disponibles gratuitement ou presque. Il existe aussi des applications commerciales et leur nombre croît de jour en jour.
Comme le code source de FreeBSD lui-même est globalement disponible, le système peut aussi être adapté sur mesure à un point pratiquement jamais atteint pour des applications ou des projets particuliers, d'une façon qui serait habituellement impossible avec les systèmes d'exploitation commerciaux de la plupart des principaux fournisseurs. Voici juste quelques exemples d'applications pour lesquelles FreeBSD est utilisé:
Services Internet: les fonctionnalités réseau TCP/IP robustes qu'inclut FreeBSD en font la plate-forme idéale pour un éventail de services Internet, tels que:
Avec FreeBSD, vous pouvez facilement commencer petit avec un PC 386 à bas prix et évoluer jusqu'à un quadri-processeurs Xeon avec stockage RAID au fur et à mesure que votre entreprise s'agrandit.
Education: Etes-vous étudiant en informatique ou dans un domaine d'ingénierie apparenté? Il n'y a pas de meilleur moyen pour étudier les systèmes d'exploitation, l'architecture des ordinateurs et les réseaux que l'expérience directe et de “derrière la coulisse” que FreeBSD peut vous apporter. Il y a aussi un grand nombre d'outils mathématiques, graphiques et de Conception Assistée par Ordinateur qui en font un outil très utile pour ceux qui s'intéressent aux ordinateurs essentiellement pour faire un autre travail!
Recherche: Avec le code source de la totalité du système disponible, FreeBSD est un excellent outil de recherche sur les systèmes d'exploitation tout autant que pour d'autres branches de l'informatique. Le fait que FreeBSD soit librement disponible rend aussi possible l'échange d'idées et le développement partagé entre groupes éloignés sans avoir à se préoccuper de problèmes de licence particulières ou de restrictions à ce qui pourrait être discuté sur des forums ouverts.
Réseau: Il vous faut un nouveau routeur? Un serveur de domaine (DNS)? Un coupe-feu pour tenir les gens à l'écart de votre réseau interne? FreeBSD peut facilement faire de votre vieux 386 ou 486 inutilisé qui traîne dans un coin un routeur évolué avec des fonctionnalités sophistiquées de filtrage de paquets.
Station de travail X Window: FreeBSD est un excellent choix pour faire un terminal X peu coûteux, en utilisant le serveur X11 librement disponible. Au contraire d'un terminal X, FreeBSD permet d'exécuter localement, si désiré, un grand nombre d'applications, déchargeant ainsi le serveur central. FreeBSD peut même démarrer “sans disque”, ce qui permet de concevoir des postes de travail individuels moins chers et plus faciles à administrer.
Développement de logiciel: Le système FreeBSD de base inclut un environnement de développement complet dont les compilateur et débogueur GNU C/C++ réputés.
FreeBSD est disponible sous forme de code source ou binaire sur CDROM, DVD ou par ftp anonyme, Voyez Annexe A, Se procurer FreeBSD pour plus de détails.
La section suivante fournit des informations générales sur le projet, dont un court historique, les objectifs du projet, et le mode de développement du projet.
Le projet FreeBSD a vu le jour au début de 1993, en partie comme extension du “Kit de mise à jour non officiel de 386BSD” des trois derniers coordinateurs du kit de mise à jour : Nate Williams, Rod Grimes et moi-même.
Notre objectif de départ était de fournir une distribution intermédiaire de 386BSD pour corriger un certain nombre de problèmes que le mécanisme du kit de mise à jour ne permettait pas de résoudre. Certains d'entre vous se rappellent peut-être que l'intitulé de travail d'origine du projet était “386 BSD 0.5” ou “386BSD Interim” en référence à ce problème.
386BSD était le système d'exploitation de Bill Jolitz, qui souffrait assez sévèrement à ce moment-là d'avoir été négligé pendant presque un an. Comme le kit de mise à jour enflait de plus en plus inconfortablement au fil des jours, nous avons décidé à l'unanimité qu'il fallait faire quelque chose et aider Bill en fournissant cette distribution provisoire de “remise à plat”. Ces projets se sont brutalement interrompus lorsque Bill a décidé de retirer son aval au projet sans dire clairement ce qui serait fait à la place.
Il ne nous a pas fallu longtemps pour décider que l'objectif restait valable, même sans l'adhésion de Bill, et nous avons donc adopté le nom “FreeBSD”, une proposition de David Greenman. Nos objectifs de départ ont été définis après avoir consulté les utilisateurs du moment du système et, dès qu'il est devenu clair que le projet était parti pour devenir un jour éventuellement réalité, nous avons contacté Walnut Creek CDROM dans l'optique d'améliorer la distribution de FreeBSD pour le grand nombre de ceux qui n'avaient pas la chance de pouvoir accéder facilement à l'Internet. Non seulement Walnut Creek CDROM a adopté l'idée de distribuer FreeBSD sur CDROM, mais a été jusqu'à fournir au projet une machine pour travailler et une connexion rapide à l'Internet. Sans le degré pratiquement sans précédent de confiance de Walnut Creek CDROM en ce qui n'était alors qu'un projet totalement inconnu, il y a peu de chance que FreeBSD ait été aussi loin, aussi vite, que là où il en est aujourd'hui.
La première version sur CDROM (et sur l'ensemble du Net) fut FreeBSD 1.0, parue en Décembre 1993. Elle reposait sur la bande 4.3BSD-Lite (“Net/2”) de l'Université de Californie à Berkeley, avec de nombreux composants venant aussi de 386BSD et de la “Free Software Foundation”. Ce fut un succès honnête pour une version initiale, qui fut suivi par le franc succès de la version 1.1 de FreeBSD, publiée en Mai 1994.
A peu près à cette époque, des nuages menaçants et inattendus apparurent lorsque commença la bataille juridique entre Novell et l'U.C. Berkeley autour du statut légal de la bande Net/2 de Berkeley. Dans les termes de l'accord, l'U.C. Berkeley concédait qu'une grande partie de Net/2 était du code “protégé” et propriété de Novell, qui l'avait à son tour racheté à AT&T quelque temps auparavant. Berkeley obtint en retour la “bénédiction” de Novell que 4.4BSD-Lite soit, lorsqu'il vit finalement le jour, déclaré non protégé et que tous les utilisateurs de Net/2 soit fortement incités à migrer. Cela incluait FreeBSD, et l'on donna au projet jusqu'à Juillet 1994 pour mettre un terme à son propre produit basé sur Net/2. Selon les termes de cet accord, une dernière livraison était autorisée avant le délai final; ce fut FreeBSD 1.1.5.1.
FreeBSD s'attela alors à la tâche difficile de littéralement se réinventer à partir de fragments totalement nouveaux et assez incomplets de 4.4BSD-Lite. Les versions “Lite” étaient légères (“light”) en partie parce que le CSRG avait retiré de gros morceaux du code nécessaires pour que l'on puisse effectivement en faire un système qui démarre (pour différentes raisons légales) et parce que le portage pour Intel de la version 4.4 était très partiel. Il fallu au projet jusqu'à Novembre 1994 pour terminer cette étape de transition et que FreeBSD 2.0 paraisse sur l'Internet et sur CDROM (fin Décembre). Bien qu'elle fut encore assez rugueuse aux angles, cette livraison obtint un succès significatif et fut suivie par la version 2.0.5 de FreeBSD, plus fiable et facile à installer, en Juin 1995.
Nous avons publié FreeBSD 2.1.5 en Août 1996, et il s'avéra suffisamment populaire chez les fournisseurs d'accès et les utilisateurs professionnels pour qu'une nouvelle version sur la branche 2.1-STABLE soit justifiée. Ce fut la version FreeBSD 2.1.7.1, parue en Février 1997 et qui marque la fin de 2.1-STABLE comme branche principale de développement. Dès lors, il n'y aurait plus que des améliorations quant à la sécurité et autres corrections de bogues critiques sur cette branche, (RELENG_2_1_0), passée en phase de maintenance.
La branche FreeBSD 2.2 fut créée à partir de la branche principale de développement (“-CURRENT”) en Novembre 1996 en tant que branche RELENG_2_2, et la première version complète (2.2.1) parut en Avril 1997. Il y eut d'autres versions sur la branche 2.2 à l'été et à l'automne 97, la dernière (2.2.8) parut en Novembre 1998. La première version officielle 3.0 sortira en Octobre 1998 et annoncera le début de la fin pour la branche 2.2.
Il y eut la création de nouvelles branches le 20 Janvier 1999, donnant une branche 4.0-CURRENT et une branche 3.X-STABLE. De cette dernière il y eut la version 3.1 livrée le 15 Février 1999, la version 3.2 livrée le 15 Mai 1999, la 3.3 le 16 Septembre 1999, la 3.4 le 20 Décembre 1999 et la 3.5 le 24 Juin 2000, qui fut suivit quelques jours plus tard par une mise à jour mineure 3.5.1 pour rajouter quelques correctifs de sécurité de dernière minute sur Kerberos. Cela sera la dernière version de la la branche 3.X à paraître.
Le 13 Mars 2000 a vu l'apparition d'une nouvelle branche: la branche 4.X-STABLE. Il y a eu plusieurs versions jusqu'ici: la 4.0-RELEASE est sortie en Mars 2000, et la dernière version, la 4.11-RELEASE est sortie en Janvier 2005.
La tant attendue 5.0-RELEASE a été
annoncée le 19 Janvier 2003. Etant le point
culminant de près de trois ans de travail, cette
version a engagé FreeBSD sur la voie d'un support
avancé des systèmes multiprocesseurs et des
“threads”, et a introduit le support des
plateformes UltraSPARC® et ia64
. Cette version fut suivie
de la 5.1 en Juin 2003. La dernier version 5.X issue de la
branche -CURRENT fut la 5.2.1-RELEASE présentée
en Février 2004.
La branche RELENG_5 créée en Août 2004, suivie par la 5.3-RELEASE, marque le début de la branche 5-STABLE. La version la plus récente, la 10.4-RELEASE, est sortie en Septembre 2013. Il n'est pas prévu de publier d'autres versions de la branche RELENG_5.
La branche RELENG_6 a été créée en Juillet 2005. La version 6.0-RELEASE, la première version issue de la branche 6.X a été rendue publique en Novembre 2005. La version la plus récente, la 11.1-RELEASE, est sortie en Janvier 2014. De nouvelles versions sont prévues pour la branche RELENG_6.
Pour le moment, les projets de développement à long terme continuent à se faire dans la branche (tronc) 7.X-CURRENT, et des “instantanées” de la 7.X sur CDROM (et, bien sûr, sur le net) sont continuellement mises à disposition sur le serveur d'instantané pendant l'avancement des travaux.
L'objectif du projet FreeBSD est de fournir du logiciel qui puisse être utilisé à n'importe quelle fin et sans aucune restriction. Nombre d'entre nous sont impliqués de façon significative dans le code (et dans le projet) et ne refuseraient certainement pas une petite compensation financière de temps à autre, mais ce n'est certainement pas dans nos intentions d'insister là dessus. Nous croyons que notre première et principale “mission” est de fournir du code à tout le monde, pour n'importe quel projet, de façon à ce qu'il soit utilisé le plus possible et avec le maximum d'avantages. C'est, nous le pensons, l'un des objectifs les plus fondamentaux du Logiciel Libre et l'un de ceux que nous soutenons avec enthousiasme.
Le code de l'arborescence des sources, qui est régi par la Licence Publique GNU (“GNU Public License” - GPL) ou la Licence Publique GNU pour les Bibliothèques (“GNU Library Public License” - GLPL) impose légèrement plus de contraintes, bien que plutôt liées à une disponibilité plus grande qu'au contraire, comme c'est généralement le cas. En raison des complications supplémentaires qui peuvent résulter de l'utilisation commerciale de logiciels GPL, nous essayons, cependant de remplacer ces derniers par des logiciels soumis à la licence BSD qui est plus souple, chaque fois que c'est possible.
Le développement de FreeBSD est un processus très ouvert et très souple, c'est littéralement le résultat de contributions de centaines de personnes dans le monde entier, ce que reflète notre liste des participants. L'infrastructure de développement de FreeBSD permet à ces centaines de développeurs de collaborer via l'Internet. Nous sommes toujours à l'affût de nouveaux développeurs et de nouvelles idées, et ceux que s'impliquer de plus près intéresse n'ont besoin que de contacter la liste de diffusion pour les discussions techniques sur FreeBSD. La liste de diffusion pour les annonces relatives à FreeBSD est aussi disponible pour ceux qui veulent faire connaître aux autres utilisateurs de FreeBSD les principaux domaines de développement en cours.
Quelques points utiles à connaître à propos du projet FreeBSD et de son processus de développement, que vous travailliez indépendamment ou en collaboration étroite:
L'arborescence centrale des sources de FreeBSD est gérée sous CVS (Concurrent Version System), un système librement disponible de gestion de version des sources qui est livré avec FreeBSD. Les archives CVS principales sont sur une machine à Santa Clara CA, USA, d'où elles sont répliquées sur de nombreuses machines miroir à travers le monde. L'arborescence CVS qui contient les branches -CURRENT et -STABLE peut facilement être dupliquée sur votre propre machine. Reportez-vous à la section Synchroniser votre arborescence des sources pour plus d'informations sur la façon de procéder.
Les personnes autorisées
(committers) sont celles qui ont les droits
en écriture sur l'arborescence CVS, et
sont autorisées à faire des modifications dans
les sources de FreeBSD (le terme “committer” vient de
la commande cvs(1) commit
, que l'on
utilise pour reporter des modifications dans les archives CVS).
La meilleure façon de proposer des modifications pour
qu'elles soient validées par les “committers”
est d'utiliser la commande send-pr(1). S'il semble
y avoir un problème dans ce système, vous pouvez
aussi les joindre en envoyant un courrier électronique à
liste de diffusion pour les committers de FreeBSD.
L'équipe de base de FreeBSD serait l'équivalent du comité de direction si le Projet FreeBSD était une entreprise. La responsabilité principale de l'équipe de base est de s'assurer que le projet, dans son ensemble, fonctionne correctement et va dans la bonne direction. Proposer à des développeurs impliqués et responsables de rejoindre notre groupe de personnes autorisées est une des fonctions de l'équipe de base, ainsi que le recrutement de nouveaux membres de l'équipe de base quand d'autres s'en vont. L'actuelle équipe de base a été élu à partir d'un ensemble de “committers” candidats en Juillet 2006. Des élections ont lieu tous les 2 ans.
Certains membres de l'équipe de base ont aussi leur propre domaine de responsabilité, ce qui signifie qu'il leur est dévolu de veiller à ce qu'une partie significative du système satisfasse aux fonctionnalités annoncées. Pour une liste complète des développeurs FreeBSD et de leurs domaines de responsabilité, veuillez consulter la liste des participants au projet.
La plupart des membres de l'équipe de base sont volontaires en ce qui concerne le développement de FreeBSD et ne retirent aucun profit financier du projet, donc “implication” ne doit pas être compris “support garanti”. La comparaison précédente avec un comité directeur n'est pas tout à fait exacte, et il serait plus juste de dire que ce sont des gens qui ont sacrifié leur vie à FreeBSD contre toute raison!
Enfin, mais certainement pas des moindres, le groupe le plus important de développeurs est constitué par les utilisateurs eux-mêmes qui nous fournissent de façon quasi régulière leur retour d'expérience et leurs corrections de bogues. Le principal moyen d'entrer en contact avec le développement plus décentralisé de FreeBSD est de s'inscrire sur la liste de diffusion pour les discussions techniques sur FreeBSD où ces questions sont abordées. Voyez Annexe C, Ressources sur Internet pour plus d'informations concernant les diverses listes de discussion FreeBSD.
La liste de ceux qui ont contribué au projet est longue et en augmentation, pourquoi donc ne pas vous y joindre et contribuer à quelque chose en retour dès aujourd'hui?
Fournir du code n'est pas la seule manière de contribuer au projet; pour avoir une liste plus complète de ce qu'il y a à faire, voyez s'il vous plaît le site du projet FreeBSD.
En résumé, notre modèle de développement est organisé comme un ensemble relâché de cercles concentriques. Ce modèle centralisé est en place pour la commodité des utilisateurs de FreeBSD, qui disposent ainsi d'un moyen facile de suivre l'évolution d'une base de code centrale, et non pour tenir à l'écart d'éventuels participants! Nous souhaitons fournir un système d'exploitation stable avec un nombre conséquent de programmes d'application cohérents que les utilisateurs puissent facilement installer et employer — c'est un modèle qui fonctionne très bien pour cela.
Tout ce que nous attendons de ceux qui se joindraient à nous pour développer FreeBSD est un peu de la même implication que les développeurs actuels ont vis-à-vis de sa réussite continue!
FreeBSD est une version librement disponible et incluant tout le code source basé sur 4.4BSD-Lite2 pour les ordinateurs à architectures Intel i386™, i486™, Pentium®, Pentium® Pro, Celeron®, Pentium® II, Pentium® III, Pentium® 4 (ou compatible), Xeon™, DEC Alpha™ et systèmes basés sur UltraSPARC® de Sun. Il est basé essentiellement sur du logiciel du groupe CSRG de l'Université de Californie à Berkeley, avec des additions venant de NetBSD, OpenBSD, 386BSD, et de la “Free Software Foundation”.
Depuis la publication de FreeBSD 2.0 fin 1994, les performances, fonctionnalités et la stabilité de FreeBSD ont été améliorées de façon spectaculaire. La plus grosse modification est un gestionnaire de mémoire virtuelle totalement revu qui comprend un cache commun au disque et à la mémoire virtuelle, qui n'améliore pas seulement les performances, mais diminue aussi l'occupation de la mémoire, de telle sorte qu'une configuration avec 5 MO devienne un minimum acceptable. D'autres ajouts concernent le support intégral des clients et serveurs NIS, le support des transactions TCP, les connexions PPP à la demande, le support intégré DHCP, un sous-système SCSI amélioré, support ISDN, support pour l'ATM, FDDI, les cartes “Fast et Gigabit Ethernet” (1000 Mbit), un meilleur support des derniers contrôleurs Adaptec et des milliers de corrections de bogues.
En plus du système lui-même, FreeBSD offre un nouveau
catalogue de logiciels portés (“ports”) qui inclut
des milliers de programmes habituellement demandés. A l'heure
où sont écrites ces lignes il y avait plus de
24,000 logiciels portés! La liste va des serveurs HTTP
(WWW) aux jeux, langages, éditeurs et presque tout ce qui existe
entre. Le catalogue complet des logiciels demande près de 440 Mo
d'espace disque, les portages se présentant sous forme de
“delta” avec les sources d'origine. Cela rend leur mise
à jour bien plus facile, et diminue de façon sensible
l'espace nécessaire par rapport à l'ancien catalogue 1.0.
Pour compiler un logiciel porté, il vous suffit d'aller dans le
répertoire du programme que vous désirez
installer, de taper make install
, et de laisser le
système faire le reste. La distribution originale
complète de chaque logiciel est chargée dynamiquement
depuis le CDROM ou un site FTP proche, il vous suffit de disposer de
suffisamment d'espace disque pour compiler le logiciel que vous voulez.
Presque tous les logiciels sont aussi fournis sous forme
pré-compilée (“package”—paquetage) qui peut être
installé avec une seule commande (pkg_add
), si
vous ne voulez pas les compiler à partir des sources. Plus
d'information sur les paquetages et les logiciels portés
peut être trouvée dans le Chapitre 5, Installer des applications: les logiciels pré-compilés
et les logiciels portés.
Il y a un certain nombre d'autres documents qui vous serons
peut-être très utiles à l'installation et à
l'utilisation de FreeBSD, que vous pouvez maintenant trouver dans le
répertoire /usr/share/doc
de n'importe
quelle machine sous une version récente de FreeBSD. Vous pouvez
consulter les manuels localement disponibles avec n'importe quel
navigateur HTML aux URLs suivantes:
Vous pouvez aussi consulter les exemplaires originaux (et les plus souvent mis à jour) sur http://www.FreeBSD.org.
Version française de Marc Fonvieille
<blackend@FreeBSD.org>
.
FreeBSD est fourni avec un programme d'installation en mode texte, facile d'emploi, appelé sysinstall. C'est le programme d'installation par défaut de FreeBSD, bien que les vendeurs soient libres de fournir leur propre suite d'installation s'ils le désirent. Ce chapitre décrit comment utiliser sysinstall pour installer FreeBSD.
Après la lecture de ce chapitre, vous saurez:
Comment créer les disquettes d'installation de FreeBSD.
Comment FreeBSD attribue, et subdivise votre disque dur.
Comment lancer sysinstall.
Les questions que sysinstall vous posera, ce qu'elles signifient, et comment y répondre.
Avant de lire ce chapitre, vous devrez:
Lire la liste du matériel supporté fournie avec la version de FreeBSD que vous allez installer, et vérifier que votre matériel est supporté.
En général, ces instructions d'installation sont écrites pour l'architecture i386™ (“compatible PC”). Où elles seront applicables, les instructions spécifiques à d'autres plateformes (par exemple Alpha) seront indiquées. Bien que ce guide soit maintenu à jour autant que possible, vous pourrez constater des différences mineures entre le programme d'installation et ce qui est montré ici. Il est aussi suggéré d'utiliser ce chapitre comme un guide général plutôt comme un manuel d'installation à suivre à la ligne près.
La configuration minimale pour installer FreeBSD varie avec la version de FreeBSD et l'architecture matérielle concernée.
Des informations au sujet de la configuration minimale sont disponibles dans les notes d'installation présentes sur la page d'Information des versions du site de FreeBSD. Un résumé de ces informations est présenté dans les sections suivantes. En fonction de la méthode d'installation de FreeBSD que vous avez choisie, vous pourrez avoir besoin d'un lecteur de disquette, d'un lecteur de CDROM supporté, et dans certains cas d'une carte réseau. Cela sera abordé dans la Section 2.3.7, « Préparer les supports de démarrage ».
FreeBSD/i386 et FreeBSD/pc98 nécessitent un processeur 486 ou plus performant et au moins 24 Mo de RAM. Vous aurez également besoin d'au moins 150 Mo d'espace libre sur un disque dur pour l'installation la plus réduite.
Dans le cas d'anciennes configurations, la plupart du temps, il sera plus important d'avoir plus de RAM et plus d'espace disque que d'avoir un processeur plus rapide.
Pour installer FreeBSD/alpha, une plate-forme supportée sera nécessaire (voir Section 2.2.2, « Matériel supporté ») ainsi qu'un disque dédié à FreeBSD. Il n'est pas, pour le moment, possible de partager un disque avec un autre système d'exploitation. Ce disque devra être raccordé à un contrôleur SCSI supporté par le firmware SRM ou devra être un disque IDE en supposant que votre machine permet le démarrage à partir de disques IDE.
Vous aurez besoin du firmware SRM pour votre plate-forme. Dans certains cas, il est possible de basculer entre AlphaBIOS (ou ARC) et SRM. Dans d'autres cas, il sera nécessaire de récupérer un nouveau firmware sur le site du constructeur.
Le support pour l'architecture Alpha cesse avec
FreeBSD 7.0. Les versions
FreeBSD 6.X
sont les
dernières proposant le support de cette
architecture.
Il existe deux classes de processeurs en mesure d'utiliser FreeBSD/amd64. La première est composée des processeurs AMD64, dont les processeurs AMD Athlon™64, AMD Athlon™64-FX, AMD Opteron™ et suivants.
La seconde classe de processeurs pouvant utiliser FreeBSD/amd64 comprend les processeurs basés sur l'architecture Intel® EM64T. Comme par exemple, les familles de processeur Intel® Core™ 2 Duo, Quad, et Extreme et la série des processeurs Intel® Xeon™ 3000, 5000, et 7000.
Si vous avez une machine basée sur le circuit nVidia nForce3 Pro-150, vous devez désactiver l'option IO APIC dans le BIOS de votre machine. Si vous n'avez pas la possibilité de le faire, vous devrez désactiver à la place l'ACPI. Il existe un certain nombre de bogues dans le circuit Pro-150 pour lesquels nous n'avons toujours pas trouvé de solution.
Pour installer FreeBSD/sparc64, une plate-forme supportée sera nécessaire (voir Section 2.2.2, « Matériel supporté »).
Vous aurez besoin d'un disque dédié pour FreeBSD/sparc64. Il n'est pas, pour le moment, possible de partager un disque avec un autre système d'exploitation.
Une liste du matériel supporté est
disponible avec chaque version de FreeBSD dans la liste de
compatibilité matérielle. Ce document peut
être généralement trouvé sous la
forme d'un fichier nommé
HARDWARE.TXT
, sur la racine d'un CDROM ou
le répertoire d'un FTP de distribution ou dans le menu
de documentation de sysinstall. Ce
fichier énumère, pour une architecture
donnée, quels sont les périphériques
supportés par chaque version de FreeBSD. La liste du
matériel supporté par chaque version et
architecture peut également être trouvée
sur la page d'Information
sur les versions du site Web de FreeBSD.
Avant d'installer FreeBSD vous devriez faire l'inventaire des composants de votre ordinateur. Les routines d'installation de FreeBSD afficheront ces composants (disques durs, cartes réseaux, lecteurs de CDROM et ainsi de suite) avec leur type et leur constructeur. FreeBSD essaiera également de déterminer la configuration correcte pour ces périphériques, ce qui inclut les informations sur les IRQs et l'utilisation des ports d'E/S. En raison des caprices du matériel PC ce processus n'est pas toujours complètement réussi, et vous pourrez avoir besoin de corriger FreeBSD dans sa détection de votre configuration.
Si vous avez déjà un autre système d'exploitation installé, tel que Windows® ou Linux, c'est une bonne idée d'utiliser les moyens que proposent ces systèmes d'exploitation pour voir comment votre matériel est actuellement configuré. Si vous n'êtes pas sûr des réglages utilisés par une carte d'extension, vous pouvez les trouver imprimés sur la carte elle-même. Des valeurs d'IRQ courantes sont 3, 5 et 7, et les ports d'E/S sont normalement inscrits en hexadécimal, comme par exemple 0x330.
Nous vous recommandons de prendre note de ces informations avant d'installer FreeBSD. Il pourra être utile d'utiliser une table comme celle-ci:
Nom du Périphérique | IRQ | Port(s) d'E/S | Notes |
---|---|---|---|
Premier disque dur | N/A | N/A | 40 Go, fabriqué par Seagate, premier disque IDE maître |
CDROM | N/A | N/A | Premier disque IDE esclave |
Second disque dur | N/A | N/A | 20 Go, fabriqué par IBM, second disque IDE maître |
Premier contrôleur IDE | 14 | 0x1f0 | |
Carte réseau | N/A | N/A | Intel® 10/100 |
Modem | N/A | N/A | 3Com® 56K faxmodem, sur COM1 |
… |
Une fois l'inventaire des composants présents dans votre ordinateur effectué, vous devez vérifier s'ils correspondent au matériel nécessaire à l'installation de la version de FreeBSD que vous voulez utiliser.
Si l'ordinateur sur lequel vous allez installer FreeBSD contient des données importantes alors assurez vous que vous les avez sauvegardées, et que vous avez testé ces sauvegardes avant d'installer FreeBSD. Le programme d'installation de FreeBSD vous sollicitera avant d'écrire sur votre disque, mais une fois que ce processus aura été lancé, il ne pourra être annulé.
Si vous voulez que FreeBSD utilise tout votre disque, alors il n'y rien de particulier à ajouter à ce niveau là — vous pouvez passer cette section.
Cependant, si FreeBSD doit coexister avec d'autres systèmes d'exploitation alors vous avez besoin de comprendre approximativement comment les données sont disposées sur le disque, et comment cela vous affecte.
Le disque d'un PC peut être divisé en portions
indépendantes.
Ces portions sont appelées partitions.
Comme FreeBSD possède en interne également des partitions, cette
appellation peut rapidement être une source de confusion,
aussi ces portions de disque sont appelées
« tranches de disque » (disk slices) ou tout
simplement tranche (slice) sous FreeBSD. Par exemple,
l'utilitaire FreeBSD fdisk
qui agit sur les
partitions PC, fait référence aux slices
plutôt qu'aux partitions.
De par sa conception le PC ne supporte que quatre partitions par
disque. Ces partitions sont appelées
partitions primaires. Pour contourner cette
limitation et autoriser plus de quatre partitions, un nouveau type de
partition a été créé, la
partition étendue.
Un disque ne pourra contenir qu'une seule partition étendue.
Des partitions spéciales, appelées
partitions logiques, peuvent être
créées
à l'intérieur de la partition étendue.
Chaque partition a un identifiant de
partition, qui est un nombre utilisé pour identifier
le type de donnée présent sur la partition.
Les partitions de
FreeBSD ont l'identifiant 165
.
En général, chaque système d'exploitation
que vous utilisez identifiera les partitions d'une manière
particulière. Par
exemple, DOS, et ses descendants, comme Windows®, associe à
chaque partition primaire et logique une lettre
appelée lecteur, en commençant avec
C:
.
FreeBSD doit être installé sur une partition primaire. FreeBSD peut conserver toutes ses données, y compris tous les fichiers que vous créez, sur cette partition. Cependant, si vous avez de multiples disques, alors vous pouvez créer une partition FreeBSD sur tous ou certains d'entre eux. Quand vous installez FreeBSD, vous devez avoir une partition disponible. Cela pourrait être une partition vierge que vous avez préparé, ou une partition existante qui contient des données dont vous n'avez plus besoin.
Si vous utilisez déjà toutes les partitions sur
tous vos disques, alors vous devrez libérer l'une d'elle pour
FreeBSD à
l'aide des outils fournis par les autre systèmes d'exploitation
(e.g. fdisk
sous DOS ou Windows®).
Si vous avez une partition disponible alors vous pouvez l'utiliser. Cependant, vous aurez peut être besoin de diminuer une ou plusieurs de vos partitions existantes en premier lieu.
Une installation minimale de FreeBSD prend aussi peu que 100 Mo d'espace disque. Cependant c'est vraiment une installation minimale, ne laissant presque aucun espace pour vos propres fichiers. Un minimum plus réaliste est 250 Mo sans environnement graphique, et 350 Mo ou plus si vous désirez une interface graphique. Si vous avez l'intention d'installer beaucoup d'applications alors vous aurez besoin de plus d'espace.
Vous pouvez utiliser un outil commercial comme
PartitionMagic® ou un outil libre comme GParted pour redimensionner
vos partitions et faire de la place à FreeBSD.
Le répertoire
tools
sur le CDROM contient deux logiciels
libres qui peuvent se charger de cette tâche,
FIPS et PResizer.
La documentation pour deux de ces programmes se trouve dans le
même répertoire.
FIPS, PResizer,
et PartitionMagic® peuvent
redimensionner les partitions FAT16 et
FAT32— utilisées sous MS-DOS®
jusqu'à Windows® ME.
Les logiciels PartitionMagic® et
GParted fonctionne également avec
les partitions NTFS.
GParted est disponible sur
plusieurs CD Live Linux, comme SystemRescueCD.
Des problèmes ont été rapportés concernant le redimensionnement des partitions Microsoft® Vista. Il est recommandé d'avoir un CDROM de Vista sous la main quand l'on tente une telle opération. Comme pour toute tâche de maintenance des disques, il est fortement conseillé de disposer d'un ensemble de sauvegardes à jour.
Une utilisation incorrecte de ces outils peut détruire les données sur votre disque. Soyez sûr d'avoir des sauvegardes récentes et qui fonctionnent avant d'utiliser ces outils.
Supposez que vous avez un ordinateur avec un seul disque
de 4 Go qui a déjà une version de Windows®
installée, et que
vous avez divisé ce disque en deux lecteurs
C:
et D:
,
chacun de 2 Go. Vous avez 1Go de donnée sur
C:
et 0.5 Go sur
D:
.
Cela signifie que vous avez deux partitions sur ce disque,
une par lecteur. Vous pouvez transférer toutes les
données de
D:
vers C:
,
ce qui libérera la partition pour FreeBSD.
Supposez que vous avez un ordinateur avec un seul disque
de 4 Go qui a déjà une version de Windows®
installée. Quand vous avez installé Windows® vous
avez créé une seule grande
partition, vous donnant un lecteur C:
de 4 Go. Vous utilisez actuellement un espace de 1.5 GB, et
vous désirez 2 Go pour FreeBSD.
Afin d'installer FreeBSD vous devrez soit:
Sauvegarder vos données Windows®, et ensuite réinstaller Windows®, en utilisant qu'une partition de 2 Go à l'installation.
Soit utiliser un des outils comme PartitionMagic®, décrits plus haut, pour redimensionner votre partition Windows®
Vous aurez besoin d'un disque dédié pour FreeBSD sur un Alpha. Il n'est pas possible de partager un disque avec un autre système d'exploitation pour le moment. Selon le type de machine Alpha dont vous disposez, ce disque peut soit être un disque SCSI ou un disque IDE, dès l'instant que votre machine est capable de démarrer depuis ce disque.
Suivant les conventions des manuels de Digital / Compaq, toute entrée SRM sera donnée en majuscule. SRM n'est pas sensible à la casse des caractères.
Pour déterminer les noms et les types de disques
présent dans votre machine, utilisez la commande SHOW
DEVICE
à l'invite de la console SRM:
>>>SHOW DEVICE
dka0.0.0.4.0 DKA0 TOSHIBA CD-ROM XM-57 3476
dkc0.0.0.1009.0 DKC0 RZ1BB-BS 0658
dkc100.1.0.1009.0 DKC100 SEAGATE ST34501W 0015
dva0.0.0.0.1 DVA0
ewa0.0.0.3.0 EWA0 00-00-F8-75-6D-01
pkc0.7.0.1009.0 PKC0 SCSI Bus ID 7 5.27
pqa0.0.0.4.0 PQA0 PCI EIDE
pqb0.0.1.4.0 PQB0 PCI EIDE
Cet exemple provient d'une machine “Digital Personal
Workstation 433au” et fait apparaître trois disques
attachés à la machine. Le premier est un lecteur de
CDROM appelé DKA0
et les deux
autres sont des disques dur nommés respectivement
DKC0
et
DKC100
.
Les disques avec des noms de la forme
DKx
sont des disques SCSI. Par
exemple DKA100
correspond à un
disque SCSI situé sur le premier bus SCSI (A) et avec pour
identifiant 1, tandis que DKC300
correspond à un disque SCSI situé sur le
troisième bus (C) et
ayant l'identifiant 3. Le nom de périphérique
PKx
correspond au contrôleur SCSI.
Comme le montre le résultat de la commande SHOW
DEVICE
, les lecteurs de CDROM SCSI sont traités
comme n'importe quel disque dur SCSI.
Les disque IDE ont des noms du type
DQx
et
PQx
correspond au contrôleur IDE
associé.
Si vous avez l'intention d'utiliser un réseau pour votre installation de FreeBSD (par exemple, si vous allez installer à partir d'un site FTP, ou d'un serveur NFS), alors vous devez connaître votre configuration réseau. On vous demandera ces informations durant l'installation afin que FreeBSD puisse se connecter au réseau pour terminer l'installation.
Si vous vous connectez à un réseau Ethernet, ou que vous avez une connexion Internet par câble ou DSL utilisant une carte Ethernet, alors vous aurez besoin des informations suivantes:
Adresse IP
Adresse IP de la passerelle par défaut
Nom de l'hôte
Adresses IP du serveur DNS
Masque de sous-réseau
Si vous ne connaissez pas ces informations, alors adressez-vous à votre administrateur système ou votre fournisseur d'accès. Ils peuvent vous dire que ces informations sont assignées automatiquement par l'intermédiaire de DHCP. Si c'est le cas prenez en note.
Si vous vous connectez à un fournisseur d'accès en utilisant un modem classique alors vous pouvez toujours installer FreeBSD en utilisant Internet, cela prendra juste beaucoup de temps.
Vous devrez connaître:
Le numéro de téléphone de connexion à votre fournisseur d'accès
Le port COM: le port auquel votre modem est connecté
Le nom d'utilisateur et le mot de passe de votre compte Internet
Bien que le projet FreeBSD s'efforce de s'assurer que chaque version de FreeBSD soit aussi stable que possible, des bogues peuvent parfois exister. Il est très rare que ces bogues affectent le processus d'installation. Dès que ces problèmes sont découverts et corrigés, ils sont notés dans l'Errata de FreeBSD, présent sur le site web de FreeBSD. Vous devriez vérifier l'errata avant l'installation afin d'être sûr qu'il n'y a pas de problème de dernière minute à prendre en compte.
Les informations sur chaque version, y compris les errata, peuvent être trouvé dans la section d'information sur les différentes versions située sur le site web de FreeBSD.
Le processus d'installation de FreeBSD peut installer FreeBSD à partir de fichiers placés dans les endroits suivants:
Un CDROM ou un DVD
Une partition DOS sur le même ordinateur
Une bande SCSI ou QIC
Des disquettes
Un site FTP, en passant par un coupe-feu, ou en utilisant un proxy HTTP si nécessaire
Un serveur NFS
Une connexion dédiée parallèle ou série
Si vous avez acheté FreeBSD sur CD ou DVD alors vous disposez déjà de ce que vous avez besoin, et vous devriez passer à la section suivante (Section 2.3.7, « Préparer les supports de démarrage »).
Si vous n'avez pas récupéré les fichiers d'installation de FreeBSD vous devriez aller directement à la Section 2.13, « Préparer votre propre support d'installation » qui explique comment se préparer à installer FreeBSD à partir d'une des solutions données ci-dessus. Après avoir lu cette section, vous devrez revenir ici, et continuer la lecture avec la Section 2.3.7, « Préparer les supports de démarrage ».
Le processus d'installation de FreeBSD est lancé en démarrant votre ordinateur dans l'installateur de FreeBSD—ce n'est pas un programme que vous exécutez à partir d'un autre système d'exploitation. Votre ordinateur démarre normalement en utilisant le système d'exploitation installé sur votre disque dur, mais il peut également être configuré pour utiliser une disquette “bootable”. La plupart des ordinateurs modernes peuvent également démarrer à partir d'un CDROM présent dans le lecteur de CDROM.
Si vous avez FreeBSD sur CDROM ou DVD (soit un que vous avez acheté, soit préparez vous-même), et que votre ordinateur vous permet de démarrer sur le lecteur de CDROM ou DVD (typiquement une option du BIOS appelée “Boot Order” ou équivalent) alors vous pouvez passer cette section. Les CDROMs ou DVDs de FreeBSD sont bootable et peuvent être utilisés pour installer FreeBSD sans autre préparation.
Pour créer les images des disquettes de démarrage, suivez les étapes suivantes:
Obtenir les images des disquettes de démarrage
Les images des disquettes de démarrage sont disponibles
sur votre média d'installation dans le répertoire
floppies/
et peuvent également être
téléchargées par FTP depuis le
répertoire floppies
,
ftp://ftp.FreeBSD.org/pub/FreeBSD/releases/<arch>/<version>-RELEASE/floppies/
.
Remplacez <arch>
et
<version>
avec
respectivement l'architecture et le numéro de
version que vous désirez installer. Par exemple,
les images de disquettes de démarrage de
FreeBSD/i386 11.1-RELEASE sont
disponibles à partir de l'adresse
ftp://ftp.FreeBSD.org/pub/FreeBSD/releases/i386/11.1-RELEASE/floppies/
.
Les images de disquettes ont l'extension
.flp
. Le répertoire
floppies/
contient un certain nombre
d'images différentes, et celles que vous devrez utiliser
dépendent de la version de FreeBSD que vous allez
installer, et
dans certains cas, du matériel sur lequel vous effectuez
l'installation.
Dans la plupart des cas vous aurez besoin
de quatre disquettes: boot.flp
,
kern1.flp
,
kern2.flp
, et
kern3.flp
. Consultez
README.TXT
dans le même
répertoire pour une information actualisée
sur ces images de disquette.
Votre programme FTP doit utiliser le mode binaire pour télécharger ces images. Quelques navigateurs sont connus pour employer le mode texte (ou ASCII), ce qui sera manifeste si vous ne pouvez démarrer depuis ces images.
Préparer les disquettes
Vous devez préparer une disquette par fichier que vous avez dû télécharger. Il est impératif que ces disquettes soient exemptes de défauts. La manière la plus simple de tester cela est de les formater soi-même. Ne faites pas confiance aux disquettes préformatées. L'utilitaire de formatage Windows® n'indiquera pas la présence de blocs défectueux, il les marquera simplement comme étant “défectueux” et les ignorera. Il est recommandé d'utiliser des disquettes neuves si l'on choisit cette méthode d'installation.
Si vous essayez d'installer FreeBSD et que le programme d'installation “plante”, se bloque, ou présente d'autres dysfonctionnements, les premières choses à suspecter sont les disquettes. Essayez de copier les images sur des disquettes neuves et essayez encore.
Ecrire les fichiers image sur les disquettes
Les fichiers .flp
ne sont
pas des fichiers que vous pouvez copier
directement sur une disquette. Ce sont des
images du contenu complet de disquettes. Cela signifie que
vous ne pouvez pas simplement copier
les fichiers d'un disque vers un autre.
Vous devez utilisez des outils
spécifiques pour écrire directement les images sur
les disquettes.
Si vous créez ces disquettes depuis un ordinateur
fonctionnant sous MS-DOS®/Windows®, alors nous fournissons pour
faire cela un outil appelé fdimage
.
Si vous utilisez les images présentes sur le CDROM, et
que votre lecteur CDROM est E:
,
alors vous devez procéder comme suit:
E:\>
tools\fdimage floppies\boot.flp A:
Répétez cette commande pour chaque fichier
.flp
, en remplaçant la disquette
à chaque fois, en étant sûr de noter sur
les disquettes le nom du fichier copié.
Ajuster la ligne de commande selon
l'endroit où vous avez placé les fichiers
.flp
. Si vous n'avez pas de CDROM,
alors fdimage
peut être
téléchargé de
puis le répertoire
tools
sur le site FTP de
FreeBSD.
Si vous créez les disquettes depuis un système UNIX® (comme par exemple un autre système FreeBSD) vous pouvez utiliser la commande dd(1) pour écrire les fichiers image directement sur les disquettes. Sous FreeBSD, vous lanceriez:
#
dd if=boot.flp of=/dev/fd0
Sous FreeBSD, /dev/fd0
correspond au
premier lecteur de disquettes ( le lecteur
A:
). /dev/fd1
serait
le lecteur B:
, et ainsi de suite.
D'autres variantes d'UNIX® peuvent avoir des noms différents
pour les lecteurs de disquettes, et vous devrez consulter la
documentation du système si besoin est.
Vous êtes maintenant prêt à commencer l'installation de FreeBSD.
Par défaut, le processus d'installation ne modifiera rien sur le(s) disque(s) dur(s) jusqu'à ce que vous voyiez le message suivant.
Last Chance: Are you SURE you want continue the installation? If you're running this on a disk with data you wish to save then WE STRONGLY ENCOURAGE YOU TO MAKE PROPER BACKUPS before proceeding! We can take no responsibility for lost disk contents!
L'installation peut être quittée à tout moment avant l'avertissement final sans changer le contenu du disque dur. Si vous avez mal configuré quelque chose, vous pouvez juste éteindre l'ordinateur avant l'étape finale sans aucun risque.
Commencez avec votre ordinateur éteint.
Allumez l'ordinateur. En démarrant il devrait afficher une option pour entrer dans le menu de configuration du système, ou BIOS, généralement à l'aide des touches F2, F10, Suppr, ou Alt+S. Employez ce qui est indiqué à l'écran. Dans certains cas votre ordinateur peut afficher une image pendant son démarrage. Typiquement, l'appui sur Esc effacera l'image et vous permettra de voir les messages de démarrage.
Trouvez le paramètre qui contrôle à
partir de quel
périphérique le système démarre.
Cela est généralement nommé “Boot
Order“ (ordre de démarrage) et habituellement sous
la forme d'une liste de périphériques, comme
Floppy
, CDROM
,
First Hard Disk
, et ainsi de suite.
Si vous avez dû préparer des disquettes de démarrage, assurez-vous alors que le lecteur de disquettes est sélectionné. Si vous démarrez depuis le CDROM alors vérifiez que c'est celui-ci qui est sélectionné à la place. En cas de doute, vous devriez consulter le manuel fourni avec votre ordinateur, et/ou sa carte mère.
Effectuez les changements, ensuite sauvez et quittez. L'ordinateur devrait maintenant redémarrer.
Si vous avez dû préparer des disquettes de
démarrage, comme décrit dans la
Section 2.3.7, « Préparer les supports de démarrage » alors l'une d'elles sera la
première disquette de démarrage,
probablement celle contenant boot.flp
.
Introduisez cette disquette dans votre lecteur.
Si vous démarrez depuis le CDROM, alors vous devrez allumer votre ordinateur, et insérer le CDROM à la première occasion.
Si votre ordinateur démarre comme à l'accoutumé, et charge le système d'exploitation existant, alors soit:
Les disques (CDROM ou disquette) n'ont pas été insérés assez tôt dans le processus de démarrage. Laissez-les, et essayez de redémarrer votre ordinateur.
Soit les changements du BIOS, plus tôt, n'ont pas fonctionné correctement. Vous devriez refaire cette étape jusqu'à obtenir la bonne option.
Soit votre BIOS ne supporte pas le démarrage à partir du support désiré.
FreeBSD démarrera. Si vous démarrez depuis le CDROM vous verrez un affichage similaire à ceci (information sur la version omise):
Booting from CD-Rom... CD Loader 1.2 Building the boot loader arguments Looking up /BOOT/LOADER... Found Relocating the loader and the BTX Starting the BTX loader BTX loader 1.00 BTX version is 1.01 Console: internal video/keyboard BIOS CD is cd0 BIOS drive C: is disk0 BIOS drive D: is disk1 BIOS 639kB/261120kB available memory FreeBSD/i386 bootstrap loader, Revision 1.1 Loading /boot/defaults/loader.conf /boot/kernel/kernel text=0x64daa0 data=0xa4e80+0xa9e40 syms=[0x4+0x6cac0+0x4+0x88e9d] \
Si vous démarrez depuis une disquette, vous verrez un affichage similaire à ceci (information sur la version omise):
Booting from Floppy... Uncompressing ... done BTX loader 1.00 BTX version is 1.01 Console: internal video/keyboard BIOS drive A: is disk0 BIOS drive C: is disk1 BIOS 639kB/261120kB available memory FreeBSD/i386 bootstrap loader, Revision 1.1 Loading /boot/defaults/loader.conf /kernel text=0x277391 data=0x3268c+0x332a8 | Insert disk labelled "Kernel floppy 1" and press any key...
Suivez ces instructions en retirant la disquette
boot.flp
, puis insérez la disquette
kern1.flp
et enfin appuyez sur
Entrée. Démarrez sur la
première disquette; quand on vous le demande,
insérez les autres disquettes.
Que vous démarriez à partir de disquettes ou de CDROM, le processus de démarrage vous amènera au menu du chargeur FreeBSD:
Attendez dix secondes, ou appuyez sur Entrée.
Commencez avec votre ordinateur éteint.
Allumez votre ordinateur et attendez l'invite de commande du moniteur de démarrage.
Si vous avez dû préparer des disquettes de
démarrage, comme décrit dans la
Section 2.3.7, « Préparer les supports de démarrage » alors l'une d'elles sera la
première disquette de démarrage,
probablement celle contenant boot.flp
.
Introduisez cette disquette dans votre lecteur et tapez les
commandes suivantes pour démarrer la disquette (en
remplaçant le nom de votre lecteur de disquette si
nécessaire):
>>>BOOT DVA0 -FLAGS '' -FILE ''
Si vous démarrez depuis le CDROM, insérez le CDROM dans son lecteur et tapez la commande suivante pour démarrer l'installation (en remplaçant le nom du lecteur de CDROM si nécessaire par celui approprié):
>>>BOOT DKA0 -FLAGS '' -FILE ''
FreeBSD démarrera. Si vous démarrez depuis une disquette, au bout d'un moment vous verrez le message:
Insert disk labelled "Kernel floppy 1" and press any key...
Suivez ces instructions en retirant la disquette
boot.flp
, puis insérez la disquette
kern1.flp
et enfin appuyez sur
Entrée.
Que vous démarriez à partir de disquettes ou du CDROM, le processus de démarrage vous amènera au point suivant:
Hit [Enter] to boot immediately, or any other key for command prompt. Booting [kernel] in 9 seconds... _
Attendez dix secondes, ou appuyez sur Entrée. Cela lancera le menu de configuration du noyau.
La plupart des systèmes SPARC64® sont configurés pour démarrer automatiquement à partir du disque dur. Pour installer FreeBSD, vous devez démarrer à partir du réseau ou à partir d'un CDROM, ce qui nécessitera un passage par le PROM (OpenFirmware).
Pour cela, redémarrez le système, et attendez l'affichage des messages de démarrage. En fonction du modèle, vous devriez voir quelque chose comme ce qui suit:
Sun Blade 100 (UltraSPARC-IIe), Keyboard Present Copyright 1998-2001 Sun Microsystems, Inc. All rights reserved. OpenBoot 4.2, 128 MB memory installed, Serial #51090132. Ethernet address 0:3:ba:b:92:d4, Host ID: 830b92d4.
Si votre système tente de démarrer
à partir du disque dur en cet endroit, vous devrez
alors appuyer sur L1+A
ou Stop+A
sur le clavier, ou envoyer un BREAK
par
l'intermédiaire de la console série (en
utilisant par exemple ~#
sous tip(1)
ou cu(1)) pour obtenir l'invite PROM. Elle ressemble
à ceci:
ok
![]()
ok {0}
C'est l'invite utilisée sur les systèmes avec un seul CPU. | |
C'est l'invite utilisée sur les systèmes SMP, le chiffre indiquant le nombre de CPU actifs. |
En ce point, placez le CDROM dans le lecteur, et
à l'invite PROM, tapez boot
cdrom
.
La dernière centaine de lignes qui a été affichée à l'écran est stockée et peut être relue.
Pour relire le tampon, appuyez sur Arrêt Défil. Cela activera le défilement de l'affichage. Vous pouvez alors utiliser les touches fléchées, ou PageUp et PageDown pour visualiser les résultats. Appuyer à nouveau sur Arrêt Défil pour revenir dans le mode normal.
Faites cela maintenant, pour relire le texte qui a défilé en dehors de l'écran quand le noyau effectuait la détection du matériel. Vous verrez quelque chose de semblable à la Figure 2.2, « Résultats typiques de la détection du matériel », bien que le texte sera différent en fonction des périphériques que vous avez dans votre ordinateur.
avail memory = 253050880 (247120K bytes) Preloaded elf kernel "kernel" at 0xc0817000. Preloaded mfs_root "/mfsroot" at 0xc0817084. md0: Preloaded image </mfsroot> 4423680 bytes at 0xc03ddcd4 md1: Malloc disk Using $PIR table, 4 entries at 0xc00fde60 npx0: <math processor> on motherboard npx0: INT 16 interface pcib0: <Host to PCI bridge> on motherboard pci0: <PCI bus> on pcib0 pcib1:<VIA 82C598MVP (Apollo MVP3) PCI-PCI (AGP) bridge> at device 1.0 on pci0 pci1: <PCI bus> on pcib1 pci1: <Matrox MGA G200 AGP graphics accelerator> at 0.0 irq 11 isab0: <VIA 82C586 PCI-ISA bridge> at device 7.0 on pci0 isa0: <iSA bus> on isab0 atapci0: <VIA 82C586 ATA33 controller> port 0xe000-0xe00f at device 7.1 on pci0 ata0: at 0x1f0 irq 14 on atapci0 ata1: at 0x170 irq 15 on atapci0 uhci0: <VIA 83C572 USB controller> port 0xe400-0xe41f irq 10 at device 7.2 on pci0 usb0: <VIA 83C572 USB controller> on uhci0 usb0: USB revision 1.0 uhub0: VIA UHCI root hub, class 9/0, rev 1.00/1.00, addr 1 uhub0: 2 ports with 2 removable, self powered pci0: <unknown card> (vendor=0x1106, dev=0x3040) at 7.3 dc0: <ADMtek AN985 10/100BaseTX> port 0xe800-0xe8ff mem 0xdb000000-0xeb0003ff ir q 11 at device 8.0 on pci0 dc0: Ethernet address: 00:04:5a:74:6b:b5 miibus0: <MII bus> on dc0 ukphy0: <Generic IEEE 802.3u media interface> on miibus0 ukphy0: 10baseT, 10baseT-FDX, 100baseTX, 100baseTX-FDX, auto ed0: <NE2000 PCI Ethernet (RealTek 8029)> port 0xec00-0xec1f irq 9 at device 10. 0 on pci0 ed0 address 52:54:05:de:73:1b, type NE2000 (16 bit) isa0: too many dependant configs (8) isa0: unexpected small tag 14 orm0; <Option ROM> at iomem 0xc0000-0xc7fff on isa0 fdc0: <NEC 72065B or clone> at port 0x3f0-0x3f5,0x3f7 irq6 drq2 on isa0 fdc0: FIFO enabled, 8 bytes threshold fd0: <1440-KB 3.5” drive> on fdc0 drive 0 atkbdc0: <keyboard controller (i8042)> at port 0x60-0x64 on isa0 atkbd0: <AT Keyboard> flags 0x1 irq 1 on atkbdc0 kbd0 at atkbd0 psm0: <PS/2 Mouse> irq 12 on atkbdc0 psm0: model Generic PS/2 mouse, device ID 0 vga0: <Generic ISA VGA> at port 0x3c0-0c3df iomem 0xa0000-0xbffff on isa0 sc0: <System console> at flags 0x100 on isa0 sc0: VGA <16 virtual consoles, flags-0x300> sio0 at port 0x3f8-0x3ff irq 4 flags 0x10 on isa0 sio0: type 16550A sio1: at port 0x2f8-0x2ff irq3 on isa0 sio1: type 16550A ppc0: <Parallel port> at port 0x378-0x37f irq 7 on isa0 ppc0: SMC-like chipset (ECP/EPP/PS2/NIBBLE) in COMPATIBLE mode ppc0: FIFO with 16/16/15 bytes threshold plip0: <PLIP network interface> on ppbus0 ad0: 8063MB <IBM-DHEA-38451> [16383/16/63] at ata0-master using UDMA33 acd0: CD-RW <LITE-ON LTR-1210B> at ata1-slave PIO4 Mounting root from ufs:/dev/md0c /stand/sysinstall running as init on vty0
Vérifiez les résultats de la détection
soigneusement pour s'assurer que FreeBSD a trouvé tous les
périphériques que vous
attendiez. Si un périphérique n'a pas été
trouvé, il ne sera alors pas affiché.
Un noyau
personnalisé vous permet d'ajouter le support
pour des périphériques qui ne sont pas
présents dans le noyau GENERIC
,
comme les cartes son.
Pour FreeBSD 6.2 et les versions suivantes, après la détection des périphériques, vous verrez l'écran correspondant à la Figure 2.3, « Menu de sélection du pays ». Utilisez les touches fléchées pour choisir un pays, une région, ou un groupe. Appuyez ensuite sur la touche Enter, pour sélectionner votre pays et votre table de clavier. Il est facile de quitter le programme sysinstall et de recommencer à nouveau.
Utilisez les touches fléchées pour sélectionner
dans le menu principal d'installation. Le message suivant apparaîtra:User Confirmation Requested Are you sure you wish to exit? The system will reboot (be sure to remove any floppies/CDs/DVDs from the drives). [ Yes ] No
Le programme d'installation redémarrera à nouveau si le CDROM est resté dans le lecteur et que
est sélectionné.Si vous démarrez à partir de disquettes, il sera
nécessaire
de retirer la disquette boot.flp
avant de
redémarrer.
L'utilitaire sysinstall est l'application d'installation fournie par le projet FreeBSD. C'est une application pour la console et qui est divisée en un certain nombre de menus et d'écrans que vous pouvez utiliser pour configurer et contrôler le processus d'installation.
Le système de menu de sysinstall est contrôlé à l'aide des touches fléchées, Entrée, Tab, Espace et d'autres touches. Une description détaillée de ces touches, et de ce qu'elles font, se trouve dans les informations d'utilisation de sysinstall.
Pour voir ces informations, assurez-vous que l'entrée Figure 2.5, « Sélection de l'entrée Usage dans le menu principal de sysinstall », ensuite appuyez sur Entrée.
est surlignée et que le bouton est sélectionné, comme montré dans laLes instructions sur l'utilisation du système de menu seront affichées. Après les avoir lues, appuyez sur Entrée pour revenir au menu principal.
Depuis le menu principal, sélectionnez Entrée.
avec les touches fléchées et appuyez surCela affichera le menu de documentation.
Il est important de lire la documentation fournie.
Pour voir un document, sélectionnez-le avec les touches fléchées et appuyez sur Entrée. Quand vous avez terminé la lecture d'un document, l'appui sur Entrée vous ramènera au menu de documentation.
Pour revenir au menu principal d'installation, sélectionnez Entrée.
avec les touches fléchées et appuyez surPour changer le type de clavier, utilisez les touches fléchées pour sélectionner Entrée. Ceci est nécessaire seulement si vous utilisez un clavier non-standard ou non-américain.
depuis le menu et appuyez surUne table de clavier différente peut être choisie en sélectionnant l'élément du menu en utilisant les touches fléchées et en appuyant sur Espace. Appuyer à nouveau sur Espace désélectionnera l'élément. Une fois terminé, choisissez en utilisant les touches fléchées et appuyez sur Entrée.
Seule une liste partielle est montrée dans cet exemple. Utiliser Tab sélectionnera la table de clavier par défaut et ramènera au menu principal d'installation.
en appuyant surSélectionner Entrée.
et appuyez surLes valeurs par défaut sont généralement parfaites pour la plupart des utilisateurs et ne nécessitent pas d'être modifiées. Le nom de la version variera en fonction de la version que l'on installe.
La description de l'élément sélectionné apparaîtra en bas de l'écran surlignée en bleu. Notez qu'une des options est
pour réinitialiser toutes les options à leur valeur de départ.Appuyez sur F1 pour lire l'écran d'aide à propos des diverses options.
L'appui sur Q ramènera au menu principal d'installation.
Votre première tâche est d'allouer de l'espace disque à FreeBSD, et labéliser cet espace de sorte que sysinstall puisse le préparer. Afin de faire cela vous devez savoir comment FreeBSD s'attend à trouver l'information sur le disque.
Avant que vous installiez et configuriez FreeBSD sur votre système, il y a un sujet important dont vous devriez être conscient, particulièrement si vous avez plusieurs disques durs.
Dans un PC utilisant un système d'exploitation dépendant du BIOS comme MS-DOS® ou Microsoft® Windows®, le BIOS est capable de modifier l'ordre normal des disques, et le système d'exploitation suivra le changement. Ceci permet à l'utilisateur de démarrer depuis un disque autre que le prétendu “premier disque maître”. C'est particulièrement commode pour les utilisateurs qui ont trouvé que la manière la plus simple et la moins onéreuse de sauvegarder un système est d'acheter un second disque dur identique, et d'exécuter des copies régulières du premier disque vers le second en utilisant Ghost ou XCOPY. Alors, si le premier disque tombe en panne, ou est attaqué par un virus, ou corrompu par un défaut du système d'exploitation, on peut facilement y faire face en demandant au BIOS de permuter logiquement les disques. C'est comme si l'on échangeait les câbles sur les disques, mais sans avoir à ouvrir le boîtier.
Des systèmes plus onéreux avec des contrôleurs SCSI incluent souvent des extensions de BIOS permettant aux disques SCSI d'être réorganisés dans un mode semblable et cela jusqu'à sept disques.
Un utilisateur qui est accoutumé à tirer profit de ces caractéristiques pourra s'étonner quant aux résultats inattendus obtenus sous FreeBSD. FreeBSD n'utilise pas le BIOS, et ne connaît pas “la table logique des disques du BIOS”. Cela peut mener à des situations relativement déconcertantes, particulièrement quand les disques sont physiquement identiques, et que ce sont également des clones au niveau des données.
Quand vous utilisez FreeBSD, veillez à rétablir la numérotation naturelle des disques dans le BIOS, et laissez-là telle quelle. Si vous devez inverser les disques, alors faites-le mais au niveau matériel en ouvrant votre boîtier et en déplaçant les cavaliers et les câbles.
Aucun changement que vous faites à ce niveau de l'installation ne sera écrit sur le disque. Si vous pensez que vous avez fait une erreur et que vous voulez recommencer, vous pouvez utiliser les menus pour quitter sysinstall et essayer encore ou appuyez sur U pour utiliser l'option . Si vous êtes perdu et ne voyez pas comment quitter, vous pouvez toujours éteindre votre ordinateur.
Après avoir choisi de commencer une installation standard sysinstall affichera ce message:
Message In the next menu, you will need to set up a DOS-style ("fdisk") partitioning scheme for your hard disk. If you simply wish to devote all disk space to FreeBSD (overwriting anything else that might be on the disk(s) selected) then use the (A)ll command to select the default partitioning scheme followed by a (Q)uit. If you wish to allocate only free space to FreeBSD, move to a partition marked "unused" and use the (C)reate command. [ OK ] [ Press enter or space ]
Appuyez sur Entrée comme demandé.
On vous affichera alors une liste de tous les disques durs que le noyau
a trouvés durant la détection des
périphériques. La Figure 2.13, « Sélection du disque pour FDisk » présente l'exemple d'un
système avec deux disques IDE. Ils ont été
appelés ad0
et
ad2
.
Vous pourriez vous demander pourquoi
ad1
n'est pas listé ici.
Pourquoi est-il manquant?
Considérez ce qu'il se produirait si vous aviez deux disques
durs IDE, un en tant que maître sur le premier contrôleur
IDE, et un autre en tant que maître sur le second
contrôleur IDE. Si FreeBSD numérotait ces derniers
comme il les a trouvés, en tant
que ad0
et ad1
alors tout devrait fonctionner.
Mais si vous ajoutiez un troisième disque, en tant que
disque esclave sur le premier contrôleur IDE, ce serait
maintenant ad1
, et
l'ad1
précédent deviendrait
ad2
.
Puisque les noms de périphériques
(comme ad1s1a
) sont utilisés pour
trouver les systèmes de fichiers, vous pouvez soudainement
découvrir que certains de vos systèmes de fichiers
n'apparaissent plus correctement, et vous devrez modifier votre
configuration de FreeBSD.
Pour s'affranchir de cela, le noyau peut être
configuré pour nommer les périphériques IDE en
fonction de l'endroit où ils
sont placés, et non pas en fonction de l'ordre dans lequel ils
ont été trouvés. Avec cet arrangement le
disque maître sur le
second contrôleur IDE sera toujours
ad2
, même s'il n'y a aucun disque
ad0
ou
ad1
.
Cette configuration est celle par défaut du noyau de
FreeBSD, c'est pourquoi notre exemple montre
ad0
et ad2
.
La machine sur laquelle furent prises les captures d'écran avait
des disques IDE sur les canaux maîtres de chaque
contrôleur IDE, et aucun disque esclave.
Vous devrez choisir le disque sur lequel vous désirez installer FreeBSD, et ensuite appuyer sur FDisk démarrera, avec un écran semblable à celui montré sur la Figure 2.14, « Partitions Fdisk typiques avant édition ».
.L'affichage de FDisk est séparé en trois parties.
La première partie, occupant les deux premières lignes de l'écran, montre les détails au sujet du disque actuellement sélectionné, dont son nom sous FreeBSD, sa géométrie, et la taille du disque.
La deuxième partie montre les tranches qui sont actuellement
présentes sur le disque, où elles débutent et
se terminent, leur
taille, le nom que leur donne FreeBSD, et leur description et
sous-type. Cette exemple montre deux petites tranches
inutilisées, qui sont les conséquences de l'arrangement du
disque sous PC. Il montre également une grande tranche de type
FAT, qui est presque certainement le lecteur
C:
sous MS-DOS® / Windows®, et une tranche
étendue, qui doit contenir d'autres lecteurs pour MS-DOS® /
Windows®.
La troisième partie affiche les commandes disponibles dans FDisk.
Ce que vous allez faire maintenant dépend de comment vous voulez diviser votre disque.
Si vous voulez utiliser tout le disque pour FreeBSD (ce qui
effacera toutes les autres données sur votre disque quand vous
confirmerez, plus tard dans le processus d'installation, que vous
voulez que sysinstall continue) alors
vous pouvez appuyer sur A, ce qui correspond à
l'option (utiliser
l'intégralité du disque). Les tranches existantes seront
supprimées, et remplacées par une petite zone
étiquetée
unused
(encore une fois, une particularité de
l'organisation des disques sous PC), et ensuite une grande
tranche pour FreeBSD. Si vous faites cela vous devriez
sélectionner la tranche FreeBSD nouvellement
créée en utilisant
les touches fléchées, et appuyer sur
S pour
marquer la tranche comme pouvant être démarrable.
L'écran sera
alors semblable à la Figure 2.15, « Partionnement Fdisk utilisant l'intégralité du
disque ». Notez
le A
dans la colonne
Flags
, qui indique que cette tranche est
active, et sera démarrable.
Si vous supprimez une tranche existante pour faire de la place pour FreeBSD alors vous devriez sélectionner la tranche en utilisant les touches fléchées, et ensuite appuyer sur D. Vous pouvez alors appuyer sur C, on vous demandera la taille de la tranche que vous désirez créer. Entrez la taille requise et appuyez sur Entrée. La valeur par défaut dans cette boîte de dialogue représente la tranche la plus grande possible que vous pouvez créer, qui peut être le plus grand bloc d'espace contiguë non alloué ou la taille de l'intégralité du disque dur.
Si vous avez déjà fait de la place pour FreeBSD (peut-être en utilisant un outil comme PartitionMagic®®) alors vous pouvez appuyer sur C pour créer une nouvelle tranche. Encore une fois, vous serez sollicité pour entrer la taille de la tranche que vous désirez créer.
Une fois terminé, appuyez sur Q. Vos modifications seront sauvegardées dans sysinstall, mais ne seront pas encore inscrites sur le disque.
Vous avez maintenant la possibilité d'installer un gestionnaire de démarrage. En général, vous devriez installer le gestionnaire de démarrage de FreeBSD si:
Vous avez plus d'un disque, et vous avez installé FreeBSD sur un disque autre que le premier.
Vous avez installé FreeBSD à côté d'un autre système d'exploitation sur le même disque, et vous voulez pouvoir choisir de lancer soit FreeBSD soit l'autre système d'exploitation au démarrage de votre ordinateur.
Si FreeBSD sera le seul système d'exploitation sur cette machine, installé sur le premier disque dur, alors le gestionnaire de démarrage
suffira. Sélectionnez si vous utilisez un gestionnaire de démarrage tiers capable de démarrer FreeBSD.Faites votre choix, et appuyez sur Entrée.
L'écran d'aide, obtenu par l'appui sur F1, discute des problèmes qui peuvent être rencontrés quand on essaye de partager un disque entre plusieurs systèmes d'exploitation.
S'il y a plus d'un disque, on reviendra à l'écran de sélection des disques après la sélection du gestionnaire de démarrage. Si vous souhaitez installer FreeBSD sur plus d'un disque, alors vous pouvez choisir un autre disque ici et répéter le processus en utilisant FDisk.
Si vous installez FreeBSD sur un disque différent de votre premier disque, alors le gestionnaire de démarrage de FreeBSD doit être installé sur les deux disques.
La touche Tab permet de basculer entre le dernier disque sélectionné, , et .
Appuyez sur Tab une fois pour basculer sur , ensuite appuyez sur Entrée pour continuer l'installation.
Vous devez maintenant créer des partitions à
l'intérieur de
chaque tranche que vous venez de créer. Rappelez-vous que
chaque partition est représentée par une lettre, depuis
a
jusqu'à h
, et que les
partitions b
, c
, et
d
ont par convention des significations
particulières que vous devriez respecter.
Certaines applications peuvent tirer avantage d'un partionnement particulier, tout spécialement si vous organisez vos partitions sur plus d'un disque. Cependant, pour votre première installation de FreeBSD, vous ne devriez ne pas trop attacher d'importance à la façon dont vous divisez votre disque. Il est plus important que vous installiez FreeBSD et commenciez à apprendre à l'utiliser. Vous pouvez toujours réinstaller FreeBSD pour modifier votre partionnement quand vous serez plus familier avec le système d'exploitation.
Cette organisation présente quatre partitions—une pour l'espace de pagination, et trois pour les systèmes de fichiers.
Partition | Système de fichiers | Taille | Description |
---|---|---|---|
a | / | 512 Mo | C'est le système de fichiers racine. Tous les
autres systèmes de fichiers seront montés sous ce
dernier. 512 Mo est une taille raisonnable pour ce
système de fichiers. Vous ne devrez pas stocker trop de
données dessus, comme une installation habituelle de
FreeBSD prendra environ 128 Mo. La place restante est pour les
données temporaires, et laisse également de
l'espace si les futures version de FreeBSD nécessitent
plus de place dans / |
b | N/A | 2-3 x RAM | L'espace de pagination du système
est placé
sur la partition Si vous avez plus d'un disque alors vous pouvez mettre de l'espace de pagination sur chaque disque. FreeBSD utilisera alors chaque disque pour la pagination, ce qui accélérera le processus de pagination. Dans ce cas calculez la quantité d'espace dont vous avez besoin (e.g., 128 Mo), et divisez-la par le nombre de disques que vous avez (e.g., deux disques) pour obtenir la quantité à mettre sur chaque disque, dans cet exemple, 64 Mo d'espace de pagination par disque. |
e | /var | 256 Mo à 1024nbsp;Mo | Le répertoire /var contient
des fichiers variant constamment; fichiers de traces, et
autre fichiers d'administration. Beaucoup de ces
fichiers sont lus et écrits de façon intensive
durant le
fonctionnement de FreeBSD. Mettre ces fichiers sur un
autre système de fichiers permet à FreeBSD
d'optimiser l'accès à ces fichiers sans affecter
les autres fichiers d'autres répertoires n'ayant pas
les même conditions d'accès. |
f | /usr | Le reste du disque (au moins 2nbsp;Go) | Tous vos autres fichiers seront normalement stockés
dans /usr , et ses
sous-répertoires. |
Les valeurs ci-dessus sont données à titre
d'exemple et ne devraient être utilisées que
par des utilisateurs expérimentés. Les
utilisateurs sont encouragés à utiliser le
partitionnement automatique appelé Auto
Defaults
par l'éditeur de partition de
FreeBSD.
Si vous installez FreeBSD sur plus d'un disque alors vous devez également créer des partitions sur les autres tranches que vous avez configurées. La manière la plus simple est de créer deux partitions sur chaque disque, une pour l'espace de pagination, et une autre pour le système de fichiers.
Partition | Système de fichiers | Taille | Description |
---|---|---|---|
b | N/A | Voir description | Comme déjà discuté,
vous pouvez répartir l'espace de
pagination sur chaque disque. Même si la partition
a est libre, les conventions nous dictent
que l'espace de pagination doit rester sur la partition
b . |
e | /disquen | le reste du disque | Le reste du disque est utilisé en une seule grande
partition. Cela pourrait facilement être la partition
a , au lieu de la partition
e . Cependant, conventionnellement la
partition a sur une tranche est
réservée au système de fichiers racine
(/ ). Vous n'êtes pas obligé
de suivre cette convention mais
sysinstall le fait, et donc
la suivre rendra l'installation plus claire. Vous
pouvez choisir de monter ce système de fichiers
n'importe où; cet exemple suggère que vous les
montiez en tant que répertoires
/disquen ,
où
n est un nombre qui change
pour chaque disque. Mais vous pouvez choisir une autre
organisation si vous le préférez. |
Après avoir choisi votre partitionnement vous pouvez maintenant le créer en utilisant sysinstall. Vous verrez ce message:
Message Now, you need to create BSD partitions inside of the fdisk partition(s) just created. If you have a reasonable amount of disk space (200MB or more) and don't have any special requirements, simply use the (A)uto command to allocate space automatically. If you have more specific needs or just don't care for the layout chosen by (A)uto, press F1 for more information on manual layout. [ OK ] [ Press enter or space ]
Appuyez sur Entrée pour lancer l'éditeur de partition de FreeBSD, appelé Disklabel.
La Figure 2.18, « L'éditeur Disklabel de sysinstall » présente l'affichage que l'on obtient quand on lance pour la première fois Disklabel. L'écran est divisé en trois parties.
Les premières lignes affichent le nom du disque sur lequel
vous êtes en train de travailler, et la tranche qui contient les
partitions que vous êtes en train de créer (à cet
endroit Disklabel nomme cela
Partition name
, nom de partition, plutôt que
le nom slice). Cet écran montre également la
quantité d'espace libre dans la tranche; c'est à
dire l'espace qui a été
mis de côté dans la tranche, et qui n'a pas
été encore attribué
à une partition.
Le centre de l'écran présente les partitions qui ont été créées, le nom du système de fichiers que chaque partition contient, leur taille, et des options concernant la création du système de fichiers.
Le bas de l'écran donne les combinaisons de touches valides dans Disklabel.
Disklabel peut automatiquement créer des partitions pour vous et leur assigner des tailles par défaut. Les tailles par défaut sont déterminées à l'aide d'un algorithme interne basé sur la taille du disque. Essayez cette fonction en appuyant sur A. Vous verrez un affichage semblable à celui donné par la Figure 2.19, « L'éditeur Disklabel de sysinstall en mode automatique ». En fonction de la taille de votre disque, les valeurs par défaut peuvent être ou non appropriées. Cela n'a pas d'importance, car vous n'êtes pas obligé d'accepter ces valeurs.
Le partionnement par défaut assigne
au répertoire /tmp
sa propre partition
plutôt que d'appartenir à la partition
/
. Cela permet d'éviter de remplir la
partition /
avec des fichiers
temporaires.
Si vous décidez de ne pas utiliser les partitions par défaut et vous désirez les remplacer par les vôtres, utilisez les touches fléchées pour sélectionner la première partition, et appuyez sur D pour l'effacer. Répétez cela pour effacer toutes les partitions suggérées.
Pour créer la première partition
(a
, montée en
/
— racine), assurez-vous que la tranche du
disque correcte en haut de l'écran est sélectionnée,
et appuyez sur
C. Une boîte de dialogue s'affichera et vous
demandera la taille de la nouvelle partition (comme montré sur
la Figure 2.20, « Espace libre pour la partition racine »). Vous pouvez entrer
la taille sous la forme du nombre de blocs disque que vous
voulez utiliser, ou sous forme d'un nombre suivi
soit par M
pour mégaoctets,
G
pour gigaoctets, ou soit par
C
pour cylindres.
La taille par défaut proposée créera une partition qui
occupera le reste de la tranche. Si vous utilisez les tailles
de partitions comme décrit dans l'exemple précédent, alors effacez la
valeur proposée en utilisant Backspace,
et ensuite tapez 512M
,
comme présenté sur la Figure 2.21, « Edition de la taille de la partition racine ». Puis appuyez sur .
Après avoir choisi la taille de la partition on vous demandera si cette partition contiendra un système de fichiers ou de l'espace de pagination. La boîte de dialogue est présentée dans la Figure 2.22, « Choisir le type de la partition racine ». Cette première partition contiendra un système de fichiers, vérifiez donc que est sélectionné et appuyez sur Entrée.
Finalement, comme vous créez un système de
fichiers, vous devez indiquer à
Disklabel où le
système de fichiers sera monté.
La boîte de dialogue est
montrée sur la Figure 2.23, « Choisir le point de montage de la partition racine ». Le
point de montage du système de fichiers racine est
/
, tapez donc /
, et
appuyez sur Entrée.
L'affichage sera mis à jour pour montrer la partition
nouvellement créée. Vous devrez répéter
cette procédure pour les
autres partitions. Quand vous créerez la partition de l'espace
de pagination, on ne vous demandera pas de point de montage pour
le système de fichiers, étant donné que les
partitions de pagination ne sont jamais montées.
Quand vous créez la dernière
partition /usr
, vous pouvez laisser la
taille suggérée telle qu'elle, pour utiliser le
reste de la tranche.
Votre dernier écran de l'éditeur DiskLabel de FreeBSD apparaîtra semblable à la Figure 2.24, « Editeur Disklabel de sysinstall », bien que vos valeurs puissent être différentes. Appuyez sur Q pour terminer.
Décider quel ensemble de distribution installer dépendra en grande partie de l'utilisation prévue du système et de la quantité d'espace disque disponible. Les options prédéfinies vont de l'installation la plus petite possible à l'installation de la totalité des éléments disponibles. Ceux qui sont nouveaux à UNIX® et/ou FreeBSD devraient presque certainement choisir une de ces options prédéfinies. Personnaliser un ensemble de distribution est normalement réservé à l'utilisateur plus expérimenté.
Appuyez sur F1 pour plus d'informations sur les options des ensembles de distribution et sur ce qu'ils contiennent. Une fois la lecture de l'aide terminée, l'appui sur Entrée ramènera au menu de sélection des distributions.
Si une interface graphique utilisateur est
désirée alors un
ensemble de distribution qui est précédé par un
X
devra être choisi. La configuration
du serveur X et la sélection d'un environnement de
travail doivent être effectuées après
l'installation de FreeBSD. Plus d'information concernant la
configuration d'un serveur X peut être trouvé
dans le Chapitre 6, Le système X Window.
Xorg est la version d'X11 qui sera installée par défaut.
Si la compilation d'un noyau personnalisé est prévue, sélectionnez une option qui inclut le code source. Pour plus d'information sur l'intérêt d'un noyau personnalisé ou comment compiler un noyau personnalisé voir le Chapitre 9, Configurer le noyau de FreeBSD.
A l'évidence, le système le plus versatile est celui qui inclut tout. S'il y a l'espace disque adéquat, choisissez Figure 2.25, « Choix de l'ensemble de distribution » en utilisant les touches fléchées et appuyez sur Entrée. S'il y a un problème quant à l'espace disque considérez l'utilisation d'une option plus appropriée à la situation. Ne vous tracassez pas au sujet des choix d'ensembles, comme les autres ensembles de distribution peuvent être ajoutés après l'installation.
comme montré sur laAprès le choix de l'ensemble de distribution désiré, l'opportunité d'installer le catalogue des logiciels portés pour FreeBSD se présente. Le catalogue des logiciels portés est une méthode simple et commode pour installer des logiciels. Le catalogue des logiciels portés ne contient pas le code source nécessaire pour compiler le logiciel. A la place, c'est un ensemble de fichiers qui automatise le téléchargement, la compilation et l'installation de logiciels tierce-partie. Le Chapitre 5, Installer des applications: les logiciels pré-compilés et les logiciels portés discute de l'utilisation du catalogue des logiciels portés.
Le programme d'installation ne vérifie pas si vous avez l'espace requis. Sélectionnez cette option uniquement si vous disposez de l'espace disque adéquat. Sous FreeBSD 11.1, le catalogue des logiciels portés occupe environ 440 Mo d'espace disque. Vous pouvez sans risque envisager une plus grande valeur pour les versions de FreeBSD plus récentes.
User Confirmation Requested Would you like to install the FreeBSD ports collection? This will give you ready access to over 24,000 ported software packages, at a cost of around 440 Mo of disk space when "clean" and possibly much more than that if a lot of the distribution tarballs are loaded (unless you have the extra CDs from a FreeBSD CD/DVD distribution available and can mount it on /cdrom, in which case this is far less of a problem). The ports collection is a very valuable resource and well worth having on your /usr partition, so it is advisable to say Yes to this option. For more information on the ports collection & the latest ports, visit: http://www.FreeBSD.org/ports [ Yes ] No
Sélectionnez Entrée pour continuer. Le menu de sélection de l'ensemble de distribution réapparaîtra.
avec les touches fléchées pour installer le catalogue des logiciels portés ou pour passer cette option. Appuyez surSi vous êtes satisfait avec les options, sélectionnez Entrée pour continuer.
avec les touches fléchées, vérifiez que est surligné, et appuyez surSi vous installez à partir d'un CDROM ou DVD, utilisez les touches fléchées pour sélectionner Entrée pour procéder à l'installation.
. Vérifiez que est surligné, puis appuyez surPour les autre méthodes d'installation, sélectionnez l'option appropriée et suivez les instructions.
Appuyez sur F1 pour afficher l'aide en ligne pour le support d'installation. Appuyez sur Entrée pour revenir au menu de sélection du support.
Il y a trois modes d'installation par FTP, vous pouvez choisir parmi: FTP actif, FTP passif, ou par l'intermédiaire d'un proxy HTTP.
Cette option fera que tous les transferts FTP utiliseront le mode “actif”. Cela ne fonctionnera pas à travers un coupe-feu, mais fonctionnera souvent avec de vieux serveurs FTP ne supportant pas le mode passif. Si votre connexion se bloque avec le mode passif (mode par défaut), essayez le mode actif!
Cette option demande à sysinstall d'utiliser le mode “passif” pour toutes les opérations FTP. Cela permet à l'utilisateur de traverser les coupes-feu qui n'acceptent pas les connexions entrantes sur des ports TCP aléatoires.
Cette option demande à sysinstall d'utiliser le protocole HTTP (comme pour un navigateur web) pour se connecter à un proxy pour toutes les opérations FTP. Le proxy traduira toutes les requêtes et les transmettra au serveur FTP. Cela permet aux utilisateurs de traverser les coupes-feu qui n'autorisent pas les connexions FTP, mais offrent un proxy HTTP. Dans ce cas, vous devez préciser le proxy en plus du serveur FTP.
Pour un serveur proxy FTP, vous devriez normalement donner
le nom du serveur que vous désirez comme partie du nom
d'utilisateur, après le signe “@”. Le serveur proxy
“simulera” le serveur réel. Par exemple, en
supposant que vous voulez installer à partir de ftp.FreeBSD.org
, en utilisant le serveur proxy
FTP foo.example.com
, écoutant sur
le port 1234.
Dans ce cas, rendez-vous dans le menu d'options, et fixez le
nom d'utilisateur FTP (“username”) à
ftp@ftp.FreeBSD.org
, et le mot de passe
(“password”) à votre adresse émail.
Comme support
d'installation, vous spécifiez FTP (ou FTP passif, si le proxy
le supporte), et l'URL
ftp://foo.example.com:1234/pub/FreeBSD
.
Puisque le répertoire /pub/FreeBSD
de
ftp.FreeBSD.org
est traduit par le
proxy en foo.example.com
, vous êtes
en mesure d'installer depuis cette machine
(qui ira chercher les fichiers sur ftp.FreeBSD.org
quand l'installation
réclamera des fichiers).
L'installation peut être maintenant effectuée si désirée. C'est également la dernière chance pour annuler l'installation et empêcher l'écriture sur le disque dur.
User Confirmation Requested Last Chance! Are you SURE you want to continue the installation? If you're running this on a disk with data you wish to save then WE STRONGLY ENCOURAGE YOU TO MAKE PROPER BACKUPS before proceeding! We can take no responsibility for lost disk contents! [ Yes ] No
Sélectionnez Entrée pour poursuivre.
et appuyez surLa durée de l'installation variera en fonction de la distribution choisie, du support d'installation, et de la vitesse de l'ordinateur. Une série de messages sera affichée pour indiquer la progression de l'installation.
L'installation est achevée quand le message suivant est affiché:
Message Congratulations! You now have FreeBSD installed on your system. We will now move on to the final configuration questions. For any option you do not wish to configure, simply select No. If you wish to re-enter this utility after the system is up, you may do so by typing: /usr/sbin/sysinstall . [ OK ] [ Press enter or space ]
Appuyez sur Entrée pour poursuivre avec les configurations de post-installation.
Sélectionner Entrée annulera l'installation et aucun changement ne sera fait à votre système. Le message suivant apparaîtra:
et appuyer surMessage Installation complete with some errors. You may wish to scroll through the debugging messages on VTY1 with the scroll-lock feature. You can also choose "No" at the next prompt and go back into the installation menus to retry whichever operations have failed. [ OK ]
Ce message est généré parce que rien n'a été installé. L'appui sur Entrée ramènera au menu principal d'installation pour quitter l'installation.
La configuration de diverses options suit l'installation. Une
option peut être configurée en accédant aux options de
configuration avant de redémarrer le nouveau système
FreeBSD ou après l'installation en utilisant la commande
sysinstall
et en sélectionnant
.
Si vous avez précédemment configuré PPP pour une installation par FTP, cet écran n'apparaîtra pas et peut être configuré plus tard comme décrit ci-dessus.
Pour une information détaillée sur les réseaux locaux et la configuration de FreeBSD en passerelle/routeur référez-vous au chapitre Administration réseau avancée.
User Confirmation Requested Would you like to configure any Ethernet or SLIP/PPP network devices? [ Yes ] No
Pour configurer un périphérique réseau, sélectionnez Entrée. Sinon, sélectionnez pour continuer.
et appuyez surSélectionnez l'interface à configurer avec les touches fléchées et appuyez sur Entrée.
User Confirmation Requested Do you want to try IPv6 configuration of the interface? Yes [ No ]
Dans ce réseau local privé l'actuel protocole Internet (IPv4) était suffisant et Entrée.
a été sélectionné avec les touches fléchées et suivie d'Si vous êtes connecté à une réseau (IPv6), existant avec un serveur RA, alors choisissez Entrée. Cela prendra plusieurs secondes pour rechercher des serveurs RA.
et appuyez surUser Confirmation Requested Do you want to try DHCP configuration of the interface? Yes [ No ]
Si DHCP (“Dynamic Host Configuration Protocol”) n'est pas requis sélectionnez Entrée.
à l'aide des touches fléchées et appuyez surSélectionner dhclient, et en cas de succès, complétera l'information de configuration du réseau automatiquement. Référez-vous à la Section 29.5, « Configuration réseau automatique (DHCP) » pour plus d'information.
exécuteraL'écran de configuration réseau suivant montre la configuration du périphérique Ethernet pour un système qui sera passerelle pour un réseau local.
Utilisez Tab pour choisir les champs d'information et compléter avec l'information appropriée:
Le nom complet de la machine, e.g. k6-2.exemple.com
dans ce cas.
Le nom du domaine auquel appartient votre machine, e.g.
exemple.com
dans le cas présent.
L'adresse IP de l'hôte transmettant les paquets aux destinations non-locales. Vous devez complétez cela seulement si la machine est un noeud sur le réseau. Laissez ce champ vide si la machine est destinée à être la passerelle vers l'Internet pour le réseau. La passerelle (“gateway”) IPv4 est également connue sous le nom de passerelle par défaut ou route par défaut.
L'adresse IP de votre serveur DNS local. Il n'y a pas
de serveur DNS local sur ce réseau local privé aussi
l'adresse IP du serveur DNS du fournisseur d'accès
(208.163.10.2
) fut utilisée.
L'adresse IP employée pour cette interface fut
192.168.0.1
Le bloc d'adresse utilisé pour ce réseau local
est le bloc 192.168.0.0
- 192.168.0.255
) avec un
masque de sous-réseau de 255.255.255.0
.
Toutes options d'ifconfig
spécifiques aux
interfaces que vous voudriez ajouter. Il n'y en avait
aucune dans ce cas-ci.
Utilisez Tab pour sélectionner une fois terminé et appuyez sur Entrée.
User Confirmation Requested Would you like to Bring Up the ed0 interface right now? [ Yes ] No
La sélection de Entrée rendra l'accès réseau de la machine opérationnel. Cependant, cela ne n'accomplit pas grand chose durant l'installation puisque la machine a encore besoin d'être redémarrée.
suivie d'User Confirmation Requested Do you want this machine to function as a network gateway? [ Yes ] No
Si la machine jouera le rôle de passerelle pour le réseau local et transmettra les paquets entre machines alors sélectionnez Entrée. Si la machine est un noeud sur le réseau alors sélectionnez et appuyez sur Entrée pour continuer.
et appuyez surUser Confirmation Requested Do you want to configure inetd and the network services that is provides? Yes [ No ]
Si telnetd ne seront pas activés. Cela signifie que des utilisateurs à distance ne pourront pas se connecter par l'intermédiaire de telnet à cette machine. Les utilisateurs locaux seront toujours en mesure d'accéder à des machines distantes avec telnet.
est sélectionné, divers services tel queCes services peuvent être activés après
l'installation en éditant /etc/inetd.conf
avec votre éditeur
de texte favori. Voir la Section 29.2.1, « Généralités » pour
plus d'information.
Choisissez
si vous souhaitez configurer ces services pendant l'installation. Une confirmation supplémentaire s'affichera:User Confirmation Requested The Internet Super Server (inetd) allows a number of simple Internet services to be enabled, including finger, ftp and telnetd. Enabling these services may increase risk of security problems by increasing the exposure of your system. With this in mind, do you wish to enable inetd? [ Yes ] No
Sélectionnez
pour continuer.User Confirmation Requested inetd(8) relies on its configuration file, /etc/inetd.conf, to determine which of its Internet services will be available. The default FreeBSD inetd.conf(5) leaves all services disabled by default, so they must be specifically enabled in the configuration file before they will function, even once inetd(8) is enabled. Note that services for IPv6 must be seperately enabled from IPv4 services. Select [Yes] now to invoke an editor on /etc/inetd.conf, or [No] to use the current settings. [ Yes ] No
Le choix #
au début
d'une ligne.
Après avoir ajouté les services désirés, l'appui sur Echap affichera un menu qui permettra de quitter et sauver les changements.
User Confirmation Requested Would you like to enable SSH login? Yes [ No ]
Sélectionner sshd(8), le programme « daemon » pour OpenSSH. Cela permettra l'ouverture à distance de sessions sécurisées sur votre machine. Pour plus d'information au sujet d'OpenSSH voir la Section 15.11, « OpenSSH ».
activeraUser Confirmation Requested Do you want to have anonymous FTP access to this machine? Yes [ No ]
Choisir le Entrée permettra toujours aux utilisateurs ayant des comptes avec mot de passe d'utiliser FTP pour accéder à la machine.
par défaut et appuyer surN'importe qui peut accéder à votre machine si vous choisissez d'autoriser les connexions par FTP anonyme. Les implications au niveau de la sécurité devraient être considérées avant d'activer cette option. Pour plus d'information sur la sécurité voir le Chapitre 15, Sécurité.
Pour autoriser le FTP anonyme, utilisez les touches fléchées pour sélectionner Entrée. Une confirmation supplémentaire apparaîtra:
et appuyez surUser Confirmation Requested Anonymous FTP permits un-authenticated users to connect to the system FTP server, if FTP service is enabled. Anonymous users are restricted to a specific subset of the file system, and the default configuration provides a drop-box incoming directory to which uploads are permitted. You must separately enable both inetd(8), and enable ftpd(8) in inetd.conf(5) for FTP services to be available. If you did not do so earlier, you will have the opportunity to enable inetd(8) again later. If you want the server to be read-only you should leave the upload directory option empty and add the -r command-line option to ftpd(8) in inetd.conf(5) Do you wish to continue configuring anonymous FTP? [ Yes ] No
Ce message vous indique que le servec FTP devra
également être activé dans le fichier
/etc/inetd.conf
si vous voulez
autoriser les connexions FTP anonymes, voir la Section 2.10.3, « Configurer les services Internet ». Sélectionnez et
appuyez sur Entrée pour continuer;
l'écran suivant (ou semblable)
apparaîtra:
Utilisez la touche Tab pour choisir les champs d'information et compléter avec l'information appropriée:
L'ID utilisateur que vous voulez affecter à l'utilisateur du FTP anonyme. Tous les fichiers chargés sur le serveur appartiendront à cet ID.
Le groupe auquel appartiendra l'utilisateur du FTP anonyme.
La chaîne de caractères
décrivant cet utilisateur dans le fichier
/etc/passwd
.
L'emplacement où seront conservés les fichiers du FTP anonyme.
L'emplacement où seront stockés les fichiers téléchargés sur le serveur par les utilisateurs du FTP anonyme.
Le répertoire racine du FTP sera placé dans
/var
par défaut. Si vous n'avez pas de
place à cet endroit pour les besoins prévus du FTP, le
répertoire /usr
pourra être
utilisé en
configurant le répertoire racine FTP à
/usr/ftp
.
Quand vous êtes satisfait de ces valeurs, appuyez sur Entrée pour continuer.
User Confirmation Requested Create a welcome message file for anonymous FTP users? [ Yes ] No
Si vous sélectionnez Entrée, un éditeur sera automatiquement lancé vous permettant d'éditer le message.
et appuyez surC'est un éditeur de texte appelé
ee
.
Utilisez les instructions pour modifier le message ou
faites-le plus tard en utilisant l'éditeur de texte de votre
choix. Notez l'emplacement/le nom du fichier au bas de
l'écran.
Appuyez sur Echap et une boîte de dialogue apparaîtra avec l'option sélectionnée. Appuyez sur Entrée pour quitter et continuer. Appuyez à nouveau sur Entrée pour sauvegarder les modifications si vous en avez fait.
Le système de fichiers réseau (NFS) permet le partage de fichiers à travers un réseau. Une machine peut être configurée en serveur, client, ou les deux. Référez-vous à la Section 29.3, « Système de fichiers réseau (NFS) » pour plus d'information.
User Confirmation Requested Do you want to configure this machine as an NFS server? Yes [ No ]
S'il n'y a aucun de besoin de serveur NFS, sélectionnez Entrée.
et appuyez surSi exports
doit être
créé.
Message Operating as an NFS server means that you must first configure an /etc/exports file to indicate which hosts are allowed certain kinds of access to your local file systems. Press [Enter] now to invoke an editor on /etc/exports [ OK ]
Appuyez sur Entrée pour continuer. Un
éditeur de texte sera lancé pour permettre la
création et
l'edition du fichier exports
.
Suivez les instructions pour ajouter les systèmes de fichiers à exporter maintenant ou plus tard en utilisant l'éditeur de texte de votre choix. Notez le nom/l'emplacement au bas de l'écran de l'éditeur.
Appuyez sur Echap et une boîte de dialogue apparaîtra avec l'option sélectionnée. Appuyez sur Entrée pour quitter et continuer.
Ils y a plusieurs options disponibles pour personnaliser la console système.
User Confirmation Requested Would you like to customize your system console settings? [ Yes ] No
Pour visualiser et configurer ces options, sélectionnez Entrée.
et appuyez surUne option généralement utilisée est l'économiseur d'écran. Utilisez les touches fléchées pour sélectionner Entrée.
et appuyez ensuite surSélectionnez l'économiseur d'écran désiré en utilisant les touches fléchées et puis appuyez sur Entrée. Le menu de configuration de la console système réapparaîtra.
L'intervalle de temps par défaut est de 300 secondes. Pour changer cet intervalle de temps, sélectionnez Entrée. Une boîte de dialogue apparaîtra:
à nouveau. Au menu de configuration de l'économiseur d'écran, sélectionnez en utilisant les touches fléchées et appuyez surLa valeur peut être changée, ensuite sélectionnez Entrée pour retourner au menu de configuration de la console système.
et appuyez surEn sélectionnant Entrée on poursuivra avec les options de post-installation.
et en appuyant surRégler le fuseau horaire sur votre machine lui permettra de corriger automatiquement tout changement horaire régional et d'exécuter d'autres fonctions liées au fuseau horaire correctement.
L'exemple présenté est pour une machine située dans le fuseau horaire oriental des Etats-Unis. Vos choix changeront en fonction de votre position géographique.
User Confirmation Requested Would you like to set this machine's time zone now? [ Yes ] No
Sélectionnez Entrée pour régler le fuseau horaire.
et appuyez surUser Confirmation Requested Is this machine's CMOS clock set to UTC? If it is set to local time or you don't know, please choose NO here! Yes [ No ]
Sélectionnez Entrée.
ou en fonction de la configuration de l'horloge de la machine et appuyez surLa région appropriée est sélectionnée en utilisant les touches fléchées, puis en appuyant sur Entrée.
Sélectionnez le pays approprié en utilisant les touches fléchées et appuyez sur Entrée.
Le fuseau horaire approprié est sélectionné en utilisant les touches fléchées et en appuyant sur Entrée.
Confirmation Does the abbreviation 'EDT' look reasonable? [ Yes ] No
Confirmez que l'abréviation pour le fuseau horaire est correcte. Si cela semble bon, appuyez sur Enter pour continuer avec la configuration de post-installation.
User Confirmation Requested Would you like to enable Linux binary compatibility? [ Yes ] No
La sélection de Entrée permettra d'exécuter des logiciels Linux sous FreeBSD. L'installation ajoutera les logiciels pré-compilés appropriés pour la compatibilité Linux.
et l'appui surSi l'on installe par FTP, la machine devra être connectée à l'Internet. Parfois un site FTP distant n'aura pas tous les ensembles de distributions comme la compatibilité binaire Linux. Cela peut être installé plus tard si nécessaire.
Cette option vous permettra de copier-coller du texte dans la console et les programmes utilisateur avec une souris 3 boutons. Si vous utilisez une souris 2 boutons, référez-vous à la page de manuel moused(8), après l'installation pour des détails sur l'émulation du troisième bouton. Cet exemple décrit la configuration d'une souris non-USB (comme une souris PS/2 ou sur port COM):
User Confirmation Requested Does this system have a PS/2, serial, or bus mouse? [ Yes ] No
Sélectionnez Entrée.
pour une souris PS/2 ou série, ou pour une souris USB et appuyez surUtilisez les touches fléchées pour sélectionner Entrée.
et appuyez surLa souris utilisée dans cet exemple est de type PS/2, aussi la valeur par défaut Entrée pour quitter ce menu.
était appropriée. Pour changer le protocole, utilisez les touches fléchées pour sélectionner une autre option. Vérifiez que est surligné puis appuyez surUtilisez les touches fléchées pour sélectionner Entrée.
et appuyez surCe système avait une souris PS/2, aussi la valeur par défaut Entrée.
était appropriée. Pour changer le port, utilisez les touches fléchées et puis appuyez surFinalement, utilisez les touches fléchées pour sélectionner Entrée pour activer et tester le gestionnaire de la souris.
, et appuyez surDéplacez la souris sur l'écran et vérifiez que le curseur répond correctement. Si c'est le cas, sélectionnez Enter. Si ce n'est pas le cas, la souris n'a pas été configurée correctement — sélectionnez et essayez d'utiliser des options de configuration différentes.
et appuyez surSélectionnez Entrée pour continuer la configuration de post-installation.
avec les touches fléchées et appuyez surLes “packages” sont des logiciels pré-compilés et sont une manière commode d'installer des programmes.
L'installation d'un logiciel pré-compilé est
présenté comme illustration.
Des logiciels pré-compilés supplémentaires
peuvent être également ajoutés à ce
moment-là si désiré. Après
l'installation sysinstall
peut être
utilisé pour ajouter des logiciels pré-compilés
supplémentaires.
User Confirmation Requested The FreeBSD package collection is a collection of hundreds of ready-to-run applications, from text editors to games to WEB servers and more. Would you like to browse the collection now? [ Yes ] No
La sélection de Entrée seront suivis par les écrans de sélection des logiciels pré-compilés:
et l'appui surSeuls les logiciels du support d'installation sont disponibles pour être installés à n'importe quel moment.
Tous les logiciels disponibles seront affichés si Entrée.
est sélectionné ou vous pouvez choisir une catégorie particulière. Faites votre sélection en utilisant les touches fléchées puis appuyez surUn menu s'affichera en montrant tous les logiciels pré-compilés disponibles pour la catégorie sélectionnée:
L'interpréteur de commande bash apparaît sélectionné. Choisissez autant de logiciels que désiré en les surlignant et en appuyant sur la touche Espace. Une courte description de chaque logiciel apparaîtra dans le coin inférieur gauche de l'écran.
En appuyant sur la touche Tab on basculera entre le dernier logiciel pré-compilé, , et .
Quand vous avez fini de marquer les logiciels pré-compilés pour l'installation, appuyez sur Tab une nouvelle fois pour basculer sur et appuyez sur Entrée pour revenir au menu de sélection des logiciels pré-compilés.
Les touches fléchées gauche et droite basculeront également entre Entrée pour retourner au menu de sélection des logiciels pré-compilés.
et . Cette méthode peut être utilisée pour sélectionner et ensuite appuyer surUtilisez la touche Tab et les touches fléchées pour sélectionner et appuyez sur Entrée. Vous devrez alors confirmer que vous voulez installer les logiciels pré-compilés:
Sélectionner Entrée lancera l'installation des logiciels. Des messages d'installation apparaîtront jusqu'à la fin de l'installation. Prenez note des éventuels messages d'erreur.
et l'appui surLa configuration se poursuit après que les logiciels pré-compilés soient installés. Si vous ne choisissez aucun logiciel, et souhaitez retourner à la configuration finale, sélectionnez
.Vous devriez ajouter au moins un utilisateur pendant
l'installation de sorte que vous puissiez utiliser le système
sans être attaché en tant que root
.
La partition racine est généralement petite et utiliser
des applications en tant que root
peut
rapidement la remplir. Un plus grand danger est signalé
ci-dessous:
User Confirmation Requested Would you like to add any initial user accounts to the system? Adding at least one account for yourself at this stage is suggested since working as the "root" user is dangerous (it is easy to do things which adversely affect the entire system). [ Yes ] No
Sélectionnez Entrée pour continuer avec l'ajout d'un utilisateur.
et appuyez surSélectionnez Entrée.
avec les touches fléchées et appuyez surLes descriptions suivantes apparaîtront dans la partie inférieure de l'écran au fur et à mesure que les éléments seront sélectionnés avec Tab pour aider dans l'entrée des informations nécessaires:
L'identifiant du nouvel utilisateur (obligatoire).
L'identifiant numérique pour cet utilisateur (laisser tel quel pour le choix automatique).
Le nom du groupe pour cet utilisateur (laisser tel quel pour le choix automatique).
Le mot de passe pour cet utilisateur (compléter ce champ avec précaution!).
Le nom complet de l'utilisateur (commentaire).
Les groupes auxquels appartient l'utilisateur (i.e. dont il a les droits accès).
Le répertoire de l'utilisateur (laisser tel quel pour le choix automatique).
L'interpréteur de commande de l'utilisateur (laisser
tel quel pour le choix automatique, i.e.
/bin/sh
).
On a changé l'interpréteur de commande
/bin/sh
pour
/usr/local/bin/bash
afin d'utiliser
bash qui a été installé
précédemment sous forme de logiciel
pré-compilé. N'essayez pas d'utiliser un
interpréteur de commande qui n'existe pas ou vous ne serez pas
en mesure d'ouvrir de session. L'interpréteur de
commande le plus commun dans le monde BSD est
l'interpréteur C shell, qui peut être
spécifié à l'aide de
/bin/tcsh
.
L'utilisateur a aussi été ajouté au groupe
wheel
pour qu'il puisse devenir
super-utilisateur avec les privilèges de
root
.
Quand vous êtes satisfait, appuyez sur
et le menu de gestion des utilisateurs et des groupes réapparaîtra:Des groupes peuvent également être ajoutés
à ce moment si des besoins spécifiques sont connus.
Sinon, cela pourra être
fait en utilisant sysinstall
quand
l'installation sera achevée.
Quand vous en avez terminé avec l'ajout d'utilisateurs, sélectionnez Entrée pour continuer l'installation.
avec les touches fléchées et appuyez surMessage Now you must set the system manager's password. This is the password you'll use to log in as "root". [ OK ] [ Press enter or space ]
Appuyez sur Entrée pour définir le
mot de passe de root
.
Le mot de passe devra être saisi deux fois correctement. Inutile de dire, que vous devez vous assurer d'avoir un moyen de retrouver le mot de passe si vous l'oubliez. Notez que le mot de passe que vous taperez ne s'affichera pas, il ne sera pas non plus remplacé par des astérisques.
New password: Retype new password :
L'installation continuera après que le mot de passe ait été entré avec succès.
Si vous devez configurer des services
réseau supplémentaires ou toute autre
configuration, vous pouvez le faire à ce moment-là
ou après l'installation en
utilisant sysinstall
.
User Confirmation Requested Visit the general configuration menu for a chance to set any last options? Yes [ No ]
Sélectionnez Entrée pour retourner au menu principal d'installation.
avec les touches fléchées et appuyez surSélectionnez Entrée. On vous demandera de confirmer votre désir de quitter l'installation:
avec les touches fléchées et appuyez surUser Confirmation Requested Are you sure you wish to exit? The system will reboot (be sure to remove any floppies/CDs/DVDs from the drives). [ Yes ] No
Sélectionnez
et retirez la disquette si vous avez démarré depuis le lecteur de disquette. Le lecteur de CDROM est verrouillé jusqu'au redémarrage de la machine. Le lecteur de CDROM est alors déverrouillé et le CDROM peut être retiré du lecteur (rapidement).Le système redémarrera aussi faites attention à tout message d'erreur qui pourrait apparaître, voir la Section 2.10.16, « Démarrage de FreeBSD » pour plus de détails.
La configuration des services réseaux peut être une tâche intimidante pour les nouveaux utilisateurs s'ils ne possèdent pas de connaissances dans ce domaine. L'accès réseau, y compris l'Internet, est un élément essentiel de tout système d'exploitation moderne, c'est le cas de FreeBSD; il en résulte, qu'il est très utile de comprendre un peu les capacités réseau étendues de FreeBSD. Effectuer cette configuration lors de l'installation garantira que les utilisateurs ont une compréhension des divers services qui leur sont disponibles.
Les services réseaux sont des programmes qui
acceptent des entrées depuis n'importe quel endroit du
réseau. De nombreux efforts sont fait pour s'assurer
que ces programmes ne feront rien de “nocif”.
Malheureusement, les programmeurs ne sont pas parfait et par
le passé il y a eu des cas où des bogues dans
les services réseaux ont été
exploités par des personnes malveillantes pour faire de
mauvaises choses. Il est donc important que vous n'activiez
que les services dont vous avez besoin. Dans le doute, il
vaut mieux que vous n'activiez pas un service réseau
avant que vous ne vous rendiez compte que vous en avez
réellement besoin. Vous pouvez toujours l'activer plus
tard en relançant sysinstall
ou en utilisant les options fournies par le fichier
/etc/rc.conf
.
Sélectionner
fera apparaître un menu similaire au suivant:La première option, Section 2.10.1, « Configuration réseau », aussi cette option peut être ignorée sans risque.
, a été précédemment abordée dans laLa sélection de l'option
ajoute le support de l'utilitaire de montage automatique BSD. Il est généralement employé en conjonction avec le protocole NFS (voir plus bas) pour monter automatiquement les systèmes de fichiers distants. Aucune configuration particulière n'est ici nécessaire.La ligne suivante est l'option
. Quand elle est sélectionnée, un menu s'affichera pour que vous puissiez saisir les paramètres spécifiques à AMD. Le menu affiche déjà un ensemble d'options par défaut:-a /.amd_mnt -l syslog /host /etc/amd.map /net /etc/amd.map
L'option -a
fixe l'emplacement de
montage par défaut qui est ici
/.amd_mnt
. L'option
-l
spécifie le fichier journal par
défaut, cependant quand syslogd
est
utilisé toutes les traces seront envoyées au
“daemon” gérant les journaux
systèmes. Le répertoire /host
est employé pour
monter un système de fichiers exporté par une
machine distante, tandis que le répertoire /net
est utilisé pour
monter un système de fichiers exporté à
partir d'une adresse IP. Le fichier
/etc/amd.map
définit les options
par défaut pour les exportations
AMD.
L'option
autorise les connexions FTP anonymes. Sélectionnez cette option pour faire de la machine un serveur FTP anonyme. Soyez cependant conscient des risques de sécurité impliqués avec cette option. Un autre menu sera affiché pour expliquer les risques au niveau de la sécurité et la configuration en détail.Le menu de configuration
paramétrera la machine pour agir en passerelle comme expliqué précédemment. Cela peut être utilisé pour désactiver l'option si vous l'avez sélectionné accidentellement durant le processus d'installation.L'option inetd(8) comme exposé plus haut.
peut être utilisée pour configurer ou complètement désactiver le “daemon”L'option
est employée pour configurer l'agent de transfert du courrier électronique (“MTA”) par défaut du système. Choisir cette option fera afficher le menu suivant:On vous propose ici un choix de MTA à installer et à utiliser par défaut. Un MTA n'est ni plus ni moins qu'un serveur de courrier électronique qui délivre le courrier électronique aux utilisateurs sur le système ou sur l'Internet.
Sélectionner sendmail qui est celui par défaut sous FreeBSD. L'option fera en sorte que sendmail soit le MTA par défaut, mais désactivera sa capacité à recevoir du courrier électronique en provenance de l'Internet. Les autres options, et agissent de façon similaire à . Dans les deux cas le courrier électronique sera également distribué; cependant, certains utilisateurs, préfèrent ces alternatives au MTA sendmail.
installera le serveurAprès la sélection d'un MTA, ou avoir choisi de ne pas sélectionner de MTA, le menu de configuration du réseau apparaîtra avec l'option suivante qui est
.L'option Section 29.3, « Système de fichiers réseau (NFS) » pour plus d'informations sur la configuration du client et du serveur.
configurera le système pour communiquer avec un serveur via NFS. Un serveur NFS rend disponible à d'autres serveurs des systèmes de fichiers par l'intermédiaire du protocole NFS. Si c'est une machine indépendante, cette option peut rester désactivée. Ce système peut demander plus de configuration ultérieurement, consultez laSous cette option se trouve l'option
, vous permettant de configurer le système comme serveur NFS. Ceci ajoute l'information nécessaire pour démarrer les services d'appel de procédures distantes (RPC). Les RPC sont utilisées pour coordonner les connexions entre machines et programmes.L'option suivante est
, qui traite de la synchronisation de l'horloge. Quand cette option est sélectionnée, un menu semblable au suivant apparaît:A partir de ce menu, sélectionnez le serveur le plus proche de chez vous. En choisir un proche rendra la synchronisation plus précise qu'avec un serveur éloigné qui pourra présenter plus de délais dans la connexion.
L'option suivante est la sélection de PCNFSD. Cette option installera le paquetage net/pcnfsd. C'est un programme très utile qui fournit des services d'authentification pour les systèmes qui sont dans l'incapacité de fournir leur propre service d'authentification, comme le système d'exploitation MS-DOS® de Microsoft.
Maintenant vous devez faire défiler l'écran vers le bas pour voir les autres option:
Les utilitaires rpcbind(8), rpc.statd(8), et
rpc.lockd(8) sont utilisés pour les appels de
procédures distantes (RPC).
L'utilitaire rpcbind
gère la
communication entre serveurs et clients
NFS, et est nécessaire aux serveurs
NFS pour fonctionner correctement. Le
“daemon” rpc.statd
interagit avec le “daemon”
rpc.statd d'autres machines pour
fournir une possibilité de surveiller l'état des
communications. Le rapport est généralement
conservé dans le fichier
/var/db/statd.status
. La dernière
option proposée ici est l'option
, qui, quand elle est
sélectionnée, fournira des services de
verrouillage des fichiers. Cela est habituellement
utilisé avec rpc.statd pour
surveiller quelles machines demandent des verrous et la
fréquence de ces demandes. Alors que ces options sont
parfaites pour le déboguage, elles ne sont pas
nécessaires pour le bon fonctionnement des serveurs et
clients NFS.
En parcourant la liste, l'option suivante est
routed(8)
gère les tables de routage réseau, repère
les routeurs multicast, et fournit sur demande une copie des
tables de routage à toute machine connectée sur
le réseau. Ceci est principalement utilisé pour
les machines jouant le rôle de passerelle pour le
réseau local. Quand cette option est
sélectionnée, un menu apparaîtra demandant
l'emplacement par défaut de l'utilitaire. Cet
emplacement par défaut est déjà
défini pour vous, et peut être acquitté
avec la touche Entrée. Vous sera
alors présenté un nouveau menu, demandant cette
fois les paramètres à passer à
routed. Par défaut:
-q
qui devrait apparaître sur
l'écran.
La ligne suivante est l'option
rwhod(8) à l'initialisation du système.
L'utilitaire rwhod
diffuse les messages
système sur le réseau
régulièrement, ou les collecte quand il est dans
le mode “consumer”. Plus d'informations peuvent
être obtenues dans les pages de manuel ruptime(1)
et rwho(1).
L'option suivante dans la liste est le “daemon” sshd(8). C'est le serveur de connexions sécurisées pour OpenSSH et est hautement recommandé à la place de telnet et des serveurs FTP. Le serveur sshd est employé pour créer une connexion sécurisée d'une machine vers une autre en utilisant des connexions cryptées.
Enfin, il y a l'option
. Celle-ci active les extensions TCP comme définies dans les RFC 1323 et RFC 1644. Alors que cela peut sur certaines machines rendre les connexions plus rapides, cela peut également être à l'origine de pertes de connexion. Cette option n'est pas recommandée pour les serveurs, mais peut être bénéfique pour les machines individuelles.Une fois que vous avez configuré les services réseaux, vous pouvez remonter l'écran jusqu'à la toute première option qui est sysinstall en sélectionnant deux fois à suite puis .
et poursuivre avec la section de configuration suivante ou tout simplement quitterSi tout s'est bien passé, vous verrez des messages défiler à l'écran et vous arriverez à l'invite de session. Vous pouvez visualiser ces messages en appuyant sur Arrêt-défil et en utilisant les touches PgUp et PgDn. En appuyant à nouveau sur Arrêt-défil on retournera à l'invite.
L'intégralité des messages peut de pas être
affichée (limitation du tampon) mais peut être
visualisée depuis la ligne
de commande après l'ouverture d'une session en tapant
dmesg
à l'invite.
Attachez-vous au système en utilisant le nom d'utilisateur
et le mot de passe définis durant l'installation (rpratt
, dans
cet exemple). Evitez d'ouvrir des sessions en tant que
root
excepté quand cela est
nécessaire.
Messages de démarrage typiques (information sur la version omise):
Copyright (c) 1992-2002 The FreeBSD Project. Copyright (c) 1979, 1980, 1983, 1986, 1988, 1989, 1991, 1992, 1993, 1994 The Regents of the University of California. All rights reserved. Timecounter "i8254" frequency 1193182 Hz CPU: AMD-K6(tm) 3D processor (300.68-MHz 586-class CPU) Origin = "AuthenticAMD" Id = 0x580 Stepping = 0 Features=0x8001bf<FPU,VME,DE,PSE,TSC,MSR,MCE,CX8,MMX> AMD Features=0x80000800<SYSCALL,3DNow!> real memory = 268435456 (262144K bytes) config> di sn0 config> di lnc0 config> di le0 config> di ie0 config> di fe0 config> di cs0 config> di bt0 config> di aic0 config> di aha0 config> di adv0 config> q avail memory = 256311296 (250304K bytes) Preloaded elf kernel "kernel" at 0xc0491000. Preloaded userconfig_script "/boot/kernel.conf" at 0xc049109c. md0: Malloc disk Using $PIR table, 4 entries at 0xc00fde60 npx0: <math processor> on motherboard npx0: INT 16 interface pcib0: <Host to PCI bridge> on motherboard pci0: <PCI bus> on pcib0 pcib1: <VIA 82C598MVP (Apollo MVP3) PCI-PCI (AGP) bridge> at device 1.0 on pci0 pci1: <PCI bus> on pcib1 pci1: <Matrox MGA G200 AGP graphics accelerator> at 0.0 irq 11 isab0: <VIA 82C586 PCI-ISA bridge> at device 7.0 on pci0 isa0: <ISA bus> on isab0 atapci0: <VIA 82C586 ATA33 controller> port 0xe000-0xe00f at device 7.1 on pci0 ata0: at 0x1f0 irq 14 on atapci0 ata1: at 0x170 irq 15 on atapci0 uhci0: <VIA 83C572 USB controller> port 0xe400-0xe41f irq 10 at device 7.2 on pci0 usb0: <VIA 83C572 USB controller> on uhci0 usb0: USB revision 1.0 uhub0: VIA UHCI root hub, class 9/0, rev 1.00/1.00, addr 1 uhub0: 2 ports with 2 removable, self powered chip1: <VIA 82C586B ACPI interface> at device 7.3 on pci0 ed0: <NE2000 PCI Ethernet (RealTek 8029)> port 0xe800-0xe81f irq 9 at device 10.0 on pci0 ed0: address 52:54:05:de:73:1b, type NE2000 (16 bit) isa0: too many dependant configs (8) isa0: unexpected small tag 14 fdc0: <NEC 72065B or clone> at port 0x3f0-0x3f5,0x3f7 irq 6 drq 2 on isa0 fdc0: FIFO enabled, 8 bytes threshold fd0: <1440-KB 3.5" drive> on fdc0 drive 0 atkbdc0: <keyboard controller (i8042)> at port 0x60-0x64 on isa0 atkbd0: <AT Keyboard> flags 0x1 irq 1 on atkbdc0 kbd0 at atkbd0 psm0: <PS/2 Mouse> irq 12 on atkbdc0 psm0: model Generic PS/2 mouse, device ID 0 vga0: <Generic ISA VGA> at port 0x3c0-0x3df iomem 0xa0000-0xbffff on isa0 sc0: <System console> at flags 0x1 on isa0 sc0: VGA <16 virtual consoles, flags=0x300> sio0 at port 0x3f8-0x3ff irq 4 flags 0x10 on isa0 sio0: type 16550A sio1 at port 0x2f8-0x2ff irq 3 on isa0 sio1: type 16550A ppc0: <Parallel port> at port 0x378-0x37f irq 7 on isa0 ppc0: SMC-like chipset (ECP/EPP/PS2/NIBBLE) in COMPATIBLE mode ppc0: FIFO with 16/16/15 bytes threshold ppbus0: IEEE1284 device found /NIBBLE Probing for PnP devices on ppbus0: plip0: <PLIP network interface> on ppbus0 lpt0: <Printer> on ppbus0 lpt0: Interrupt-driven port ppi0: <Parallel I/O> on ppbus0 ad0: 8063MB <IBM-DHEA-38451> [16383/16/63] at ata0-master using UDMA33 ad2: 8063MB <IBM-DHEA-38451> [16383/16/63] at ata1-master using UDMA33 acd0: CDROM <DELTA OTC-H101/ST3 F/W by OIPD> at ata0-slave using PIO4 Mounting root from ufs:/dev/ad0s1a swapon: adding /dev/ad0s1b as swap device Automatic boot in progress... /dev/ad0s1a: FILESYSTEM CLEAN; SKIPPING CHECKS /dev/ad0s1a: clean, 48752 free (552 frags, 6025 blocks, 0.9% fragmentation) /dev/ad0s1f: FILESYSTEM CLEAN; SKIPPING CHECKS /dev/ad0s1f: clean, 128997 free (21 frags, 16122 blocks, 0.0% fragmentation) /dev/ad0s1g: FILESYSTEM CLEAN; SKIPPING CHECKS /dev/ad0s1g: clean, 3036299 free (43175 frags, 374073 blocks, 1.3% fragmentation) /dev/ad0s1e: filesystem CLEAN; SKIPPING CHECKS /dev/ad0s1e: clean, 128193 free (17 frags, 16022 blocks, 0.0% fragmentation) Doing initial network setup: hostname. ed0: flags=8843<UP,BROADCAST,RUNNING,SIMPLEX,MULTICAST> mtu 1500 inet 192.168.0.1 netmask 0xffffff00 broadcast 192.168.0.255 inet6 fe80::5054::5ff::fede:731b%ed0 prefixlen 64 tentative scopeid 0x1 ether 52:54:05:de:73:1b lo0: flags=8049<UP,LOOPBACK,RUNNING,MULTICAST> mtu 16384 inet6 fe80::1%lo0 prefixlen 64 scopeid 0x8 inet6 ::1 prefixlen 128 inet 127.0.0.1 netmask 0xff000000 Additional routing options: IP gateway=YES TCP keepalive=YES routing daemons:. additional daemons: syslogd. Doing additional network setup:. Starting final network daemons: creating ssh RSA host key Generating public/private rsa1 key pair. Your identification has been saved in /etc/ssh/ssh_host_key. Your public key has been saved in /etc/ssh/ssh_host_key.pub. The key fingerprint is: cd:76:89:16:69:0e:d0:6e:f8:66:d0:07:26:3c:7e:2d root@k6-2.example.com creating ssh DSA host key Generating public/private dsa key pair. Your identification has been saved in /etc/ssh/ssh_host_dsa_key. Your public key has been saved in /etc/ssh/ssh_host_dsa_key.pub. The key fingerprint is: f9:a1:a9:47:c4:ad:f9:8d:52:b8:b8:ff:8c:ad:2d:e6 root@k6-2.example.com. setting ELF ldconfig path: /usr/lib /usr/lib/compat /usr/X11R6/lib /usr/local/lib a.out ldconfig path: /usr/lib/aout /usr/lib/compat/aout /usr/X11R6/lib/aout starting standard daemons: inetd cron sshd usbd sendmail. Initial rc.i386 initialization:. rc.i386 configuring syscons: blank_time screensaver moused. Additional ABI support: linux. Local package initilization:. Additional TCP options:. FreeBSD/i386 (k6-2.example.com) (ttyv0) login: rpratt Password:
La génération des clés RSA et DSA peut prendre du temps sur les machines lentes. Cela ne se produit qu'au premier démarrage d'une nouvelle installation. Les démarrages suivants seront plus rapides.
Si le serveur X a été configuré et
l'environnement de travail par défaut choisi, il peut
être lancé en tapant
startx
sur la ligne de commande.
Une fois la procédure d'installation terminée, vous serez en mesure de démarrer FreeBSD en tapant quelque chose comme ceci à l'invite SRM:
>>>BOOT DKC0
Cela demande au firmware de démarrer sur le disque indiqué. Pour faire démarrer FreeBSD automatiquement dans le futur, utilisez ces commandes:
>>>
SET BOOT_OSFLAGS A
>>>
SET BOOT_FILE ''
>>>
SET BOOTDEF_DEV DKC0
>>>
SET AUTO_ACTION BOOT
Les messages de démarrage seront semblables (mais pas identiques) à ceux produits par le démarrage de FreeBSD sur i386™.
Il est important d'arrêter proprement le système
d'exploitation. N'appuyez pas directement sur votre bouton de
marche-arrêt. Tout d'abord, devenez super-utilisateur en tapant
su
sur la ligne de commande et en entrant le
mot de passe de root
. Cela ne fonctionnera
que si l'utilisateur est membre du groupe
wheel
. Sinon, ouvrez une session en tant
que root
et utilisez shutdown -h
now
.
The operating system has halted. Please press any key to reboot.
On peut arrêter la machine sans risques après la que commande d'arrêt ait été effectuée et que le message “Please press any key to reboot” (Veuillez appuyez sur une touche pour redémarrer) apparaît. Si une touche est enfoncée plutôt que d'arrêter l'ordinateur, le système redémarrera.
Vous pouvez également utiliser la combinaison de touches Ctrl+Alt+Suppr, cependant cela n'est pas recommandé pour une utilisation normale.
La section suivante couvre le dépannage de base de l'installation, les problèmes courants qui ont été rapportés. Il y a aussi un ensemble de questions-réponses pour les personnes désirant un double démarrage FreeBSD et MS-DOS® ou Windows®.
En raison des nombreuses limitations de l'architecture PC, il est impossible que la détection du matériel soit à 100% fiable, cependant, il y a quelques petites choses que vous pouvez faire si cela échoue.
Vérifiez la liste du matériel supporté pour votre version de FreeBSD pour être sûr que votre matériel est bien supporté.
Si votre matériel est supporté et que vous
expérimentez
toujours des blocages ou autres problèmes, vous devrez
compiler un noyau
personnalisé. Cela permettra d'ajouter le
support pour les périphériques qui ne sont pas
présent dans le noyau GENERIC
. Le
noyau présent sur les disques de démarrage est
configuré de telle façon qu'il supposera que la
plupart des périphériques seront dans leur
configuration d'usine en termes d'IRQs, d'adresses d'E/S, et
canaux de DMA. Si votre matériel a été
reconfiguré vous devrez très probablement
éditer le fichier de configuration du noyau et de le
recompiler pour indiquer à FreeBSD où
trouver les choses.
Il est également possible que la détection d'un périphérique absent provoque plus tard l'échec de la détection d'un périphérique présent. Dans ce cas, les pilotes de périphériques conflictuels devraient être désactivés.
Quelques problèmes d'installation peuvent être évités ou allégés en mettant à jour le firmware de divers composants matériels, en particulier la carte mère. Le firmware de la carte mère peut également être désigné par le terme BIOS et la plupart des constructeurs de cartes mères ou d'ordinateur ont un site web où peuvent être trouvées les mises à jour et les informations de mises à jour.
La plupart des fabricants déconseillent fortement de mettre à jour le BIOS de la carte mère à moins d'avoir une bonne raison de le faire, ce qui pourrait probablement être une mise à jour critique si l'on peut dire. Le processus de mise à jour peut mal se passer, causant des dommages permanents au circuit contenant le BIOS.
De nombreux utilisateurs veulent installer FreeBSD sur des
PCs qui fonctionnent sous un système d'exploitation de Microsoft®.
Dans ce cas, FreeBSD dispose d'un utilitaire connu sous le nom de
FIPS. Cette utilitaire peut
être trouvé dans le répertoire
tools
du CD-ROM d'installation, ou
téléchargé à partir des différents
miroirs FreeBSD.
L'utilitaire FIPS vous permet de scinder en deux une partition MS-DOS® existante, tout en préservant le contenu de la partition originale et vous permettant d'installer FreeBSD sur la partition ainsi créée. Vous devez défragmenter tout d'abord votre partition MS-DOS® en utilisant l'utilitaire Windows® Défragmenteur de disque (allez dans l'Explorateur, clic-droit sur le disque dur, et choisissez de défragmenter votre disque dur) ou les Norton Disk Tools. Vous pouvez ensuite lancer le programme FIPS. Il vous demandera le reste des informations dont il a besoin, suivez juste les instructions à l'écran. Ensuite, vous pouvez redémarrer et installer FreeBSD sur la tranche libre. Voyez le menu pour avoir une estimation de l'espace libre dont vous aurez besoin pour le type d'installation que vous désirez.
Il existe également un produit très utile de chez PowerQuest appelé PartitionMagic®. Cette application a bien plus de fonctionnalités que FIPS, et est fortement recommandée si vous projetez d'ajouter/retirer régulièrement des systèmes d'exploitation. Cependant ce programme n'est pas gratuit, et si vous projetez d'installer FreeBSD et ensuite le laisser installé, FIPS sera probablement parfait pour vous.
Pour le moment, FreeBSD, ne supporte pas les systèmes de fichiers compressés avec l'application Double Space™. Par conséquent, le système de fichiers doit être décompressé avant que FreeBSD ne puisse accéder aux données. Cela peut être fait en lançant l'Agent de compression situé dans le menu > > .
FreeBSD supporte les systèmes de fichiers MS-DOS®
(parfois appelés systèmes de fichiers FAT). La
commande mount_msdosfs(8) greffe ce type de
système de fichiers sur l'arborescence
déjà existante permettant ainsi l'accès
au contenu du système de fichiers. La commande
mount_msdosfs(8) n'est, en général, pas
invoquée directement; au lieu de cela, elle est
appelée par le système via une ligne du fichier
/etc/fstab
pour par un appel à
l'utilitaire mount(8) avec les paramètres
adéquates.
Une entrée typique de
/etc/fstab
sera:
/dev/ad0sN /dos msdosfs rw 0 0
Pour que cela fonctionne, il faut que le
répertoire /dos
existe déjà.
Pour plus de détails au sujet du format de
/etc/fstab
, consultez la page de manuel
fstab(5).
Un appel à mount(8) pour un système de fichiers MS-DOS® ressemblera à:
#
mount -t msdosfs /dev/ad0s1 /mnt
Dans cet exemple, le système de fichiers MS-DOS®
est situé sur la première partition du premier
disque dur. Votre situation peut être
différente, contrôlez les sorties des commandes
dmesg
et mount
.
Elles doivent fournir suffisamment d'information pour donner
une idée de l'organisation des partitions.
FreeBSD peut numéroter les tranches (par exemple les partitions MS-DOS®) différemment des autres systèmes d'exploitation. En particulier, les partitions MS-DOS® étendues sont généralement affectées d'un numéro de tranche supérieur à celui des partitions primaires MS-DOS®. L'utilitaire fdisk(8) peut aider à déterminer les tranches qui appartiennent à FreeBSD et celles appartenant à d'autres systèmes d'exploitation.
Les partitions NTFS peuvent également être montées d'une manière similaire en employant la commande mount_ntfs(8).
2.11.4.1. | Mon système se bloque au niveau de la détection du matériel lors du démarrage, ou se comporte de manière étrange lors de l'installation, ou le lecteur de disquette n'est pas détecté. |
FreeBSD utilise de manière
intensive le système ACPI sur les plateformes
i386, amd64 et ia64 s'il est détecté au
démarrage pour aider à la détection
du matériel. Malheureusement, des bogues
persistent dans le pilote ACPI, et sur les cartes
mères et leur BIOS. L'utilisation de l'ACPI peut
être désactivé en fixant le
paramètre
Ce paramètre est réinitialisé
à chaque démarrage du système, il
est donc nécessaire d'ajouter
| |
2.11.4.2. | Je tente de démarrer à partir du disque dur pour la première fois après l'installation de FreeBSD, le noyau est chargé et détecte mon matériel, mais s'arrête avec un message du type: changing root device to ad1s1a panic: cannot mount root Qu'est-ce qui ne va pas? Que puis-je faire? Que représente la ligne
|
Il existe un problème de longue date dans le cas où le disque de démarrage n'est pas le premier disque du système. Le BIOS utilise un modèle de numérotation des disques différent de celui de FreeBSD, et déterminer quel numéro correspond avec quoi est relativement compliqué. Si le disque de démarrage n'est pas le premier disque du système, FreeBSD peut avoir besoin d'aide pour le trouver. Nous sommes en général en face de deux situations et dans ces deux cas vous devez indiquer à FreeBSD où se trouve le système de fichiers racine. Cela se fait en précisant le numéro du disque BIOS, le type de disque et le numéro FreeBSD de disque pour ce type de disque. La première situation correspond au cas
où vous disposez de deux disques IDE,
configurés chacun en maître sur leur bus
IDE respectif, et que vous désirez
démarrer FreeBSD à partir du second disque.
Le BIOS voit ces disques en tant que disque 0 et disque
1, tandis que FreeBSD en tant que
FreeBSD se trouve sur le disque BIOS numéro 1
qui est de type
Notez que si vous avez un esclave sur le bus primaire, ce qui précède n'est pas nécessaire (et est en fait erroné). Le deuxième cas concerne le démarrage
à partir d'un disque SCSI quand on dispose d'un
ou plusieurs disques IDE dans le système. Dans
ce cas, le numéro de disque FreeBSD est
inférieur au numéro de disque BIOS. Si
vous avez deux disques IDE en plus du disque SCSI, le
disque SCSI sera le disque BIOS numéro 2, de type
pour indiquer à FreeBSD que vous voulez
démarrer à partir du disque BIOS
numéro 2, qui est le premier disque SCSI du
système. Si vous n'avez qu'un seul disque IDE,
vous utiliseriez à la place
Une fois que vous avez déterminé les
valeurs correctes à employer, vous pouvez ajouter
dans le fichier | |
2.11.4.3. | J'essaye de démarrer à partir du
disque dur pour la première fois après
l'installation de FreeBSD, mais l'invite du gestionnaire de
démarrage n'affiche que |
La géométrie du disque dur n'a pas été correctement configurée dans l'éditeur de partitions quand vous avez installé FreeBSD. Retournez dans l'éditeur de partitions et indiquez la géométrie réelle de votre disque dur. Vous devez réinstaller complètement FreeBSD avec la bonne géométrie. Si vous ne parvenez pas à déterminer la géométrie de votre disque, voici une astuce: créez une petite partition DOS au début du disque et installez ensuite FreeBSD. Le programme d'installation verra la partition DOS et tentera d'en déduire la géométrie correcte, ce qui fonctionne généralement. L'astuce suivante n'est plus conseillée, mais est conservée comme référence:
| |
2.11.4.4. | Le système trouve ma carte réseau ed(4), mais je continue à avoir des erreurs de dépassement des délais d'attente. |
Votre carte utilise probablement une IRQ
différente de celle spécifiée dans
le fichier Positionnez le cavalier sur la carte pour une
configuration « hard » (en modifiant les
paramètres du noyau si nécessaire), ou
spécifiez l'IRQ en tant que Une autre possibilité est que votre carte utilise l'IRQ 9, qui est partagée avec l'IRQ 2 et est une cause fréquente de problèmes (tout particulièrement dans le cas où vous avez une carte VGA utilisant l'IRQ 2!). Vous ne devriez pas utiliser les IRQs 2 et 9 autant que possible. | |
2.11.4.5. | Quand sysinstall est utilisé dans un terminal X11, la police de caractères jaune sur fond gris-clair peut être difficile à lire. Existe-t-il un moyen d'obtenir un contraste plus élevé pour cette application? |
Si vous avez déjà installé X11
et que les couleurs par défaut choisies par
sysinstall rendent le texte
illisible lors de l'utilisation de xterm(1) ou
rxvt(1), ajouter la ligne suivante à votre
fichier |
Cette section décrit comment installer FreeBSD dans des cas exceptionnels.
Ce type d'installation est appelé “headless install” (installation sans écran), parce que la machine sur laquelle vous êtes en train d'installer FreeBSD soit n'a pas de moniteur, soit n'a même pas de sortie VGA. Comment est-ce possible, allez-vous demander? En utilisant une console série. Une console série est en quelques mots l'utilisation d'une autre machine comme écran et clavier pour un autre système. Pour cela, suivez juste les étapes de création des disquettes d'installation, expliquées dans Section 2.3.7, « Préparer les supports de démarrage ».
Pour modifier ces disquettes afin de démarrer à travers une console série, suivez les étapes suivantes:
Configurer les disquettes de démarrage pour démarrer à travers la console série
Si vous deviez démarrer avec les disquettes que vous
venez de faire, FreeBSD démarrerait dans son mode
d'installation normal. Nous voulons que FreeBSD démarre
sur la console série pour notre installation. Pour faire
cela, vous devez monter la disquette
boot.flp
sur votre système FreeBSD en
utilisant la commande mount(8).
#
mount /dev/fd0 /mnt
Maintenant que vous avez la disquette montée, vous
devez vous rendre dans le répertoire /mnt
:
#
cd /mnt
C'est à cet endroit que vous devez configurer la
disquette pour démarrer sur la console série.
Vous devez créer un fichier appelé
boot.config
contenant la ligne /boot/loader -h
.
Tout ceci provoque le passage d'une option au chargeur
pour démarrer sur la console série.
#
echo "/boot/loader -h" > boot.config
Maintenant que vous avez votre disquette correctement configurée, vous devez démonter la disquette en utilisant la commande umount(8):
#
cd /
#
umount /mnt
Maintenant vous pouvez retirer la disquette de son lecteur.
Connecter votre câble null-modem
Vous devez maintenant connecter un câble null-modem entre les deux machines. Connectez juste le câble sur le port série des deux machines. Un câble série normal ne conviendra pas ici, vous avez besoin d'un câble null-modem parce certains fils sont croisés à l'intérieur.
Démarrer l'installation
Il est maintenant temps de lancer l'installation.
Mettez la disquette boot.flp
dans le
lecteur de la machine que vous allez installer sans
moniteur et clavier, et allumez la machine.
Connexion à la machine sans moniteur ni clavier
Maintenant vous devez vous connecter à cette machine à l'aide de cu(1):
#
cu -l /dev/cuad0
Voilà! Vous devriez maintenant pouvoir contrôler la machine sans
moniteur et sans clavier à travers votre session
cu
. On vous demandera d'insérer la disquette
kern1.flp
, et ensuite on vous proposera
de choisir le type de terminal à utiliser.
Sélectionnez la
console couleur FreeBSD et effectuez votre installation!
Pour éviter les répétitions, “disque FreeBSD” dans ce contexte signifie un CDROM ou DVD FreeBSD que vous avez acheté, ou produit vous-même.
Il peut y avoir quelques situations dans lesquelles vous devez créer votre propre support et/ou source d'installation de FreeBSD. Cela pourrait être un support physique, comme une bande, ou une source que sysinstall pourrait employer pour récupérer les fichiers, comme un site FTP local, ou une partition MS-DOS®.
Par exemple:
Vous avez beaucoup de machines connectées sur votre réseau local, et un seul disque FreeBSD. Vous voulez créer un site FTP local utilisant le contenu du disque FreeBSD, et ensuite faire utiliser ce site FTP local par vos machines plutôt que de se connecter à l'Internet.
Vous avez un disque FreeBSD, et FreeBSD ne reconnaît pas votre lecteur de CD/DVD, mais MS-DOS®/Windows® oui. Vous voulez copier les fichiers d'installation de FreeBSD sur une partition DOS sur le même ordinateur, et ensuite installer FreeBSD en utilisant ces fichiers.
L'ordinateur sur lequel vous voulez installer n'a pas de lecteur de CD/DVD, ou de carte réseau, mais vous pouvez connecter un câble série ou parallèle de “type Laplink” sur un ordinateur qui lui dispose d'un lecteur de CD/DVD ou d'une carte réseau.
Vous voulez créer une bande qui peut être utilisée pour installer FreeBSD.
Comme élément de chaque nouvelle version, le projet FreeBSD met à disposition au moins deux images de CDROM (“images ISO”) par architecture supportée. Ces images peuvent être inscrites (“gravées”) sur CDs si vous disposez d'un graveur de CD, et puis être utilisées pour installer FreeBSD. Si vous avez un graveur de CD, et comme la bande passante est bon marché, alors c'est la méthode la plus simple pour installer FreeBSD.
Télécharger les bonnes images ISO
Les images ISO de chaque version peuvent être
téléchargées à partir de
ftp://ftp.FreeBSD.org/pub/FreeBSD/ISO-IMAGES-arch/version
ou du miroir le plus proche. Remplacez
arch
et
version
par les valeurs
appropriées.
Ce répertoire contiendra normalement les images suivantes:
X
et
7.X
et leurs
significationsNom du fichier | Contenu |
---|---|
version-RELEASE-arch-bootonly.iso | Tout ce dont vous avez besoin pour démarrer un noyau FreeBSD et lancer l'interface d'installation. Les fichiers d'installation doivent être récupérés par FTP ou à partir d'une autre source supportée. |
version-RELEASE-arch-disc1.iso | Tout ce dont vous avez besoin pour installer FreeBSD et incorpore un système de fichiers « live », qui est utilisé avec la fonction de « Repair » de sysinstall. |
version-RELEASE-arch-disc2.iso | Autant de logiciels tiers pré-compilés que l'espace sur le disque le permet. |
version-RELEASE-arch-docs.iso | La documentation FreeBSD. |
Vous devez télécharger soit l'image ISO bootonly (si elle existe), soit l'image du disque numéro un. Ne télécharger pas les deux, étant donné que le disque numéro un contient tout le contenu de l'image ISO bootonly.
Utilisez l'ISO bootonly si votre accès Internet est bon marché. Elle vous laissera installer FreeBSD, et vous pourrez ensuite installer des logiciels tiers en les téléchargeant en employant le système de logiciels pré-compilés/logiciels portés (voir le Chapitre 5, Installer des applications: les logiciels pré-compilés et les logiciels portés) si nécessaire.
Utilisez l'image du disque numéro un si vous voulez installer FreeBSD avec également une bonne sélection de logiciels tiers.
Les images des autres disques sont utiles, mais pas indispensables, tout particulièrement si vous disposez d'un accès Internet à haut débit.
Graver les CDs
Vous devez ensuite graver les images de CD. Si vous faites cela à partir d'un autre système FreeBSD consultez alors la Section 19.6, « Création et utilisation de supports optiques (CDs) » pour plus d'informations (en particulier les Section 19.6.3, « burncd » et Section 19.6.4, « cdrecord »).
Si vous le faites à partir d'une autre plate-forme alors vous devrez utiliser les utilitaires existants pour commander votre graveur de CD sur cette plate-forme. Les images fournies le sont dans le standard ISO qui est supporté par de nombreuses applications de gravure de CD.
Si vous vous intéressez à la réalisation d'une version sur mesure de FreeBSD, veuillez consulter l'article sur la création des versions.
Les disques FreeBSD sont présentés comme le site FTP. Cela rend très facile la création d'un site FTP local qui peut être utilisé par d'autres machines de votre réseau lors de l'installation de FreeBSD.
Sur l'ordinateur FreeBSD qui hébergera le site FTP,
soyez sûr que le CDROM est dans la lecteur, et monté en
/cdrom
.
#
mount /cdrom
Créez un compte pour le FTP anonyme dans
/etc/passwd
. Faites cela en éditant
/etc/passwd
avec vipw(8) et en
ajoutant cette ligne:
ftp:*:99:99::0:0:FTP:/cdrom:/nonexistent
Vérifiez que le service FTP est activé dans
/etc/inetd.conf
.
N'importe qui avec un accès réseau à votre
machine peut désormais choisir un support de type FTP et taper
ftp://votre machine
après avoir sélectionné
“Other” dans le menu des sites FTP durant
l'installation.
Si la version du support de démarrage (des disquettes en général) pour vos clients FTP n'est pas exactement la même que celle du site FTP local, alors sysinstall ne vous laissera pas achever l'installation. Si les versions ne sont pas identiques mais que vous désirez forcer l'installation, vous devez vous rendre dans le menu et changer le nom de la distribution pour .
Cette approche est correcte pour une machine qui est sur votre réseau local, et qui est protégée par votre coupe-feu. Offrir un accès FTP à d'autres machines sur Internet (et non sur votre réseau local) expose votre ordinateur à l'attention de crackers et autres indésirables. Nous recommandons fortement de suivre de bonnes pratiques de sécurité si vous faites cela.
Si vous devez installer à partir de disquettes (ce que nous suggérons de ne pas faire), soit en raison d'un matériel non supporté, soit que vous aimez vous compliquer la vie, vous devez d'abord préparer des disquettes pour l'installation.
Il vous faudra au minimum autant de disquettes 1.44 Mo
que nécessaire pour y mettre tous les fichiers du
répertoire base
(distribution de base).
Si vous préparez ces disquettes sous DOS, alors elles
doivent être formatées en utilisant
la commande MS-DOS® FORMAT
. Si vous utilisez
Windows®, utilisez l'Explorateur pour formater les disquettes
(clic-droit sur le lecteur A:
, et
sélectionnez “Formater”).
Ne faites pas confiance aux disquettes préformatées en usine. Reformatez-les vous-même, de façon à être sûr. Nos utilisateurs nous ont, dans le passé, signalé de nombreux problèmes dus à des disquettes incorrectement formatées, ce qui explique pourquoi nous insistons autant maintenant.
Si vous créez les disquettes sur une autre machine
FreeBSD, ce n'est toujours pas une mauvaise idée de les
formatter, bien que vous n'ayez pas besoin de mettre un
système de fichiers MS-DOS® sur chaque disquette. Vous pouvez
utiliser les commandes bsdlabel
et
newfs
pour y mettre un système de fichier
UFS à la place, comme le montre la séquence de commandes
suivantes (pour une disquette 3.5" de 1.44 Mo):
#
fdformat -f 1440 fd0.1440
#
bsdlabel -w fd0.1440 floppy3
#
newfs -t 2 -u 18 -l 1 -i 65536 /dev/fd0
Vous pouvez alors les monter et y écrire comme sur n'importe quel autre système de fichiers.
Après avoir formatter les disquettes, vous devrez y copier
les fichiers. Les fichiers de la distribution sont scindés en
morceaux de taille telle que cinq d'entre eux tiendront sur une
disquette 1.44 Mo ordinaire. Préparez les disquettes les unes
après les autres, en y mettant sur chacune autant de fichiers
que vous pouvez, jusqu'à ce que vous ayez recopié
toutes les
distributions que vous voulez installer. Chaque distribution
doit avoir son propre sous-répertoire sur la disquette, e.g.:
a:\base\base.aa
,
a:\base\base.ab
, et ainsi de suite.
Le fichier base.inf
doit
également être présent sur la
première disquette de l'ensemble
base
puisqu'il est lu par le
programme d'installation pour déterminer le nombre
de fichiers à rechercher lors de la
récupération et l'assemblage de la
distribution.
Une fois que vous êtes à l'écran de sélection du support d'installation, sélectionnez
(disquette) et vous aurez ensuite des indications sur la marche à suivre.Pour préparer l'installation depuis une partition MS-DOS®,
copiez les fichiers de la distribution dans un répertoire
appelé freebsd
dans le répertoire
racine de cette partition. Par exemple,
c:\freebsd
. L'arborescence des
répertoires du CDROM ou du site FTP doit être
partiellement reproduite dans ce répertoire, aussi nous
suggérons
l'utilisation de la commande DOS xcopy
si
vous copiez à partir d'un CDROM. Par exemple, pour
préparer une installation minimale de FreeBSD:
C:\>
md c:\freebsd
C:\>
xcopy e:\bin c:\freebsd\bin\ /s
C:\>
xcopy e:\manpages c:\freebsd\manpages\ /s
En supposant que C:
est l'endroit
où vous avez de l'espace libre et que votre CDROM soit
monté sur E:
.
Si vous n'avez pas de lecteur de CDROM, vous pouvez télécharger la distribution depuis ftp.FreeBSD.org. Chaque distribution est dans son propre répertoire; par exemple la distribution base peut être trouvée dans le répertoire 11.1/base/.
Copiez chaque distribution que vous voulez installer
depuis la partition MS-DOS® (et pour laquelle vous avez de
l'espace libre) dans c:\freebsd
—
la distribution BIN
n'est que le minimum
obligatoire.
Installer à partir de bandes est probablement la
méthode
la plus simple, mis à part l'installation en ligne avec FTP ou
depuis le CDROM. Le programme d'installation s'attend à ce
que les fichiers soient simplement archivés sur la bande.
Après avoir récupéré tous les fichiers
des distributions qui vous intéressent, archivez-les avec
tar
sur la bande:
#
cd /freebsd/distdir
#
tar cvf /dev/rwt0 dist1 ... dist2
Quand vous installez, vous devez vous assurer qu'il y a assez de place dans un répertoire temporaire (que vous pourrez choisir) pour y mettre le contenu entier de la bande que vous avez créée. En raison de l'accès non-aléatoire des bandes, cette méthode exige un espace de stockage temporaire important.
Au moment d'installer, la bande doit être dans le lecteur avant de démarrer avec la disquette. Sinon les tests risquent de ne pas la trouver.
Il y a trois types d'installation réseau disponibles. Par Ethernet (un contrôleur Ethernet standard), par port série (SLIP ou PPP), ou par port parallèle (PLIP (câble laplink)).
Pour une installation réseau la plus rapide possible, une carte Ethernet est toujours un bon choix! FreeBSD supporte la plupart des cartes Ethernet PC courantes; une liste des cartes supportées (et leur paramétrage requis) est fournie dans la liste de compatibilité matérielle de chaque version de FreeBSD. Si vous utilisez une des cartes Ethernet PCMCIA supportée, assurez-vous qu'elle soit en place avant d'allumer le portable! FreeBSD ne supporte pas, malheureusement, actuellement l'insertion à chaud des cartes PCMCIA pendant l'installation.
Vous devrez aussi connaître votre adresse IP sur le réseau, le masque de réseau pour votre classe d'adresses, et le nom de votre machine. Si vous installez par l'intermédiaire d'une connexion PPP et que vous n'avez pas d'IP fixe, ne prenez pas peur, l'adresse IP peut être dynamiquement assignée par votre fournisseur d'accès. Votre administrateur système peut vous dire quelles valeurs utiliser pour votre configuration réseau particulière. Si vous devez référencer d'autres machines par leur nom plutôt que par leurs adresses IP, vous devrez aussi connaître un serveur de noms et peut-être l'adresse d'une passerelle (si vous utilisez PPP, c'est l'adresse IP de votre fournisseur d'accès) pour accéder à ce serveur. Si vous voulez installer par FTP via un proxy HTTP, vous aurez également besoin de l'adresse du proxy. Si vous n'avez pas les réponses à toutes ou la plupart de ces questions, alors vous devriez vraiment en discuter avec votre administrateur système ou votre fournisseur d'accès avant d'essayer ce type d'installation.
Le support SLIP est assez rudimentaire, et essentiellement limité aux lignes directes, comme un câble série entre un ordinateur portable et un autre ordinateur. La liaison devra être directe car l'installation par SLIP n'offre pas la possibilité de se connecter par téléphone; cette fonctionnalité est fournie par l'utilitaire PPP, qu'il faut utiliser de préférence à SLIP chaque fois que c'est possible.
Si vous utilisez un modem, PPP est presque certainement votre seul choix. Veillez à avoir sous la main les informations concernant votre fournisseur d'accès car vous en aurez besoin assez tôt dans la procédure d'installation.
Si vous utilisez PAP ou CHAP pour vous connecter à votre
fournisseur d'accès (en d'autres termes, si vous pouvez vous
connecter au fournisseur d'accès sous Windows® sans utiliser de
script), alors tout ce que vous aurez à faire est de taper
dial
à l'invite de
ppp. Sinon, vous devrez savoir comment se
connecter à votre fournisseur d'accès en utilisant
les “commandes AT” propres à votre modem, car le
programme d'appel PPP ne fournit qu'un émulateur de terminal
très simplifié. Veuillez vous reporter aux sections
concernant ppp utilisateur du Manuel et de la FAQ pour plus d'informations.
Si vous avez des problèmes, connectez-vous directement à
l'écran avec la commande set log local
...
.
Si vous disposez d'une liaison directe à une autre machine FreeBSD (2.0-R ou ultérieure), vous pourrez envisager d'installer avec un câble “laplink” sur le port parallèle. La vitesse de transmission sur le port parallèle est plus importante que celle que l'on obtient habituellement avec une liaison série (jusqu'à 50 Koctets/sec), ce qui accélère l'installation.
L'installation NFS est assez directe. Copiez simplement les fichiers de la distribution FreeBSD que vous voulez quelque part sur un serveur NFS et ensuite mentionnez-le au moment de sélectionner le support NFS.
Si le serveur n'accepte que les accès sur les
“ports privilégiés” (ce qui est
généralement le
cas par défaut sur les stations de travail Sun), vous devrez
préciser l'option NFS Secure
dans le menus des avant de
procéder à l'installation.
Si vous avez une carte Ethernet de mauvaise qualité qui
souffre de vitesses de transfert très faibles, vous devrez
peut-être aussi positionner l'option
NFS Slow
.
Pour que l'installation NFS fonctionne, le serveur doit
pouvoir monter des sous-répertoires, par exemple, si le
répertoire
pour votre distribution de FreeBSD 11.1 est:
ziggy:/usr/archive/stuff/FreeBSD
, alors
ziggy
devra autoriser le montage de
/usr/archive/stuff/FreeBSD
, et non
seulement de /usr
ou
/usr/archive/stuff
.
Dans le fichier /etc/exports
de
FreeBSD, on contrôle cela avec l'option
-alldirs
. D'autres serveurs NFS peuvent
avoir d'autres conventions. Si le serveur vous envoie des
messages permission denied, alors il est
probable que vous n'avez pas activé correctement cette
fonctionnalité.
Version française de Marc Fonvieille
<blackend@FreeBSD.org>
.
FreeBSD est fourni avec un programme d'installation en mode texte facile d'emploi. FreeBSD 9.0-RELEASE et les versions suivantes utilisent un programme d'installation appelé bsdinstall, alors que les versions précédentes à FreeBSD 9.0-RELEASE emploient sysinstall pour l'installation. Ce chapitre décrit l'utilisation de bsdinstall. Celle de sysinstall est abordée dans la Chapitre 2, Installer FreeBSD.
Après la lecture de ce chapitre, vous connaîtrez:
Comment créer un support d'installation de FreeBSD.
Comment FreeBSD subdivise et accède aux disques durs.
Comment lancer bsdinstall.
Les questions que bsdinstall vous posera, ce qu'elles signifient, et comment y répondre.
Avant de lire ce chapitre, vous devrez:
Lire la liste du matériel supporté fournie avec la version de FreeBSD que vous allez installer, et vérifier que votre matériel est supporté.
Par défaut, ces instructions d'installation sont écrites pour l'architecture i386™ (« compatible PC »). Où elles seront applicables, les instructions spécifiques à d'autres plateformes seront indiquées. Vous pourrez constater des différences mineures entre le programme d'installation et ce qui est montré ici, il est donc suggéré d'utiliser ce chapitre comme un guide général plutôt comme un manuel d'installation à suivre à la ligne près.
La configuration minimale pour installer FreeBSD varie avec la version de FreeBSD et l'architecture matérielle concernée.
Des informations sur cette configuration sont données dans les sections suivantes. En fonction de la méthode que vous avez choisie pour installer FreeBSD, vous pourrez avoir besoin d'un lecteur de CDROM supporté, et dans certains cas d'une carte réseau. Cela sera abordé dans la Section 3.3.5, « Préparer le support d'installation ».
FreeBSD/i386 nécessite un processeur 486 ou plus performant et au moins 64 Mo de RAM. Au moins un 1.1 Go d'espace libre sur le disque dur est nécessaire pour l'installation la plus réduite.
Sur d'anciens ordinateurs, augmenter la RAM et l'espace disque est en général plus efficace dans l'amélioration des performances que l'installation d'un processeur plus rapide.
Il existe deux classes de processeurs en mesure d'utiliser FreeBSD/amd64. La première est composée des processeurs AMD64, comprenant les processeurs AMD Athlon™64, AMD Athlon™64-FX, AMD Opteron™ et suivants.
La seconde classe de processeurs pouvant utiliser FreeBSD/amd64 comprend les processeurs basés sur l'architecture Intel® EM64T. Comme par exemple, les familles de processeurs Intel® Core™ 2 Duo, Quad, et Extreme, et la série des processeurs Intel® Xeon™ 3000, 5000, et 7000, et enfin les processeurs Intel® Core™ i3, i5 et i7.
Si vous avez une machine basée sur le circuit nVidia nForce3 Pro-150, vous devez désactiver l'option IO APIC dans le BIOS de votre machine. Si vous n'avez pas la possibilité de le faire, vous devrez désactiver à la place l'ACPI. Il existe un certain nombre de bogues dans le circuit Pro-150 pour lesquels nous n'avons toujours pas trouvé de solution.
Tous les systèmes Apple® Macintosh® de type « New World » avec l'USB intégré sont supportés. Un fonctionnement multi-processeurs est supporté sur les machines dotées de plusieurs processeurs.
Un noyau 32bits ne peut utiliser que les 2 premiers Go de RAM. Le FireWire® n'est supporté que sur les PowerMac bleu et blanc.
Les systèmes supportés par FreeBSD/sparc64 sont listés sur la page du projet FreeBSD/sparc64.
Un disque dur dédié sera nécessaire pour FreeBSD/sparc64. Il n'est pas, pour l'instant, possible de partager un disque dur avec un autre système d'exploitation.
Le matériel et les architectures supportés par une version
de FreeBSD sont listés dans la liste de compatibilité matérielle.
Généralement nommé HARDWARE.TXT
, ce
document peut être trouvé sur la racine du support
d'installation. La liste du matériel supporté peut également
être trouvée sur la page d'Information
sur les versions du site Web de FreeBSD.
Sauvegardez toutes les données importantes présentes sur l'ordinateur sur lequel FreeBSD sera installé. Testez ces sauvegardes avant de poursuivre. Le programme d'installation de FreeBSD vous sollicitera avant d'écrire sur le disque, mais une fois le processus lancé, il ne sera pas possible de revenir en arrière.
Si FreeBSD sera le seul système d'exploitation installé, et qu'il utilisera l'intégralité du disque dur, vous pouvez passer cette section. Mais si FreeBSD doit partager le disque avec d'autres systèmes d'exploitation, une connaissance de l'organisation des disques durs sera utile pendant l'installation.
Les disques durs peuvent être divisés en plusieurs portions. Ces portions sont appelées partitions.
Il existe deux manières pour diviser un disque en partitions. Le Master Boot Record (MBR) traditionnel contient une table de partitions définissant jusqu'à quatre partitions primaires. (Pour des raisons historiques, FreeBSD appelle les partitions primaires slices ou tranches.) Une limite à quatre partitions est handicapant dans le cas de gros disques durs, aussi une de ces partitions peut devenir une partition étendue. Plusieurs partitions logiques pourront alors être créées dans la partition étendue. Cela peut sembler un peu lourd, c'est le cas.
La table de partitionnement GUID (GUID Partition Table ou GPT) est une méthode nouvelle et plus simple pour partitionner un disque. GPT est bien plus polyvalente que la table de partitionnement MBR traditionnelle. Les implémentations classiques de GPT autorisent jusqu'à 128 partitions par disque, supprimant ainsi le recours à des solutions problématiques comme les partitions logiques.
Certains anciens systèmes d'exploitation comme Windows® XP ne sont pas compatibles avec le système de partitions GPT. Si FreeBSD sera amené à partager un disque avec un tel système d'exploitation, un partitionnement MBR sera alors nécessaire.
Le chargeur d'amorçage de FreeBSD a besoin soit d'une partition primaire soit d'une partition GPT (Consulter Chapitre 13, Processus de démarrage de FreeBSD pour plus d'information sur le processus d'amorçage de FreeBSD). Si toutes les partitions primaires ou GPT sont déjà utilisées, l'une d'entre elles devra être libérée pour FreeBSD.
Une installation minimale de FreeBSD nécessite 1 Go d'espace disque. Cependant, c'est vraiment une installation minimale, ne laissant presque aucun espace libre. Un minimum plus réaliste est 3 Go sans environnement graphique, et 5 Go ou plus si une interface graphique sera utilisée. Les applications tierce-partie auront besoin de plus de place.
De nombreux outils de partionnement gratuits et commerciaux existent. GParted Live est un CD Live gratuit qui comprend l'éditeur de partition GParted. GParted est également disponible sur d'autres CDs Live Linux.
Les applications de partitionnement de disques peuvent détruire les données. Effectuez une sauvegarde complète et vérifiez son intégrité avant de modifier les partitions du disque.
Redimensionner des partitions Microsoft® Vista peut être complexe. Un CDROM d'installation de Vista peut être utile quand on tente une telle opération.
Soit un ordinateur sous Windows® avec un seul disque
de 40 Go qui a été divisé en deux partitions de
20 Go. Windows® les appelle
C:
et
D:
. La partition
C:
contient 10 Go de
données, et la partition D:
5 Go de données.
Déplacer les données de D:
vers C:
libérera la deuxième
partition pour FreeBSD.
Soit un ordinateur sous Windows® disposant d'un seul
disque de 40 Go sur lequel il y a une seule grande
partition occupant tout le disque. Windows® fait
apparaître cette partition de 40 Go comme un seul
lecteur C:
. 15 Go d'espace est
utilisé. L'objectif est de limiter Windows® à une
partition de 20 Go, et avoir une autre partition de
20 Go pour FreeBSD.
Il y a deux façons de procéder:
Sauvegardez vos données Windows®. Puis réinstaller Windows®, en utilisant une partition de 20 G à l'installation.
Utiliser un outil de redimensionnement de partition comme GParted pour réduire la partition Windows® et créer une nouvelle partition dans l'espace libéré pour FreeBSD.
Disposer de différentes partitions contenant chacune un système d'exploitation différent permet de lancer au choix un de ces systèmes. Une autre méthode qui permet l'exécution simultanée de plusieurs systèmes d'exploitation est abordée dans le Chapitre 22, Virtualisation.
Certaines méthodes d'installation de FreeBSD requièrent une connexion réseau pour télécharger des fichiers. Pour se connecter à un réseau Ethernet (ou à un modem câble ou ADSL avec une interface Ethernet), le programme d'installation demandera certaines informations au sujet du réseau.
Le protocole DHCP est communément utilisé pour fournir une configuration réseau automatique. Si la configuration par DHCP n'est pas possible, les informations relatives au réseau pourront être obtenu auprès de l'administrateur réseau ou du fournisseur d'accès:
Adresse IP
Masque de sous-réseau
Adresse IP de la passerelle par défaut
Nom de domaine du réseau local
Adresse(s) IP du serveur DNS
Bien que le projet FreeBSD s'efforce de s'assurer que chaque version de FreeBSD soit aussi stable que possible, des bogues peuvent parfois exister. Il est très rare que ces bogues affectent le processus d'installation. Dès que ces problèmes sont découverts et corrigés, ils sont notés dans l'Errata de FreeBSD, présent sur le site Web de FreeBSD. Vous devriez vérifier l'errata avant l'installation afin d'être sûr qu'il n'y a pas de problème pouvant affecter l'installation.
Les informations sur chaque version, y compris les errata, peuvent être trouvés dans la section d'information sur les différentes versions située sur le site web de FreeBSD.
Une installation de FreeBSD est lancée en démarrant l'ordinateur avec un CD, DVD, ou clé USB d'installation de FreeBSD. Le programme d'installation n'est pas un programme qui peut être exécuté à partir d'un autre système d'exploitation.
En plus des supports standards d'installation qui contiennent une copie de l'ensemble des fichiers d'installation de FreeBSD, il existe une variante dite bootonly. Le support d'installation bootonly ne comprend pas les fichiers d'installation, mais les téléchargera à partir du réseau lors de l'installation. Le CD d'installation bootonly est donc plus petit, et réduit la bande passante utilisée lors de l'installation en ne téléchargeant que les fichiers nécessaires.
Des exemplaires des supports d'installation de FreeBSD sont
disponibles sur le site Web de
FreeBSD. Téléchargez également le fichier
CHECKSUM.SHA256
à partir du même
répertoire et utilisez-le pour contrôler l'intégralité des
fichiers en calculant une somme de
contrôle ou checksum. FreeBSD
fournit sha256(1) à cet effet, les autres systèmes
d'exploitation proposent des outils similaires. Comparez la
somme de contrôle calculée avec celle donnée dans le fichier
CHECKSUM.SHA256
. Les sommes de contrôle
doivent être identiques. Si une des sommes ne correspond pas,
le fichier est corrompu et devra être téléchargé à
nouveau.
Si vous avez déjà une copie de FreeBSD sur CDROM, DVD, ou clé USB, cette section peut être ignorée.
Les images CD et DVD de FreeBSD sont des fichiers ISO
« bootable ». Seul un CD ou DVD est nécessaire
pour l'installation. Gravez l'image ISO sur un CD ou DVD en
utilisant un logiciel de gravure disponible pour votre système
d'exploitation actuel. Sous FreeBSD, la gravure est possible
avec cdrecord(1) du logiciel porté sysutils/cdrtools
, installé à partir du
catalogue des logiciels portés.
Pour créer une clé USB bootable, suivez les étapes suivantes:
Obtenir l'image de la clé USB
Les images de clés USB pour FreeBSD 9.0-RELEASE et
versions ultérieures peuvent être téléchargées à partir du
répertoire ISO-IMAGES/
à l'adresse
ftp://ftp.FreeBSD.org/pub/FreeBSD/releases/
.
Remplacer arch
/arch
/ISO-IMAGES/version
/FreeBSD-version
-RELEASE-arch
-memstick.imgarch
et
version
par respectivement
l'architecture et le numéro de version que vous voulez
installer. Par exemple, les images de clés USB Pour
FreeBSD/i386 9.0-RELEASE sont disponibles à
partir de ftp://ftp.FreeBSD.org/pub/FreeBSD/releases/i386/i386/ISO-IMAGES/9.0/FreeBSD-9.0-RELEASE-i386-memstick.img.
Un chemin de répertoire différent est utilisé pour
FreeBSD 8.X
et les versions
antérieures. Des informations sur le téléchargement et
l'installation de
FreeBSD 8.X
et des versions
antérieures sont données dans le Chapitre 2, Installer FreeBSD.
L'image de la clé USB a l'extension
.img
. Le répertoire
ISO-IMAGES/
contient un certain
nombre d'images différentes, et celle à employer dépend de
la version de FreeBSD à installer, et dans certains cas, du
matériel cible de l'installation.
Avant de continuer, sauvegardez les données présentes sur la clé USB, en effet l'écriture de l'image détruira toutes les données.
Ecrire le fichier image sur la clé USB
L'exemple ci-dessous prend
/dev/da0
comme périphérique cible
sur lequel l'image sera écrite. Vérifiez que le
périphérique utilisé comme cible est bien le bon, ou
vous risquer de détruire les données
existantes.
Ecrire l'image avec dd(1)
Le fichier .img
n'est
pas un
fichier classique. C'est une
image de l'intégralité du contenu
de la clé. Il ne peut pas être
simplement copié comme n'importe quel fichier, mais
doit être écrit directement sur le périphérique cible
avec dd(1):
#
dd if=FreeBSD-9.0-RELEASE-i386-memstick.img of=/dev/
da0
bs=64k
Assurez-vous de préciser le bon lecteur comme cible, ou vous risquez d'écraser et détruire les données existantes.
Récupérer Image Writer for Windows®
Image Writer for
Windows® est une application gratuite
pour écrire une image sur une clé USB. Téléchargez-la
depuis
et décompressez-la dans un répertoire.
Ecrire l'image avec Image Writer
Double-cliquez sur l'icone
Win32DiskImager pour lancer
le programme. Vérifez que le lecteur affiché sous
Device
est celui de
la clé USB. Cliquer sur l'icone répertoire et
sélectionner l'image à écrire sur la clé. Cliquer sur
pour
accepter le nom du fichier image. Vérifiez que tout
est correct, et qu'il n'y a pas de répertoires
présents sur la clé USB ouverts dans d'autres
fenêtres. Puis quand tout est prêt, cliquer sur
pour écrire
le fichier image sur la clé USB.
L'installation à partir de disquettes n'est plus supportée.
Vous êtes maintenant prêt à commencer l'installation de FreeBSD.
Par défaut, le processus d'installation ne modifiera rien sur le(s) disque(s) dur(s) jusqu'à ce que vous voyiez le message suivant:
Your changes will now be written to disk. If you have chosen to overwrite existing data, it will be PERMANENTLY ERASED. Are you sure you want to commit your changes?
L'installation peut être quittée à tout moment avant l'avertissement final sans changer le contenu du disque dur. Si vous avez mal configuré quelque chose, vous pouvez juste éteindre l'ordinateur avant ce point sans aucun risque.
Si vous avez préparé une clé USB « bootable », comme décrit dans la Section 3.3.5, « Préparer le support d'installation », branchez alors votre clé USB avant d'allumer l'ordinateur.
Si vous démarrez depuis le CDROM, alors vous devrez allumer votre ordinateur, et insérer le CDROM à la première occasion.
Configurez votre machine pour qu'elle démarre soit à partir du CDROM ou de l'USB, en fonction du support utilisé pour l'installation. Le BIOS permet la sélection d'un périphérique de démarrage spécifique. La plupart des systèmes proposent également la sélection du périphérique d'amorçage au démarrage, généralement en appuyant sur F10, F11, F12, ou encore Escape.
Si votre ordinateur démarre comme à l'accoutumée et, et charge le système d'exploitation existant, alors soit:
Les disques n'ont pas été insérés suffisamment tôt lors du processus de démarrage. Laissez-les, et essayez de redémarrer votre ordinateur.
Soit les modifications du BIOS effectuées juste avant n'ont pas fonctionné correctement. Vous devrez repasser par cette étape jusqu'à trouver la bonne option.
Soit votre BIOS ne supporte pas l'amorçage à partir du support désiré. Le gestionnaire de démarrage Plop peut être utilisé pour démarrer les anciens ordinateurs à partir de supports comme un CD ou une clé USB.
FreeBSD démarre. Si vous démarrez à partir du CDROM vous verrez un affichage similaire à ceci (information sur la version omise):
Booting from CD-ROM... 645MB medium detected CD Loader 1.2 Building the boot loader arguments Looking up /BOOT/LOADER... Found Relocating the loader and the BTX Starting the BTX loader BTX loader 1.00 BTX version is 1.02 Consoles: internal video/keyboard BIOS CD is cd0 BIOS drive C: is disk0 BIOS drive D: is disk1 BIOS 636kB/261056kB available memory FreeBSD/i386 bootstrap loader, Revision 1.1 Loading /boot/defaults/loader.conf /boot/kernel/kernel text=0x64daa0 data=0xa4e80+0xa9e40 syms=[0x4+0x6cac0+0x4+0x88e9d] \
Le chargeur FreeBSD est alors affiché:
Attendez dix secondes, ou appuyez sur Entrée.
Sur la plupart des machines, maintenir
la touche C enfoncée lors du démarrage
provoquera l'amorçage du CD. Sinon appuyez sur
Command+Option+O+F,
ou
Windows+Alt+O+F
dans le cas des claviers non-Apple®. A l'invite
0 >
, entrez:
boot cd:,\ppc\loader cd:0
Pour les machines Xserve sans clavier, consultez le site de support d'Apple® au sujet du démarrage avec Open Firmware.
La plupart des systèmes SPARC64® sont configurés pour démarrer automatiquement à partir du disque dur. Pour installer FreeBSD, vous devez démarrer à partir du réseau ou à partir d'un CDROM, ce qui nécessitera un passage par le PROM (OpenFirmware).
Pour cela, redémarrez le système, et attendez l'affichage des messages de démarrage. En fonction du modèle, vous devriez voir quelque chose comme ce qui suit:
Sun Blade 100 (UltraSPARC-IIe), Keyboard Present Copyright 1998-2001 Sun Microsystems, Inc. All rights reserved. OpenBoot 4.2, 128 MB memory installed, Serial #51090132. Ethernet address 0:3:ba:b:92:d4, Host ID: 830b92d4.
Si votre système tente de démarrer
à partir du disque dur à cet endroit, vous devrez
alors appuyer sur L1+A
ou Stop+A
sur le clavier, ou envoyer un BREAK
par
l'intermédiaire de la console série (en utilisant par
exemple ~#
sous tip(1) ou
cu(1)) pour obtenir l'invite PROM.
Cela ressemble à ceci:
ok
![]()
ok {0}
C'est l'invite utilisée sur les systèmes avec un seul CPU. | |
C'est l'invite utilisée sur les systèmes SMP, le chiffre indiquant le nombre de CPU actifs. |
En ce point, placez le CDROM dans le lecteur, et
à l'invite PROM, tapez boot
cdrom
.
La dernière centaine de lignes qui a été affichée à l'écran est stockée et peut être relue.
Pour relire le tampon, appuyez sur Arrêt Défil. Cela activera le défilement de l'affichage. Vous pouvez alors utiliser les touches fléchées, ou PageUp et PageDown pour visualiser les résultats. Appuyer à nouveau sur Arrêt Défil pour revenir dans le mode normal.
Faites cela maintenant, pour relire le texte qui a défilé en dehors de l'écran quand le noyau effectuait la détection du matériel. Vous verrez quelque chose de semblable à la Figure 3.2, « Résultats typiques de la détection du matériel », bien que le texte sera différent en fonction des périphériques que vous avez dans votre ordinateur.
Copyright (c) 1992-2011 The FreeBSD Project. Copyright (c) 1979, 1980, 1983, 1986, 1988, 1989, 1991, 1992, 1993, 1994 The Regents of the University of California. All rights reserved. FreeBSD is a registered trademark of The FreeBSD Foundation. FreeBSD 9.0-RELEASE #0 r225473M: Sun Sep 11 16:07:30 BST 2011 root@psi:/usr/obj/usr/src/sys/GENERIC amd64 CPU: Intel(R) Core(TM)2 Duo CPU T9400 @ 2.53GHz (2527.05-MHz K8-class CPU) Origin = "GenuineIntel" Id = 0x10676 Family = 6 Model = 17 Stepping = 6 Features=0xbfebfbff<FPU,VME,DE,PSE,TSC,MSR,PAE,MCE,CX8,APIC,SEP,MTRR,PGE,MCA,CMOV,PAT,PSE36,CLFLUSH,DTS,ACPI,MMX,FXSR,SSE,SSE2,SS,HTT,TM,PBE> Features2=0x8e3fd<SSE3,DTES64,MON,DS_CPL,VMX,SMX,EST,TM2,SSSE3,CX16,xTPR,PDCM,SSE4.1> AMD Features=0x20100800<SYSCALL,NX,LM> AMD Features2=0x1<LAHF> TSC: P-state invariant, performance statistics real memory = 3221225472 (3072 MB) avail memory = 2926649344 (2791 MB) Event timer "LAPIC" quality 400 ACPI APIC Table: <TOSHIB A0064 > FreeBSD/SMP: Multiprocessor System Detected: 2 CPUs FreeBSD/SMP: 1 package(s) x 2 core(s) cpu0 (BSP): APIC ID: 0 cpu1 (AP): APIC ID: 1 ioapic0: Changing APIC ID to 1 ioapic0 <Version 2.0> irqs 0-23 on motherboard kbd1 at kbdmux0 acpi0: <TOSHIB A0064> on motherboard acpi0: Power Button (fixed) acpi0: reservation of 0, a0000 (3) failed acpi0: reservation of 100000, b6690000 (3) failed Timecounter "ACPI-safe" frequency 3579545 Hz quality 850 acpi_timer0: <24-bit timer at 3.579545MHz> port 0xd808-0xd80b on acpi0 cpu0: <ACPI CPU> on acpi0 ACPI Warning: Incorrect checksum in table [ASF!] - 0xFE, should be 0x9A (20110527/tbutils-282) cpu1: <ACPI CPU> on acpi0 pcib0: <ACPI Host-PCI bridge> port 0xcf8-0xcff on acpi0 pci0: <ACPI PCI bus> on pcib0 vgapci0: <VGA-compatible display> port 0xcff8-0xcfff mem 0xff400000-0xff7fffff,0xe0000000-0xefffffff irq 16 at device 2.0 on pci0 agp0: <Intel GM45 SVGA controller> on vgapci0 agp0: aperture size is 256M, detected 131068k stolen memory vgapci1: <VGA-compatible display> mem 0xffc00000-0xffcfffff at device 2.1 on pci0 pci0: <simple comms> at device 3.0 (no driver attached) em0: <Intel(R) PRO/1000 Network Connection 7.2.3> port 0xcf80-0xcf9f mem 0xff9c0000-0xff9dffff,0xff9fe000-0xff9fefff irq 20 at device 25.0 on pci0 em0: Using an MSI interrupt em0: Ethernet address: 00:1c:7e:6a:ca:b0 uhci0: <Intel 82801I (ICH9) USB controller> port 0xcf60-0xcf7f irq 16 at device 26.0 on pci0 usbus0: <Intel 82801I (ICH9) USB controller> on uhci0 uhci1: <Intel 82801I (ICH9) USB controller> port 0xcf40-0xcf5f irq 21 at device 26.1 on pci0 usbus1: <Intel 82801I (ICH9) USB controller> on uhci1 uhci2: <Intel 82801I (ICH9) USB controller> port 0xcf20-0xcf3f irq 19 at device 26.2 on pci0 usbus2: <Intel 82801I (ICH9) USB controller> on uhci2 ehci0: <Intel 82801I (ICH9) USB 2.0 controller> mem 0xff9ff800-0xff9ffbff irq 19 at device 26.7 on pci0 usbus3: EHCI version 1.0 usbus3: <Intel 82801I (ICH9) USB 2.0 controller> on ehci0 hdac0: <Intel 82801I High Definition Audio Controller> mem 0xff9f8000-0xff9fbfff irq 22 at device 27.0 on pci0 pcib1: <ACPI PCI-PCI bridge> irq 17 at device 28.0 on pci0 pci1: <ACPI PCI bus> on pcib1 iwn0: <Intel(R) WiFi Link 5100> mem 0xff8fe000-0xff8fffff irq 16 at device 0.0 on pci1 pcib2: <ACPI PCI-PCI bridge> irq 16 at device 28.1 on pci0 pci2: <ACPI PCI bus> on pcib2 pcib3: <ACPI PCI-PCI bridge> irq 18 at device 28.2 on pci0 pci4: <ACPI PCI bus> on pcib3 pcib4: <ACPI PCI-PCI bridge> at device 30.0 on pci0 pci5: <ACPI PCI bus> on pcib4 cbb0: <RF5C476 PCI-CardBus Bridge> at device 11.0 on pci5 cardbus0: <CardBus bus> on cbb0 pccard0: <16-bit PCCard bus> on cbb0 isab0: <PCI-ISA bridge> at device 31.0 on pci0 isa0: <ISA bus> on isab0 ahci0: <Intel ICH9M AHCI SATA controller> port 0x8f58-0x8f5f,0x8f54-0x8f57,0x8f48-0x8f4f,0x8f44-0x8f47,0x8f20-0x8f3f mem 0xff9fd800-0xff9fdfff irq 19 at device 31.2 on pci0 ahci0: AHCI v1.20 with 4 3Gbps ports, Port Multiplier not supported ahcich0: <AHCI channel> at channel 0 on ahci0 ahcich1: <AHCI channel> at channel 1 on ahci0 ahcich2: <AHCI channel> at channel 4 on ahci0 acpi_lid0: <Control Method Lid Switch> on acpi0 battery0: <ACPI Control Method Battery> on acpi0 acpi_button0: <Power Button> on acpi0 acpi_acad0: <AC Adapter> on acpi0 acpi_toshiba0: <Toshiba HCI Extras> on acpi0 acpi_tz0: <Thermal Zone> on acpi0 attimer0: <AT timer> port 0x40-0x43 irq 0 on acpi0 Timecounter "i8254" frequency 1193182 Hz quality 0 Event timer "i8254" frequency 1193182 Hz quality 100 atkbdc0: <Keyboard controller (i8042)> port 0x60,0x64 irq 1 on acpi0 atkbd0: <AT Keyboard> irq 1 on atkbdc0 kbd0 at atkbd0 atkbd0: [GIANT-LOCKED] psm0: <PS/2 Mouse> irq 12 on atkbdc0 psm0: [GIANT-LOCKED] psm0: model GlidePoint, device ID 0 atrtc0: <AT realtime clock> port 0x70-0x71 irq 8 on acpi0 Event timer "RTC" frequency 32768 Hz quality 0 hpet0: <High Precision Event Timer> iomem 0xfed00000-0xfed003ff on acpi0 Timecounter "HPET" frequency 14318180 Hz quality 950 Event timer "HPET" frequency 14318180 Hz quality 450 Event timer "HPET1" frequency 14318180 Hz quality 440 Event timer "HPET2" frequency 14318180 Hz quality 440 Event timer "HPET3" frequency 14318180 Hz quality 440 uart0: <16550 or compatible> port 0x3f8-0x3ff irq 4 flags 0x10 on acpi0 sc0: <System console> at flags 0x100 on isa0 sc0: VGA <16 virtual consoles, flags=0x300> vga0: <Generic ISA VGA> at port 0x3c0-0x3df iomem 0xa0000-0xbffff on isa0 ppc0: cannot reserve I/O port range est0: <Enhanced SpeedStep Frequency Control> on cpu0 p4tcc0: <CPU Frequency Thermal Control> on cpu0 est1: <Enhanced SpeedStep Frequency Control> on cpu1 p4tcc1: <CPU Frequency Thermal Control> on cpu1 Timecounters tick every 1.000 msec hdac0: HDA Codec #0: Realtek ALC268 hdac0: HDA Codec #1: Lucent/Agere Systems (Unknown) pcm0: <HDA Realtek ALC268 PCM #0 Analog> at cad 0 nid 1 on hdac0 pcm1: <HDA Realtek ALC268 PCM #1 Analog> at cad 0 nid 1 on hdac0 usbus0: 12Mbps Full Speed USB v1.0 usbus1: 12Mbps Full Speed USB v1.0 usbus2: 12Mbps Full Speed USB v1.0 usbus3: 480Mbps High Speed USB v2.0 ugen0.1: <Intel> at usbus0 uhub0: <Intel UHCI root HUB, class 9/0, rev 1.00/1.00, addr 1> on usbus0 ugen1.1: <Intel> at usbus1 uhub1: <Intel UHCI root HUB, class 9/0, rev 1.00/1.00, addr 1> on usbus1 ugen2.1: <Intel> at usbus2 uhub2: <Intel UHCI root HUB, class 9/0, rev 1.00/1.00, addr 1> on usbus2 ugen3.1: <Intel> at usbus3 uhub3: <Intel EHCI root HUB, class 9/0, rev 2.00/1.00, addr 1> on usbus3 uhub0: 2 ports with 2 removable, self powered uhub1: 2 ports with 2 removable, self powered uhub2: 2 ports with 2 removable, self powered uhub3: 6 ports with 6 removable, self powered ugen2.2: <vendor 0x0b97> at usbus2 uhub8: <vendor 0x0b97 product 0x7761, class 9/0, rev 1.10/1.10, addr 2> on usbus2 ugen1.2: <Microsoft> at usbus1 ada0 at ahcich0 bus 0 scbus1 target 0 lun 0 ada0: <Hitachi HTS543225L9SA00 FBEOC43C> ATA-8 SATA 1.x device ada0: 150.000MB/s transfers (SATA 1.x, UDMA6, PIO 8192bytes) ada0: Command Queueing enabled ada0: 238475MB (488397168 512 byte sectors: 16H 63S/T 16383C) ada0: Previously was known as ad4 ums0: <Microsoft Microsoft 3-Button Mouse with IntelliEyeTM, class 0/0, rev 1.10/3.00, addr 2> on usbus1 SMP: AP CPU #1 Launched! cd0 at ahcich1 bus 0 scbus2 target 0 lun 0 cd0: <TEAC DV-W28S-RT 7.0C> Removable CD-ROM SCSI-0 device cd0: 150.000MB/s transfers (SATA 1.x, ums0: 3 buttons and [XYZ] coordinates ID=0 UDMA2, ATAPI 12bytes, PIO 8192bytes) cd0: cd present [1 x 2048 byte records] ugen0.2: <Microsoft> at usbus0 ukbd0: <Microsoft Natural Ergonomic Keyboard 4000, class 0/0, rev 2.00/1.73, addr 2> on usbus0 kbd2 at ukbd0 uhid0: <Microsoft Natural Ergonomic Keyboard 4000, class 0/0, rev 2.00/1.73, addr 2> on usbus0 Trying to mount root from cd9660:/dev/iso9660/FREEBSD_INSTALL [ro]...
Vérifiez les résultats de la détection pour s'assurer que
FreeBSD a trouvé tous les périphériques que vous attendiez. Si
un périphérique n'a pas été trouvé, il ne sera alors pas
affiché. Les modules du noyau vous
permettent d'ajouter le support pour des périphériques qui ne
sont pas présents dans le noyau
GENERIC
.
Après la détection du matériel, apparaîtra l'écran Figure 3.3, « Sélection du mode d'utilisation du support d'installation ». Le support d'installation peut être utilisé de trois manières différentes: pour installer FreeBSD, comme "CD live", ou tout simplement pour obtenir un accès à un interpréteur de commandes sous FreeBSD. Utilisez les touches fléchées pour sélectionner une de ces options, et Enter pour valider le choix.
Sélectionner
permettra d'entrer dans le programme d'installation.bsdinstall est un programme
d'installation en mode texte de FreeBSD écrit par
Nathan Whitehorn <nwhitehorn@FreeBSD.org>
et introduit en 2011 sous
FreeBSD 9.0.
Le programme pc-sysinstall de
Kris Moore <kmoore@FreeBSD.org>
est présent dans PC-BSD, et peut également
être utilisé pour
installer FreeBSD. Parfois confondu avec
bsdinstall, ces deux programmes
n'ont pas de rapport.
Le système de menu de bsdinstall est contrôlé à l'aide des touches fléchées, Entrée, Tab, Espace, et quelques autres touches.
En fonction de la console utilisée, bsdinstall peut, au départ, demander de choisir un clavier non-standard.
Si
est sélectionné, le menu suivant de sélection du clavier sera affiché. Sinon, le menu de sélection n'apparaîtra pas, et une table de clavier par défaut sera utilisée.Choisissez la table qui est la plus proche du clavier attaché au système en utilisant les flèches haut et bas et en appuyant sur Entrée.
Un appui sur Echap provoquera l'utilisation de la table par défaut. Choisir est également conseillé si le choix n'est pas clair.
Ensuite, bsdinstall demandera le nom de machine à donner au nouveau système.
Le nom de machine entré doit être un nom de machine
complet comme machine3.example.com
Ensuite, bsdinstall demandera de choisir les composants optionnels à installer.
Décider quels composants installer dépendra principalement de l'utilisation prévue du système et de l'espace disque disponible. Le noyau FreeBSD et les utilitaires de base (formant ensemble le « système de base ») sont toujours installés.
Selon le type d'installation, certains de ces composants peuvent ne pas apparaître.
doc
- Documentation supplémentaire
d'un intérêt principalement historique. La documentation
fournie par le projet de documentation FreeBSD pourra être
installée plus tard.
games
- Plusieurs jeux BSD
classiques, dont fortune,
rot13, et d'autres.
lib32
- Bibliothèques de
compatibilité pour l'exécution d'applications 32bits sur
une version 64bits de FreeBSD.
ports
- Le catalogue des logiciels
portés pour FreeBSD.
Le catalogue des logiciels portés est une méthode simple et commode pour installer des logiciels. Le catalogue des logiciels portés ne contient pas le code source nécessaire pour compiler le logiciel. A la place, c'est un ensemble de fichiers qui automatise le téléchargement, la compilation et l'installation de logiciels tierce-partie. Le Chapitre 5, Installer des applications: les logiciels pré-compilés et les logiciels portés discute de l'utilisation du catalogue des logiciels portés.
Le programme d'installation ne vérifie pas si vous avez l'espace requis. Sélectionnez cette option uniquement si vous disposez de l'espace disque adéquat. Sous FreeBSD 9.0, le catalogue des logiciels portés occupe environ 440 Mo d'espace disque. Vous pouvez sans risque envisager une plus grande valeur pour les versions de FreeBSD plus récentes.
src
- Code source du système.
FreeBSD est livré avec le code source complet du noyau et du système de base. Bien que n'étant pas requis pour la majorité des applications, il peut être nécessaire pour compiler certains logiciels (par exemple, les pilotes de périphériques ou les modules du noyau), ou pour développer FreeBSD.
L'arborescence complète des sources demande 1 Go d'espace disque, et la recompilation du système FreeBSD complet nécessite 5 Go d'espace supplémentaire.
Le support d'installation bootonly ne contient pas de copie des fichiers d'installation. Lorsqu'une méthode d'installation de type bootonly est utilisée, les fichiers doivent être récupérés par l'intermédiaire d'une connexion réseau.
Après que la connexion réseau ait été configurée comme montré dans Section 3.9.2, « Configuration du réseau », un site miroir est sélectionné. Les sites miroirs maintiennent des copies des fichiers FreeBSD. Choisissez un site miroir situé dans la même région du monde que l'ordinateur sur lequel FreeBSD doit être installé. Les fichiers peuvent être récupérés plus rapidement quand le miroir est proche de l'ordinateur cible, et les temps d'installation réduits.
L'installation se poursuivra comme si les fichiers d'installation étaient présents en local.
Il existe trois manières pour allouer l'espace disque pour FreeBSD. Le partionnement guidé (Guided) fixe automatiquement les partitions disque, alors que le partionnement manuel (Manual) permet aux utilisateurs avancés de créer des partitions sur mesures. Enfin, il y a la possibilité de lancer un interpréteur de commandes dans lequel les programmes en ligne de commande comme gpart(8), fdisk(8), et bsdlabel(8) pourront être utilisés directement.
Si plusieurs disques sont connectés, choisissez celui sur lequel FreeBSD doit être installé.
L'intégralité ou juste une portion du disque peut être allouée pour FreeBSD. Si
est sélectionné, une partition recouvrant la totalité du disque est créée. Sélectionner créé une partition dans l'espace inutilisé du disque.Une fois les partitions créés, vérifiez attentivement le résultat. Si une erreur a été faite, sélectionner
permettra de revenir au partionnement de départ, ou créera les partitions FreeBSD automatiquement. Les partitions peuvent être créées, modifiées, ou supprimées manuellement. Quand le partionnement est correct, sélectionner pour poursuivre l'installation.Le partionnement manuel envoie directement dans l'éditeur de partitions.
Sélectionner un disque (ada0
dans
cet exemple) et
permet d'afficher un menu pour le choix du type de
table de partitionnement.
Le partionnement GPT est généralement le choix le plus approprié pour les ordinateurs de type PC. Les systèmes d'exploitation anciens ne sont pas compatibles avec GPT et peuvent nécessiter à la place un partitionnement de type MBR. Les autres systèmes de partitionnement sont en général utilisés pour les ordinateurs anciens ou particuliers.
Abbréviation | Description |
---|---|
APM | Table de partion Apple, utilisée par le PowerPC® Macintosh®. |
BSD | Partitions BSD (BSD Labels) sans MBR, parfois appelé dangerously dedicated mode ou « mode dédié ». Consulter la page de manuel bsdlabel(8). |
GPT | Table de partition GUID. |
MBR | Master Boot Record. |
PC98 | Variante du MBR, utilisée par les ordinateurs de type NEC PC-98. |
VTOC8 | Volume Table Of Contents, utilisé par les ordinateurs Sun SPARC64 et UltraSPARC. |
Après avoir choisi et créé le partitionnement, sélectionner à nouveau
créera les nouvelles partitions.Une installation standard de FreeBSD avec GPT utilise au moins trois partitions:
freebsd-boot
- Code de démarrage
FreeBSD.
freebsd-ufs
- Une système de
fichiers UFS FreeBSD.
freebsd-swap
- Espace de pagination
pour FreeBSD.
Un autre type de partition qui vaut la peine d'être
mentionné freebsd-zfs
, employé pour des
partitions qui contiendront un système de fichiers FreeBSD ZFS.
Voir linkend="filesystems-zfs" . La page de manuel
gpart(8) liste d'autres types de partitions disponibles
pour GPT.
Des partitions avec plusieurs systèmes de fichiers peuvent
être utilisées, certaines personnes peuvent préférer une
organisation plus traditionnelle avec des partitions séparées
pour les systèmes de fichiers /
,
/var
, /tmp
, et
/usr
. Consulter Exemple 3.3, « Création d'un système traditionnel de partitions pour
systèmes de fichiers séparés », pour un
exemple.
Les tailles peuvent être entrées avec les abréviations courantes: K for kilooctet, M pour mégaoctets, ou G pour gigaoctets.
Un alignement correct des secteurs sur le disque permet de meilleures performances, et créer des partitions de tailles multiples de 4K permet de s'assurer de l'alignement sur les disques à secteur de 512 octets ou 4 Koctets. Généralement, employer des tailles de partition qui sont des multiples d'1M ou 1G est le moyen le plus simple de garantir que chaque partition débute sur un multiple de 4K. Une exception: à présent, la partition freebsd-boot ne devrait pas dépasser 512K en raison de limitations du code de démarrage.
Un point de montage est nécessaire si cette partition
contiendra un système de fichiers. Si une seule partition UFS
unique sera créée, le point de montage devra être
/
.
Un label est également demandé. Un
label (ou étiquette) est le nom par lequel la partition sera
connue. Les noms ou numéros de disques peuvent varier si le
disque est connecté à un contrôleur ou port différent, mais le
label de partition ne changera pas. Se référer aux labels
plutôt qu'aux noms de disques et numéros de partitions dans
les fichiers comme /etc/fstab
rend le
système plus tolérant aux changements de matériel. Les labels
GPT apparaissent dans le répertoire
/dev/gpt/
lorsqu'un disque est attaché au
système. Les autres systèmes de partitionnement présentent
d'autres possibilités au niveau des labels, et leur labels
apparaissent sous différentes répertoires dans
/dev/
.
Employez un label unique pour chaque système de fichiers
pour éviter les conflits avec les labels identiques.
Quelques lettres du nom du l'ordinateur, de son rôle, ou de
son emplacement peuvent être ajoutées au label. Par
exemple, labroot
ou
rootfs-lab
pour la partition UFS racine
de l'ordinateur du laboratoire.
Pour une organisation traditionnelle de partitions dans
laquelle les répertoires /
,
/var
, /tmp
, et
/usr
sont des systèmes de fichiers
séparés ayant chacun leur propre partition, créer une table
de partition GPT, puis créer les partitions comme montré
ci-après. Les tailles de partitions indiquées sont celles
typiques pour un disque de 20G. Si plus d'espace est
disponible sur le disque cible, une partition de pagination
ou une partition /var
plus importantes
peuvent être utiles. Les labels utilisés ici sont préfixés
par ex
pour « exemple », mais
le lecteur peut utiliser un autre label unique comme décrit
plus haut.
Par défaut, le programme gptboot
de
FreeBSD s'attend à ce que la première partition UFS trouvée soit la
partition /
.
Type de partition | Taille | Point de montage | Label |
---|---|---|---|
freebsd-boot | 512K | ||
freebsd-ufs | 2G | / | exrootfs |
freebsd-swap | 4G | exswap | |
freebsd-ufs | 2G | /var | exvarfs |
freebsd-ufs | 1G | /tmp | extmpfs |
freebsd-ufs | valeur proposée par défaut (le reste du disque) | /usr | exusrfs |
Après la création des partitions, sélectionnez
pour poursuivre l'installation.C'est la dernière chance pour annuler l'installation et empêcher l'écriture sur le disque dur.
Sélectionner Enter pour poursuivre. Si des modifications doivent être effectuées, choisir pour retourner dans l'éditeur de partitions. fera quitter le programme d'installation sans qu'aucun changement n'ait été appliqué au disque dur.
et appuyer surLa durée de l'installation variera en fonction de la distribution choisie, du support d'installation, et de la vitesse de l'ordinateur. Une série de messages sera affichée pour indiquer la progression de l'installation.
En premier lieu, le programme d'installation écrira la table
de partitions sur le disque, et effectuera un
newfs
pour initialiser les partitions.
Si l'installation se fait par le réseau, bsdinstall téléchargera alors les fichiers de distribution requis.
Ensuite, l'intégrité des fichiers de distribution est vérifiée, pour s'assurer qu'ils n'ont pas été corrompus durant le téléchargement ou leur lecture à partir du support d'installation.
Enfin, les fichiers contrôlés sont décompressés sur le disque.
Une fois que tous les fichiers de distribution sélectionnés ont été décompressés, bsdinstall passera directement aux étapes de post-installation (Voir Section 3.9, « Post-Installation »).
La configuration de diverses options suit une installation réussie de FreeBSD. Une option peut être configurée en retournant dans les options de configuration à partir du menu final avant de démarrer sur le système FreeBSD tout nouvellement installé.
Le mot de passe de l'utilisateur root
doit être défini. Notez
que lors de la saisie du mot de passe, les caractères tapés ne
sont pas affichés sur l'écran. Après sa saisie, le mot de
passe devra être entré une deuxième fois. Cela permet
d'éviter les erreurs de frappe.
L'installation se poursuivra après que le mot de passe ait été entré avec succès.
Dans le cas d'une installation de type bootonly si la configuration réseau a déjà été effectuée cette partie sera alors passée.
Une liste de l'ensemble des interfaces réseaux trouvées sur l'ordinateur sera affichée. Sélectionner celle à configurer.
Si une interface réseau sans-fil est choisie, les paramètres d'identification et de sécurité sans-fil doivent être entrés pour permettre la connexion au réseau.
Les réseaux sans-fil sont identifiés par un Service Set Identifier, ou SSID. Le SSID est un nom court et unique donné à chaque réseau.
La plupart des réseaux sans-fil chiffrent les données transmises afin de les protéger d'une écoute non-autorisée. Le chiffrement WPA2 est fortement recommandé. Les chiffrements de types plus anciens, comme le WEP, n'offrent que peu de sécurité.
La première étape pour se connecter à un réseau sans-fil est de rechercher les points d'accès sans-fil.
Les SSIDs trouvés durant la recherche sont affichés, suivis par une description des types de chiffrement disponibles pour chaque réseau. Si le SSID désiré n'apparaît pas dans la liste, sélectionner
pour rechercher à nouveau. Si le réseau désiré n'apparaît toujours pas, vérifiez qu'il n'y a pas de problèmes d'antenne ou essayez de rapprocher l'ordinateur du point d'accès. Rescannez après chaque modification.Les informations de chiffrement pour se connecter au réseau choisi sont saisies après la sélection du réseau. Avec WPA2, seul un mot de passe (également connu sous le nom de Pre-Shared Key, ou PSK) est nécessaire. Les caractères tapés dans la boîte de saisie apparaissent sous la forme d'astérisques pour plus de sécurité.
La configuration du réseau se poursuit après la sélection du réseau sans-fil et l'entrée des informations de connexion.
Indiquez si un réseau en IPv4 sera utilisé. C'est le type de réseau le plus courant.
Il existe deux méthodes de configuration IPv4. En DHCP l'interface réseau sera configurée automatiquement, c'est la méthode préférée. Une configuration statique requiert la saisie manuelle des informations de configuration du réseau.
N'entrez pas de paramètres réseau au hasard, cela ne fonctionnera pas. Récupérez les paramètres affichés dans Section 3.3.3, « Récupérer les informations relatives au réseau » auprès de l'administrateur réseau ou du fournisseur d'accès.
Si un serveur DHCP est disponible, sélectionner
pour configurer automatiquement l'interface réseau.La configuration en statique de l'interface réseau demande la saisie d'informations relative à la configuration IPv4.
IP Address
- L'adresse IPv4
entrée à la main devant être assignée à cette
ordinateur. Cette adresse doit être unique et ne
pas être déjà utilisée par un autre équipement sur le
réseau local.
Subnet Mask
- Le masque de
sous-réseau utilisé par le réseau local. En général,
c'est 255.255.255.0
.
Default Router
- L'adresse IP
du routeur par défaut pour ce réseau. En général
c'est l'adresse du routeur ou tout autre équipement
réseau qui connecte le réseau local à l'Internet.
Egalement désigné sous le terme de passerelle
par défaut.
L'IPv6 est une nouvelle méthode de configuration réseau. Si l'IPv6 est disponible et désiré, choisir
pour le sélectionner.Un réseau IPv6 peut également être configuré suivant deux méthodes. SLAAC , ou autoconfiguration sans état (StateLess Address AutoConfiguration), configurera automatiquement et correctement l'interface réseau. La configuration statique, quant à elle, demande la saisie manuelle des informations réseau.
La méthode SLAAC permet à un composant réseau IPv6 de demander les informations de configuration automatique à un routeur local. Consulter RFC4862 pour plus d'information.
La configuration en statique de l'interface réseau demande la saisie des information de configuration du réseau IPv6.
IPv6 Address
- L'adresse
IP entrée à la main devant être
assignée à cette ordinateur. Cette adresse doit être
unique et ne pas être déjà utilisée par un autre
équipement sur le réseau local.
Default Router
- L'adresse IPv6
du routeur par défaut pour ce réseau. En général
c'est l'adresse du routeur ou tout autre équipement
réseau qui connecte le réseau local à l'Internet.
Egalement désigné sous le terme de passerelle
par défaut.
Le système de résolution Domain Name
System (or
DNS) convertit les
noms de machine en adresses réseau et inversement. Si la
méthode du DHCP ou du
SLAAC a été utilisée pour configurer
automatiquement la carte réseau, les valeurs de
configuration du système de résolution de noms
(Resolver Configuration
) pourront déjà
être présentes. Dans le cas contraire, entrer le nom de
domaine du réseau local dans le champ
Search
. DNS #1
et
DNS #2
sont les adresses
IP des serveurs DNS
locaux. Au moins un serveur DNS est
nécessaire.
Régler le fuseau horaire sur votre machine lui permettra de corriger automatiquement tout changement horaire régional et d'exécuter d'autres fonctions liées au fuseau horaire correctement.
L'exemple présenté est pour une machine située dans le fuseau horaire oriental des Etats-Unis. Vos choix changeront en fonction de votre position géographique.
Selectionner Entrée. Si vous ne savez pas si le système est réglé sur l'horaire UTC ou local, sélectionnez pour choisir le fuseau local utilisé généralement.
ou en fonction de la configuration de l'horloge de la machine et appuyer surLa région appropriée est choisie en utilisant les touches fléchées puis en appuyant sur Entrée.
Sélectionner le pays approprié en utilisant les touches fléchées et appuyer sur Entrée.
Le fuseau horaire approprié est choisie en utilisant les touches fléchées, puis en appuyant sur Entrée.
Confirmez que l'abréviation pour le fuseau horaire est correcte. Si cela semble bon, appuyez sur Entrée pour continuer avec la configuration de post-installation.
Des services système supplémentaires qui seront lancés au démarrage peuvent être activés. Tous ces services sont optionnels.
sshd
- démon Secure
Shell (SSH) pour l'accès à
distance sécurisé.
moused
- permet l'utilisation de
la souris en console.
ntpd
- démon du protocole d'heure
réseau (Network Time Protocol)
(NTP) pour la synchronisation
automatique de l'horloge.
powerd
- utilitaire de contrôle de
la gestion de l'énergie du système pour le contrôle de la
consommation en énergie.
bsdinstall vous demandera si la sauvegarde de l'état de la mémoire lors d'un plantage (crash dump) doit être activée sur le système. Activer les crash dumps peut s'avérer très utile pour déboguer les problèmes, aussi les utilisateurs sont encouragés à activer les crash dumps dès que c'est possible. Sélectionner pour les activer, ou pour poursuivre sans l'activation des crash dumps.
Ajouter au moins un utilisateur lors de l'installation
permet l'utilisation du système sans être attaché en tant que
root
. Quand on
utilise une session root
, il n'existe aucune limite
ou protection quant à ce qui peut être fait. Ouvrir une
session en tant qu'utilisateur normal est plus sûr et plus
sécurisé.
Sélectionner
pour ajouter de nouveaux utilisateurs.Saisissez les informations pour l'utilisateur à ajouter.
Username
- Le nom d'utilisateur ou
identifiant que l'utilisateur entrera pour ouvrir une
session. Souvent la première lettre de leur prénom
associé à leur nom.
Full name
- Le nom complet de
l'utilisateur.
Uid
- L'identifiant numérique pour
cet utilisateur. En général, ce champ est laissé vide de
façon à ce que le système assigne par lui-même une
valeur.
Login group
- Le groupe de
l'utilisateur. Généralement laissé vide pour accepter le
choix par défaut.
Invite
- Groupes supplémentaires pour
lesquels l'utilisateur sera également ajouté comme
membre.user
into
other groups?
Login class
- Généralement laissé
vide pour accepter la valeur par défaut.
Shell
- L'interpréteur de commande
de l'utilisateur. Dans l'exemple, csh(1) a été
choisi.
Home directory
- Le répertoire de
l'utilisateur. La valeur par défaut est, en général,
correcte.
Home directory permissions
- Les
permissions sur le répertoire utilisateur. La valeur par
défaut est, en général, correcte.
Use password-based authentication?
- En général yes
.
Use an empty password?
-
En général no
.
Use a random password?
- En général
no
.
Enter password
- Le mot de passe
pour cet utilisateur. Les caractères tapés n'apparaîtront
pas sur l'écran.
Enter password again
- Le mot de
passe doit à nouveau être saisi pour vérification.
Lock out the account after
creation?
- En général
no
.
Après avoir tout saisi, un résumé est affiché, et le
système demande si c'est correct. Si une erreur a été faite
durant la saisie, entrez no
et recommencez.
Si tout est correct, entrez yes
pour créer
ce nouvel utilisateur.
S'il y a d'autres utilisateurs à ajouter, répondez
yes
à la question Add another
user?
. Entrez no
pour terminer
l'ajout d'utilisateurs et continuer l'installation.
Pour plus d'information sur l'ajout d'utilisateurs et leur gestion, consultez Section 14.1, « Synopsis ».
Après avoir tout installé et configuré, une dernière chance de modifier les réglages est proposée.
Utilisez ce menu pour effectuer des changements ou toute configuration supplémentaire avant de terminer l'installation.
Add User
- Décrit dans la
Section 3.9.6, « Ajouter des utilisateurs ».
Root Password
- Décrit dans la
Section 3.9.1, « Définir le mot de passe de root
».
Hostname
- Décrit dans la
Section 3.5.2, « Configurer le nom de la machine ».
Network
- Décrit dans la
Section 3.9.2, « Configuration du réseau ».
Services
- Décrit dans la
Section 3.9.4, « Sélection des services à activer ».
Time Zone
- Décrit dans la
Section 3.9.3, « Réglage du fuseau horaire ».
Handbook
- Télécharge et installe
le Manuel FreeBSD (celui que vous êtes actuellement en train
de lire).
Une fois la configuration finale achevée, sélectionnez
pour quitter l'installation.bsdinstall demandera s'il y a des éléments supplémentaires à configurer avant le redémarrage sur le nouveau système. Sélectionner pour quitter vers un interpréteur de commande, ou pour passer à la dernière étape d'installation.
Si d'autre configuration ou une configuration spécifique est nécessaire, choisir
permettra de démarrer dans le mode du CD Live.Lorsque l'installation est achevée, sélectionnez
pour redémarrer l'ordinateur et démarrer le nouveau système FreeBSD. N'oubliez pas de retire le CD, DVD ou la clé USB d'installation de FreeBSD ou l'ordinateur risque de redémarrer dessus à nouveau.Lors du démarrage de FreeBSD, de nombreux messages d'information sont affichés. La plupart défileront et disparaîtront de l'écran, c'est normal. Une fois que le système a achevé son démarrage, une invite de session est affichée. Les messages qui ont défilé hors de l'écran peuvent être à nouveau visualisés en appuyant sur Scroll-Lock (ou Arrêt défil) pour activer le défilement arrière du tampon des messages. Les touches PgUp, PgDn, et les touches fléchées pourront être utilisées pour remonter dans les messages. L'appui à nouveau sur Scroll-Lock déverrouillera l'écran et fera revenir à l'affichage normal.
A l'invite login:
, saisissez le nom
d'utilisateur ajouté lors de l'installation, asample
dans l'exemple.
Evitez d'ouvrir des sessions en tant que root
excepté quand cela est
nécessaire.
Le tampon des messages examiné ci-dessus est limité en
taille, aussi tout les messages peuvent ne pas être
visibles. Après l'ouverture d'une session, la plupart
d'entre eux peuvent être visualisés à partir de la ligne de
commande en tapant dmesg | less
à
l'invite. Appuyez sur q pour retourner à
l'invite de commande après la visualisation.
Messages de démarrage typiques (information sur la version omise):
Copyright (c) 1992-2011 The FreeBSD Project. Copyright (c) 1979, 1980, 1983, 1986, 1988, 1989, 1991, 1992, 1993, 1994 The Regents of the University of California. All rights reserved. FreeBSD is a registered trademark of The FreeBSD Foundation. root@farrell.cse.buffalo.edu:/usr/obj/usr/src/sys/GENERIC amd64 CPU: Intel(R) Core(TM)2 Duo CPU E8400 @ 3.00GHz (3007.77-MHz K8-class CPU) Origin = "GenuineIntel" Id = 0x10676 Family = 6 Model = 17 Stepping = 6 Features=0x783fbff<FPU,VME,DE,PSE,TSC,MSR,PAE,MCE,CX8,APIC,SEP,MTRR,PGE,MCA,CMOV,PAT,PSE36,MMX,FXSR,SSE,SSE2> Features2=0x209<SSE3,MON,SSSE3> AMD Features=0x20100800<SYSCALL,NX,LM> AMD Features2=0x1<LAHF> real memory = 536805376 (511 MB) avail memory = 491819008 (469 MB) Event timer "LAPIC" quality 400 ACPI APIC Table: <VBOX VBOXAPIC> ioapic0: Changing APIC ID to 1 ioapic0 <Version 1.1> irqs 0-23 on motherboard kbd1 at kbdmux0 acpi0: <VBOX VBOXXSDT> on motherboard acpi0: Power Button (fixed) acpi0: Sleep Button (fixed) Timecounter "ACPI-fast" frequency 3579545 Hz quality 900 acpi_timer0: <32-bit timer at 3.579545MHz> port 0x4008-0x400b on acpi0 cpu0: <ACPI CPU> on acpi0 pcib0: <ACPI Host-PCI bridge> port 0xcf8-0xcff on acpi0 pci0: <ACPI PCI bus> on pcib0 isab0: <PCI-ISA bridge> at device 1.0 on pci0 isa0: <ISA bus> on isab0 atapci0: <Intel PIIX4 UDMA33 controller> port 0x1f0-0x1f7,0x3f6,0x170-0x177,0x376,0xd000-0xd00f at device 1.1 on pci0 ata0: <ATA channel 0> on atapci0 ata1: <ATA channel 1> on atapci0 vgapci0: <VGA-compatible display> mem 0xe0000000-0xe0ffffff irq 18 at device 2.0 on pci0 em0: <Intel(R) PRO/1000 Legacy Network Connection 1.0.3> port 0xd010-0xd017 mem 0xf0000000-0xf001ffff irq 19 at device 3.0 on pci0 em0: Ethernet address: 08:00:27:9f:e0:92 pci0: <base peripheral> at device 4.0 (no driver attached) pcm0: <Intel ICH (82801AA)> port 0xd100-0xd1ff,0xd200-0xd23f irq 21 at device 5.0 on pci0 pcm0: <SigmaTel STAC9700/83/84 AC97 Codec> ohci0: <OHCI (generic) USB controller> mem 0xf0804000-0xf0804fff irq 22 at device 6.0 on pci0 usbus0: <OHCI (generic) USB controller> on ohci0 pci0: <bridge> at device 7.0 (no driver attached) acpi_acad0: <AC Adapter> on acpi0 atkbdc0: <Keyboard controller (i8042)> port 0x60,0x64 irq 1 on acpi0 atkbd0: <AT Keyboard> irq 1 on atkbdc0 kbd0 at atkbd0 atkbd0: [GIANT-LOCKED] psm0: <PS/2 Mouse> irq 12 on atkbdc0 psm0: [GIANT-LOCKED] psm0: model IntelliMouse Explorer, device ID 4 attimer0: <AT timer> port 0x40-0x43,0x50-0x53 on acpi0 Timecounter "i8254" frequency 1193182 Hz quality 0 Event timer "i8254" frequency 1193182 Hz quality 100 sc0: <System console> at flags 0x100 on isa0 sc0: VGA <16 virtual consoles, flags=0x300> vga0: <Generic ISA VGA> at port 0x3c0-0x3df iomem 0xa0000-0xbffff on isa0 atrtc0: <AT realtime clock> at port 0x70 irq 8 on isa0 Event timer "RTC" frequency 32768 Hz quality 0 ppc0: cannot reserve I/O port range Timecounters tick every 10.000 msec pcm0: measured ac97 link rate at 485193 Hz em0: link state changed to UP usbus0: 12Mbps Full Speed USB v1.0 ugen0.1: <Apple> at usbus0 uhub0: <Apple OHCI root HUB, class 9/0, rev 1.00/1.00, addr 1> on usbus0 cd0 at ata1 bus 0 scbus1 target 0 lun 0 cd0: <VBOX CD-ROM 1.0> Removable CD-ROM SCSI-0 device cd0: 33.300MB/s transfers (UDMA2, ATAPI 12bytes, PIO 65534bytes) cd0: Attempt to query device size failed: NOT READY, Medium not present ada0 at ata0 bus 0 scbus0 target 0 lun 0 ada0: <VBOX HARDDISK 1.0> ATA-6 device ada0: 33.300MB/s transfers (UDMA2, PIO 65536bytes) ada0: 12546MB (25694208 512 byte sectors: 16H 63S/T 16383C) ada0: Previously was known as ad0 Timecounter "TSC" frequency 3007772192 Hz quality 800 Root mount waiting for: usbus0 uhub0: 8 ports with 8 removable, self powered Trying to mount root from ufs:/dev/ada0p2 [rw]... Setting hostuuid: 1848d7bf-e6a4-4ed4-b782-bd3f1685d551. Setting hostid: 0xa03479b2. Entropy harvesting: interrupts ethernet point_to_point kickstart. Starting file system checks: /dev/ada0p2: FILE SYSTEM CLEAN; SKIPPING CHECKS /dev/ada0p2: clean, 2620402 free (714 frags, 327461 blocks, 0.0% fragmentation) Mounting local file systems:. vboxguest0 port 0xd020-0xd03f mem 0xf0400000-0xf07fffff,0xf0800000-0xf0803fff irq 20 at device 4.0 on pci0 vboxguest: loaded successfully Setting hostname: machine3.example.com. Starting Network: lo0 em0. lo0: flags=8049<UP,LOOPBACK,RUNNING,MULTICAST> metric 0 mtu 16384 options=3<RXCSUM,TXCSUM> inet6 ::1 prefixlen 128 inet6 fe80::1%lo0 prefixlen 64 scopeid 0x3 inet 127.0.0.1 netmask 0xff000000 nd6 options=21<PERFORMNUD,AUTO_LINKLOCAL> em0: flags=8843<UP,BROADCAST,RUNNING,SIMPLEX,MULTICAST> metric 0 mtu 1500 options=9b<RXCSUM,TXCSUM,VLAN_MTU,VLAN_HWTAGGING,VLAN_HWCSUM> ether 08:00:27:9f:e0:92 nd6 options=29<PERFORMNUD,IFDISABLED,AUTO_LINKLOCAL> media: Ethernet autoselect (1000baseT <full-duplex>) status: active Starting devd. Starting Network: usbus0. DHCPREQUEST on em0 to 255.255.255.255 port 67 DHCPACK from 10.0.2.2 bound to 192.168.1.142 -- renewal in 43200 seconds. add net ::ffff:0.0.0.0: gateway ::1 add net ::0.0.0.0: gateway ::1 add net fe80::: gateway ::1 add net ff02::: gateway ::1 ELF ldconfig path: /lib /usr/lib /usr/lib/compat /usr/local/lib 32-bit compatibility ldconfig path: /usr/lib32 Creating and/or trimming log files. Starting syslogd. No core dumps found. Clearing /tmp (X related). Updating motd:. Configuring syscons: blanktime. Generating public/private rsa1 key pair. Your identification has been saved in /etc/ssh/ssh_host_key. Your public key has been saved in /etc/ssh/ssh_host_key.pub. The key fingerprint is: 10:a0:f5:af:93:ae:a3:1a:b2:bb:3c:35:d9:5a:b3:f3 root@machine3.example.com The key's randomart image is: +--[RSA1 1024]----+ | o.. | | o . . | | . o | | o | | o S | | + + o | |o . + * | |o+ ..+ . | |==o..o+E | +-----------------+ Generating public/private dsa key pair. Your identification has been saved in /etc/ssh/ssh_host_dsa_key. Your public key has been saved in /etc/ssh/ssh_host_dsa_key.pub. The key fingerprint is: 7e:1c:ce:dc:8a:3a:18:13:5b:34:b5:cf:d9:d1:47:b2 root@machine3.example.com The key's randomart image is: +--[ DSA 1024]----+ | .. . .| | o . . + | | . .. . E .| | . . o o . . | | + S = . | | + . = o | | + . * . | | . . o . | | .o. . | +-----------------+ Starting sshd. Starting cron. Starting background file system checks in 60 seconds. Thu Oct 6 19:15:31 MDT 2011 FreeBSD/amd64 (machine3.example.com) (ttyv0) login:
La génération des clés RSA et DSA peut prendre du temps sur les machines lentes. Cela ne se produit qu'au premier démarrage d'une nouvelle installation, et seulement si sshd a été configuré pour démarrer automatiquement. Les démarrages suivants seront plus rapides.
FreeBSD n'installe pas d'environnement graphique par défaut, mais de nombreux sont disponibles. Consultez Chapitre 6, Le système X Window pour plus d'information.
Arrêter proprement un ordinateur sous FreeBSD aide à protéger
les données et même le matériel de tout dommage. Ne coupez
pas directement l'alimentation. Si l'utilisateur est membre
du groupe wheel
,
passez en super-utilisateur en tapant su
sur la ligne de commande et en entrant le mot de passe de
root
. Sinon, ouvrez
une session en tant que root
et utilisez la commande
shutdown -p now
. Le système se fermera
proprement et s'éteindra lui-même.
La combinaison de touches Ctrl+Alt+Del peut être employée pour redémarrer le système, mais n'est pas recommandée en utilisation normale.
La section suivante couvre le dépannage basique de l'installation, comme les problèmes courants rencontrés.
En raison des nombreuses limitations de l'architecture PC, il est impossible que la détection du matériel soit à 100% fiable, cependant, il y a quelques petites choses que vous pouvez faire si cela échoue.
Vérifiez la liste du matériel supporté de votre version de FreeBSD pour être sûr que votre matériel est bien supporté.
Si votre matériel est supporté et que vous expérimentez
toujours des blocages ou autres problèmes, vous devrez
compiler un noyau
personnalisé. Cela permettra d'ajouter le support pour
les périphériques qui ne sont pas présents dans le noyau
GENERIC
. Le noyau présent sur les
disques de démarrage est configuré de telle façon qu'il
supposera que la plupart des périphériques seront dans leur
configuration d'usine en termes d'IRQs, d'adresses d'E/S, et
canaux de DMA. Si votre matériel a été reconfiguré vous
devrez très probablement éditer le fichier de configuration du
noyau et de le recompiler pour indiquer à FreeBSD où trouver les
choses.
Il est également possible que la détection d'un périphérique absent provoque plus tard l'échec de la détection d'un périphérique présent. Dans ce cas, les pilotes de périphériques conflictuels devraient être désactivés.
Quelques problèmes d'installation peuvent être évités ou allégés en mettant à jour le firmware de divers composants matériels, en particulier la carte mère. Le firmware de la carte mère peut également être désigné par le terme BIOS. La plupart des constructeurs de cartes mères ou d'ordinateur disposent d'un site web où peuvent être trouvées les mises à jour et les informations de mises à jour.
Les fabricants déconseillent fortement de mettre à jour le BIOS de la carte mère à moins d'avoir une bonne raison de le faire, comme une mise à jour critique. Le processus de mise à jour peut mal se passer, laissant un BIOS incomplet et l'ordinateur inutilisable.
3.10.2.1. | Mon système se bloque au démarrage pendant la détection du matériel, ou se comporte de manière étrange lors de l'installation. |
FreeBSD utilise de manière intensive le système ACPI
sur les plateformes i386, amd64 et ia64 s'il est détecté
au démarrage pour aider à la détection du matériel.
Malheureusement, des bogues persistent dans le pilote
ACPI, et sur les cartes mères et leur
BIOS. L'ACPI peut être désactivé en
positionnant le paramètre
Ce paramètre est réinitialisé à chaque démarrage du
système, il est donc nécessaire d'ajouter
|
Un CD « live » de FreeBSD est disponible sur le même CD contenant le programme d'installation. C'est utile pour ceux qui se demandent si FreeBSD est le bon choix et désirent tester certaines fonctionnalités avant l'installation.
Les points suivants devront être pris en compte lors de l'utilisation du CD live:
Pour utiliser le système, une authentification est
nécessaire. Le nom d'utilisateur est root
, sans mot de
passe.
Etant donné que le système s'exécute directement à partir du CD, le système sera bien plus lent que s'il était installé sur un disque dur.
Le CD live propose une invite de commande et pas d'interface graphique.
Version française de Marc Fonvieille
<blackend@FreeBSD.org>
.
Le chapitre suivant couvrira les commandes et fonctionnalités de base du système d'exploitation FreeBSD. La plupart de ces informations sera valable pour n'importe quel système d'exploitation UNIX®. Soyez libre de passer ce chapitre si vous êtes familier avec ces informations. Si vous êtes nouveau à FreeBSD, alors vous voudrez certainement lire attentivement ce chapitre.
Après la lecture de ce chapitre, vous saurez:
Comment utiliser les “consoles virtuelles” de FreeBSD.
Comment les permissions des fichiers d'UNIX® fonctionnent ainsi que l'utilisation des indicateurs de fichiers sous FreeBSD.
L'architecture par défaut du système de fichiers sous FreeBSD.
L'organisation des disques sous FreeBSD.
Comment monter et démonter des systèmes de fichier.
Ce que sont les processus, daemons et signaux.
Ce qu'est un interpréteur de commande, et comment changer votre environnement de session par défaut.
Comment utiliser les éditeurs de texte de base.
Ce que sont les périphériques et les fichiers spéciaux de périphérique.
Quel est le format des binaires utilisé sous FreeBSD.
Comment lire les pages de manuel pour plus d'information.
FreeBSD peut être utilisé de diverses façons. L'une d'elles est en tapant des commandes sur un terminal texte. Une bonne partie de la flexibilité et de la puissance d'un système d'exploitation UNIX® est directement disponible sous vos mains en utilisant FreeBSD de cette manière. Cette section décrit ce que sont les “terminaux” et les “consoles”, et comment les utiliser sous FreeBSD.
Si vous n'avez pas configuré FreeBSD pour lancer automatiquement un environnement graphique au démarrage, le système vous présentera une invite d'ouverture de session après son démarrage, juste après la fin des procédures de démarrage. Vous verrez quelque chose de similaire à:
Additional ABI support:. Local package initialization:. Additional TCP options:. Fri Sep 20 13:01:06 EEST 2002 FreeBSD/i386 (pc3.example.org) (ttyv0) login:
Les messages pourront être différents sur votre système, mais cela devrait y ressembler. Les deux dernières lignes sont celles qui nous intéressent actuellement. La seconde de ces lignes nous donne:
FreeBSD/i386 (pc3.example.org) (ttyv0)
Cette ligne contient quelques éléments d'information
sur le système que vous venez de démarrer. Vous
êtes en train de lire une console “FreeBSD”,
tournant sur un processeur Intel ou compatible de la famille
x86[1]. Le nom de cette machine (chaque machine UNIX®
a un nom) est pc3.example.org
, et vous
regardez actuellement sa console système—le terminal
ttyv0
.
Et enfin, la dernière ligne est toujours:
login:
C'est le moment où vous êtes supposé taper votre “nom d'utilisateur” pour vous attacher au système FreeBSD. La section suivante décrit comment procéder.
FreeBSD est un système multi-utilisateur, multi-processeur. C'est la description formelle qui est habituellement donnée pour un système qui peut être utilisé par différentes personnes, qui exécutent simultanément de nombreux programmes sur une machine individuelle.
Chaque système multi-utilisateur a besoin d'un moyen pour distinguer un “utilisateur” du reste. Sous FreeBSD (et sous tous les systèmes de type UNIX®), cela est effectué en demandant à chaque utilisateur de “s'attacher” au système avant d'être en mesure d'exécuter des programmes. Chaque utilisateur possède un nom unique (le nom d'utilisateur) et une clé secrète personnelle (le mot de passe). FreeBSD demandera ces deux éléments avant d'autoriser un utilisateur à lancer un programme.
Juste après que FreeBSD ait démarré et en ait terminé avec l'exécution des procédures de démarrage[2], il présentera une invite et demandera un nom d'utilisateur valide:
login:
Pour cet exemple, supposons que votre nom d'utilisateur
est john
. Tapez
john
à cette invite puis appuyez sur
Entrée. Alors vous devrez être
invité à entrer un “mot de passe”:
login: john
Password:
Tapez maintenant le mot de passe de john
,
et appuyez sur Entrée. Le mot de passe
n'est pas affiché! Vous n'avez pas à
vous préoccuper de cela maintenant. Il suffit de penser que
cela est fait pour des raisons de sécurité.
Si vous avez tapé correctement votre mot de passe, vous devriez être maintenant attaché au système et prêt à essayer toutes les commandes disponibles.
Vous devriez voir apparaître le MOTD
ou message du jour suivi de l'invite de commande (un
caractère #
, $
, ou
%
). Cela indique que vous avez ouvert
avec succès une session sous FreeBSD.
Exécuter des commandes UNIX® dans une console est bien beau, mais FreeBSD peut exécuter plusieurs programmes à la fois. Avoir une seule console sur laquelle les commandes peuvent être tapées serait un peu du gaspillage quand un système d'exploitation comme FreeBSD peut exécuter des dizaines de programmes en même temps. C'est ici que des “consoles virtuelles” peuvent être vraiment utiles.
FreeBSD peut être configuré pour présenter de nombreuses consoles virtuelles. Vous pouvez basculer d'une console virtuelle à une autre en utilisant une combinaison de touches sur votre clavier. Chaque console a son propre canal de sortie, et FreeBSD prend soin de rediriger correctement les entrées au clavier et la sortie vers écran quand vous basculez d'une console virtuelle à la suivante.
Des combinaisons de touches spécifiques ont été réservées par FreeBSD pour le basculement entre consoles[3]. Vous pouvez utiliser Alt+F1, Alt+F2, jusqu'à Alt+F8 pour basculer vers une console virtuelle différente sous FreeBSD.
Quand vous basculez d'une console à une autre, FreeBSD prend soin de sauvegarder et restaurer la sortie d'écran. Il en résulte l'“illusion” d'avoir plusieurs écrans et claviers “virtuels” que vous pouvez utiliser pour taper des commandes pour FreeBSD. Les programmes que vous lancez sur une console virtuelle ne cessent pas de tourner quand cette console n'est plus visible. Ils continuent de s'exécuter quand vous avez basculé vers une console virtuelle différente.
La configuration par défaut de FreeBSD démarre avec huit
consoles virtuelles. Cependant ce n'est pas un paramétrage
fixe, et vous pouvez aisément personnaliser votre installation
pour démarrer avec plus ou moins de consoles virtuelles. Le
nombre et les paramétrages des consoles virtuelles sont
configurés dans le fichier
/etc/ttys
.
Vous pouvez utiliser le fichier
/etc/ttys
pour configurer les consoles
virtuelles de FreeBSD. Chaque ligne non-commentée dans ce fichier
(les lignes qui ne débutent pas par le caractère
#
) contient le paramétrage d'un terminal ou
d'une console virtuelle. La version par défaut de ce
fichier livrée avec FreeBSD configure neuf consoles virtuelles,
et en active huit. Ce sont les lignes commençant avec le terme
ttyv
:
# name getty type status comments # ttyv0 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure # Virtual terminals ttyv1 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure ttyv2 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure ttyv3 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure ttyv4 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure ttyv5 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure ttyv6 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure ttyv7 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure ttyv8 "/usr/X11R6/bin/xdm -nodaemon" xterm off secure
Pour une description détaillée de chaque colonne de ce fichier et toutes les options que vous pouvez utiliser pour configurer les consoles virtuelles, consultez la page de manuel ttys(5).
Une description détaillée de ce qu'est
« le mode mono-utilisateur » peut être
trouvée dans Section 13.6.2, « Mode mono-utilisateur ». Il est
important de noter qu'il n'y a qu'une console de disponible
quand vous exécutez FreeBSD en mode mono-utilisateur. Il n'y
a aucune console virtuelle de disponible. Le paramétrage de
la console en mode mono-utilisateur peut être
également trouvé dans le fichier
/etc/ttys
. Recherchez la ligne qui
commence avec le mot console
:
# name getty type status comments # # If console is marked "insecure", then init will ask for the root password # when going to single-user mode. console none unknown off secure
Comme l'indiquent les commentaires au-dessus de la ligne
console
, vous pouvez éditer cette ligne
et changer secure
pour
insecure
. Si vous faites cela, quand
FreeBSD démarrera en mode mono-utilisateur, il demandera le
mot de passe de root
.
Cependant faites attention quand vous modifiez
cela pour insecure
. Si vous
oubliez le mot de passe de root
, le
démarrage en mode mono-utilisateur sera condamné.
Il est encore possible, mais cela pourra être relativement
compliqué pour quelqu'un qui n'est pas à l'aise avec le
processus de démarrage de FreeBSD et les programmes entrant
en jeu.
La résolution (ou encore le mode vidéo) de la console FreeBSD peut être réglée à 1024x768, 1280x1024, ou tout autre résolution supportée par le circuit graphique et le moniteur. Pour utiliser une résolution vidéo différente vous devez en premier lieu recompiler votre noyau en ajoutant deux options supplémentaires:
options VESA options SC_PIXEL_MODE
Une fois votre noyau recompilé avec ces deux options, vous pouvez déterminer quels sont les modes vidéo supportés par votre matériel en utilisant l'outil vidcontrol(1). Pour obtenir une liste des modes supportés, tapez la ligne suivante:
#
vidcontrol -i mode
La sortie de cette commande est une liste des modes
vidéo que supporte votre matériel. Vous pouvez
ensuite décider d'utiliser un nouveau mode en le
passant à la commande vidcontrol(1) tout en ayant
les droits de root
:
#
vidcontrol MODE_279
Si le nouveau mode vidéo est satisfaisant, il peut
être activé au démarrage de manière
permanente en le configurant dans le fichier
/etc/rc.conf
:
allscreens_flags="MODE_279"
FreeBSD, étant un descendant direct de l'UNIX® BSD, est basé sur plusieurs concepts clés d'UNIX®. Le premier, et le plus prononcé, est le fait que FreeBSD est un système d'exploitation multi-utilisateurs. Le système peut gérer plusieurs utilisateurs travaillant tous simultanément sur des tâches complètement indépendantes. Le système est responsable du partage correct et de la gestion des requêtes pour les périphériques matériels, la mémoire, et le temps CPU de façon équitable entre chaque utilisateur.
Puisque le système est capable de supporter des utilisateurs multiples, tout ce que le système gère possède un ensemble de permissions définissant qui peut écrire, lire, et exécuter la ressource. Ces permissions sont stockées sous forme de trois octets divisés en trois parties, une pour le propriétaire du fichier, une pour le groupe auquel appartient le fichier, et une autre pour le reste du monde. Cette représentation numérique fonctionne comme ceci:
Valeur | Permission | Contenu du répertoire |
---|---|---|
0 | Pas d'accès en lecture, pas d'accès en écriture, pas d'accès en exécution | --- |
1 | Pas d'accès en lecture, pas d'accès en écriture, exécution | --x |
2 | Pas d'accès en lecture, écriture, pas d'accès en exécution | -w- |
3 | Pas d'accès en lecture, écriture, exécution | -wx |
4 | Lecture, pas d'accès en écriture, pas d'accès en exécution | r-- |
5 | Lecture, pas d'accès en écriture, exécution | r-x |
6 | Lecture, écriture, pas d'accès en exécution | rw- |
7 | Lecture, écriture, exécution | rwx |
Vous pouvez utiliser l'option -l
avec la
commande ls(1) pour afficher le contenu du répertoire
sous forme une longue et détaillée qui inclut une colonne
avec des informations sur les permissions d'accès des fichiers
pour le propriétaire, le groupe, et le reste du monde.
Par exemple un ls -l
dans un répertoire
quelconque devrait donner:
%
ls -l
total 530 -rw-r--r-- 1 root wheel 512 Sep 5 12:31 myfile -rw-r--r-- 1 root wheel 512 Sep 5 12:31 otherfile -rw-r--r-- 1 root wheel 7680 Sep 5 12:31 email.txt ...
Voici
comment est divisée la première colonne de l'affichage
généré par ls -l
:
-rw-r--r--
Le premier caractère (le plus à gauche) indique
si c'est un fichier normal, un répertoire, ou
un périphérique mode caractère,
une socket, ou tout autre pseudo-périphérique.
Dans ce cas, -
indique un fichier normal. Les trois caractères suivants,
rw-
dans cet exemple, donnent les
permissions pour le propriétaire du fichier. Les trois
caractères qui suivent, r--
, donnent les
permissions pour le groupe auquel appartient le fichier.
Les trois derniers caractères, r--
,
donnent les permissions pour le reste du
monde. Un tiret signifie que la permission est désactivée.
Dans le cas de ce fichier, les permissions sont telles que le
propriétaire peut lire et écrire le fichier, le groupe
peut lire le fichier, et le reste du monde peut seulement lire le fichier.
D'après la table ci-dessus, les permissions pour ce fichier
seraient 644
, où chaque chiffre
représente les
trois parties des permissions du fichier.
Tout cela est bien beau, mais comment le système
contrôle les permissions sur les périphériques?
En fait FreeBSD traite la plupart des périphériques
sous la forme d'un fichier que les programmes peuvent ouvrir, lire,
et écrire des données dessus comme tout autre fichier.
Ces périphériques spéciaux sont stockés
dans le répertoire /dev
.
Les répertoires sont aussi traités comme des fichiers. Ils ont des droits en lecture, écriture et exécution. Le bit d'exécution pour un répertoire a une signification légèrement différente que pour les fichiers. Quand un répertoire est marqué exécutable, cela signifie qu'il peut être traversé, i.e. il est possible d'utiliser “cd” (changement de répertoire). Ceci signifie également qu'à l'intérieur du répertoire il est possible d'accéder aux fichiers dont les noms sont connus (en fonction, bien sûr, des permissions sur les fichiers eux-mêmes).
En particulier, afin d'obtenir la liste du contenu d'un répertoire, la permission de lecture doit être positionnée sur le répertoire, tandis que pour effacer un fichier dont on connaît le nom, il est nécessaire d'avoir les droits d'écriture et d'exécution sur le répertoire contenant le fichier.
Il y a d'autres types de permissions, mais elles sont principalement employées dans des circonstances spéciales comme les binaires “setuid” et les répertoires “sticky”. Si vous désirez plus d'information sur les permissions de fichier et comment les positionner, soyez sûr de consulter la page de manuel chmod(1).
Les permissions symboliques, parfois désignées sous le nom d'expressions symboliques, utilisent des caractères à la place de valeur en octal pour assigner les permissions aux fichiers et répertoires. Les expressions symboliques emploient la syntaxe: (qui) (action) (permissions), avec les valeurs possibles suivantes:
Option | Lettre | Représente |
---|---|---|
(qui) | u | Utilisateur |
(qui) | g | Groupe |
(qui) | o | Autre |
(qui) | a | Tous (« le monde entier ») |
(action) | + | Ajouter des permissions |
(action) | - | Retirer des permissions |
(action) | = | Fixe les permissions de façon explicite |
(permissions) | r | Lecture |
(permissions) | w | Ecriture |
(permissions) | x | Exécution |
(permissions) | t | bit collant (sticky) |
(permissions) | s | Exécuter avec l'ID utilisateur (UID) ou groupe (GID) |
Ces valeurs sont utilisées avec la commande
chmod(1) comme précédemment mais avec
des lettres. Par exemple, vous pourriez utiliser la commande
suivante pour refuser l'accès au fichier
FICHIER
à d'autres
utilisateurs:
%
chmod go= FICHIER
Une liste séparé par des virgules peut être
fournie quand plus d'un changement doit être effectué
sur un fichier. Par exemple la commande suivante retirera
les permissions d'écriture au groupe et au “reste du
monde” sur le fichier FICHIER
,
puis ajoutera la permission d'exécution pour tout le
monde:
%
chmod go-w,a+x FICHIER
En addition des permissions sur les fichiers précédemment présentées, FreeBSD supporte l'utilisation d'« indicateurs de fichiers ». Ces indicateurs rajoutent un niveau de contrôle et de sécurité sur les fichiers, mais ne concernent pas les répertoires.
Ces indicateurs ajoutent donc un niveau de contrôle
supplémentaire des fichiers, permettant d'assurer que
dans certains cas même le super-utilisateur
root
ne pourra effacer ou modifier des
fichiers.
Les indicateurs de fichiers peuvent être
modifiés avec l'utilitaire chflags(1), ce dernier
présentant une interface simple. Par exemple, pour
activer l'indicateur système de suppression impossible
sur le fichier file1
, tapez la commande
suivante:
#
chflags sunlink file1
Et pour désactiver l'indicateur de suppression
impossible, utilisez la commande précédente avec
le préfixe « no » devant l'option
sunlink
:
#
chflags nosunlink file1
Pour afficher les indicateurs propres à ce fichier,
utilisez la commande ls(1) avec l'option
-lo
:
#
ls -lo file1
La sortie de la commande devrait ressembler à:
-rw-r--r-- 1 trhodes trhodes sunlnk 0 Mar 1 05:54 file1
Plusieurs indicateurs ne peuvent être
positionnés ou retirés que par le
super-utilisateur root
. Dans les autres
cas, le propriétaire du fichier peut activer ces
indicateurs. Pour plus d'information, la lecture des pages de
manuel chflags(1) et chflags(2) est
recommandée à tout administrateur.
L'organisation de l'arborescence des répertoires de FreeBSD est essentielle pour obtenir une compréhension globale du système. Le concept le plus important à saisir est celui du répertoire racine, “/”. Ce répertoire est le premier a être monté au démarrage et il contient le système de base nécessaire pour préparer le système d'exploitation au fonctionnement multi-utilisateurs. Le répertoire racine contient également les points de montage pour les autres systèmes de fichiers qui sont montés lors du passage en mode multi-utilisateurs.
Un point de montage est un répertoire où peuvent
être greffés des systèmes de fichiers
supplémentaires au système de
fichiers parent (en général le système de fichiers racine). Cela est décrit plus en détails dans la Section 4.5, « Organisation des disques ». Les points de montage standards incluent
/usr
, /var
,
/tmp
,
/mnt
, et /cdrom
. Ces
répertoires sont en général
référencés par des entrées dans le
fichier /etc/fstab
.
/etc/fstab
est une table des divers systèmes
de fichiers et de leur point de montage utilisé comme
référence par le système.
La plupart des systèmes de fichiers présents dans
/etc/fstab
sont montés automatiquement au
moment du démarrage par la procédure rc(8) à
moins que
l'option noauto
soit présente.
Plus de détails peuvent être trouvés dans la
Section 4.6.1, « Le fichier fstab
».
Une description complète de l'arborescence du système de fichiers est disponible dans la page de manuel hier(7). Pour l'instant, une brève vue d'ensemble des répertoires les plus courants suffira.
Répertoire | Description |
---|---|
/ | Répertoire racine du système de fichiers. |
/bin/ | Programmes utilisateur fondamentaux aux deux modes de fonctionnement mono et multi-utilisateurs. |
/boot/ | Programmes et fichiers de configuration utilisés durant le processus de démarrage du système. |
/boot/defaults/ | Fichiers de configuration par défaut du processus de démarrage; voir la page de manuel loader.conf(5). |
/dev/ | Fichiers spéciaux de périphérique; voir la page de manuel intro(4). |
/etc/ | Procédures et fichiers de configuration du système. |
/etc/defaults/ | Fichiers de configuration du système par défaut; voir la page de manuel rc(8). |
/etc/mail/ | Fichiers de configuration pour les agents de transport du courrier électronique comme sendmail(8). |
/etc/namedb/ | Fichiers de configuration de named ;
voir la page de manuel named(8). |
/etc/periodic/ | Procédures qui sont exécutées de façon quotidienne, hebdomadaire et mensuelle par l'intermédiaire de cron(8); voir la page de manuel periodic(8). |
/etc/ppp/ | Fichiers de configuration de ppp ; voir
la page de manuel ppp(8). |
/mnt/ | Répertoire vide habituellement utilisé par les administrateurs système comme un point de montage temporaire. |
/proc/ | Le système de fichiers pour les processus; voir les pages de manuel procfs(5), mount_procfs(8). |
/rescue/ | Programmes liés en statique pour les réparations d'urgence; consultez la page de manuel rescue(8). |
/root/ | Répertoire personnel du compte
root . |
/sbin/ | Programmes systèmes et utilitaires systèmes fondamentaux aux environnements mono et multi-utilisateurs. |
/tmp/ | Fichiers temporaires.
Le contenu de /tmp
n'est en général PAS préservé
par un redémarrage du système. Un
système de fichiers en mémoire est
souvent monté sur /tmp . Cela peut
être automatisé en utilisant les
variables rc.conf(5) relatives au système
« tmpmfs » (ou à l'aide d'une
entrée dans le fichier
/etc/fstab ; consultez la page de
manuel mdmfs(8)). |
/usr/ | La majorité des utilitaires et applications utilisateur. |
/usr/bin/ | Utilitaires généraux, outils de programmation, et applications. |
/usr/include/ | Fichiers d'en-tête C standard. |
/usr/lib/ | Ensemble des bibliothèques. |
/usr/libdata/ | Divers fichiers de données de service. |
/usr/libexec/ | Utilitaires et daemons système (exécutés par d'autres programmes). |
/usr/local/ | Exécutables, bibliothèques, etc... Egalement
utilisé comme destination de défaut pour les
logiciels portés pour FreeBSD. Dans
/usr/local , l'organisation
générale
décrite par la page de manuel hier(7) pour
/usr devrait être utilisée.
Exceptions faites du répertoire man qui est directement
sous /usr/local plutôt que sous
/usr/local/share , et la
documentation des logiciels portés est dans
share/doc/port .
|
/usr/obj/ | Arborescence cible spécifique à une
architecture produite par la compilation de l'arborescence
/usr/src . |
/usr/ports | Le catalogue des logiciels portés (optionnel). |
/usr/sbin/ | Utilitaires et daemons système (exécutés par les utilisateurs). |
/usr/share/ | Fichiers indépendants de l'architecture. |
/usr/src/ | Fichiers source FreeBSD et/ou locaux. |
/usr/X11R6/ | Exécutables, bibliothèques etc... de la distribution d'X11R6 (optionnel). |
/var/ | Fichiers de traces, fichiers temporaires, et
fichiers tampons. Un système de fichiers en
mémoire est parfois monté sur /var . Cela peut
être automatisé en utilisant les
variables rc.conf(5) relatives au système
« varmfs » (ou à l'aide d'une
entrée dans le fichier
/etc/fstab ; consultez la page de
manuel mdmfs(8)). |
/var/log/ | Divers fichiers de trace du système. |
/var/mail/ | Boîtes aux lettres des utilisateurs. |
/var/spool/ | Divers répertoires tampons des systèmes de courrier électronique et d'impression. |
/var/tmp/ | Fichiers temporaires. Ces fichiers sont
généralement conservés lors d'un
redémarrage du système, à moins
que /var ne
soit un système de fichiers en
mémoire. |
/var/yp | Tables NIS. |
Le plus petit élément qu'utilise FreeBSD pour
retrouver des fichiers est le nom de fichier. Les noms de
fichiers sont sensibles à la casse des caractères,
ce qui signifie que readme.txt
et
README.TXT
sont deux fichiers
séparés. FreeBSD n'utilise pas l'extension
(.txt
) d'un fichier pour déterminer
si ce fichier est un programme, un document ou une autre forme
de donnée.
Les fichiers sont stockés dans des répertoires. Un répertoire peut ne contenir aucun fichier, ou en contenir plusieurs centaines. Un répertoire peut également contenir d'autre répertoires, vous permettant de construire une hiérarchie de répertoires à l'intérieur d'un autre. Cela rend plus simple l'organisation de vos données.
Les fichiers et les répertoires sont
référencés en donnant le nom du fichier ou
du répertoire, suivi par un slash, /
,
suivi par tout nom de répertoire nécessaire. Si
vous avez un répertoire foo
, qui
contient le répertoire bar
, qui
contient le fichier readme.txt
, alors le
nom complet, ou chemin
(“path”) vers le fichier est
foo/bar/readme.txt
.
Les répertoires et les fichiers sont stockés sur un système de fichiers. Chaque système de fichiers contient à son niveau le plus haut un répertoire appelé répertoire racine pour ce système de fichiers. Ce répertoire racine peut alors contenir les autres répertoires.
Jusqu'ici cela est probablement semblable à n'importe
quel autre système d'exploitation que vous avez pu avoir
utilisé. Il y a quelques différences: par
exemple, MS-DOS® utilise \
pour séparer
les noms de fichier et de répertoire, alors que MacOS
utilise :
.
FreeBSD n'utilise pas de lettre pour les lecteurs, ou
d'autres noms de disque dans le chemin. Vous n'écrirez
pas c:/foo/bar/readme.txt
sous
FreeBSD.
Au lieu de cela, un système de fichiers est
désigné comme système de
fichiers racine. La racine du système de
fichiers racine est représentée par un
/
. Tous les autres systèmes de
fichiers sont alors montés sous le
système de fichiers racine. Peu importe le nombre de
disques que vous avez sur votre système FreeBSD, chaque
répertoire apparaît comme faisant partie du
même disque.
Supposez que vous avez trois systèmes de fichiers,
appelés A
, B
, et
C
. Chaque système de fichiers
possède un répertoire racine, qui contient deux
autres répertoires, nommés A1
,
A2
(et respectivement B1
,
B2
et C1
,
C2
).
Appelons A
le système de fichiers
racine. Si vous utilisiez la commande ls
pour visualiser le contenu de ce répertoire, vous verriez
deux sous-répertoires, A1
et
A2
. L'arborescence des répertoires
ressemblera à ceci:
Un système de fichiers doit être monté
dans un répertoire d'un autre système de fichiers.
Supposez maintenant que vous montez le système de
fichiers B
sur le répertoire
A1
. Le répertoire racine de
B
remplace A1
, et les
répertoires de B
par conséquent
apparaissent:
Tout fichier de B1
ou
B2
peut être atteint avec le chemin
/A1/B1
ou /A1/B2
si
nécessaire. Tous les fichiers qui étaient dans
A1
ont été temporairement
cachés. Ils réapparaîtront si
B
est
démonté de A.
Si B
a été monté sur
A2
alors le diagramme sera semblable à
celui-ci:
et les chemins seront /A2/B1
et
respectivement /A2/B2
.
Les systèmes de fichiers peuvent être
montés au sommet d'un autre. En continuant l'exemple
précédent, le système de fichiers
C
pourrait être monté au sommet
du répertoire B1
dans le
système de fichiers B
, menant à
cet arrangement:
Où C
pourrait être
monté directement sur le système de fichiers
A
, sous le répertoire
A1
:
Si vous êtes familier de MS-DOS®, ceci est semblable, bien
que pas identique, à la commande
join
.
Ce n'est normalement pas quelque chose qui doit vous préoccuper. Généralement vous créez des systèmes de fichiers à l'installation de FreeBSD et décidez où les monter, et ensuite ne les modifiez jamais à moins que vous ajoutiez un nouveau disque.
Il est tout à fait possible de n'avoir qu'un seul grand système de fichiers racine, et de ne pas en créer d'autres. Il y a quelques inconvénients à cette approche, et un avantage.
Les différents systèmes de fichiers peuvent avoir différentes options de montage. Par exemple, avec une planification soigneuse, le système de fichiers racine peut être monté en lecture seule, rendant impossible tout effacement par inadvertance ou édition de fichier critique. La séparation des systèmes de fichiers inscriptibles par l'utilisateur permet leur montage en mode nosuid; cette option empêche les bits suid/guid des exécutables stockés sur ce système de fichiers de prendre effet, améliorant peut-être la sécurité.
FreeBSD optimise automatiquement la disposition des fichiers sur un système de fichiers, selon la façon dont est utilisé le système de fichiers. Aussi un système de fichiers contenant beaucoup de petits fichiers qui sont écrits fréquemment aura une optimisation différente à celle d'un système contenant moins, ou de plus gros fichiers. En ayant un seul grand système de fichiers cette optimisation est perdue.
Les systèmes de fichiers de FreeBSD sont très robustes même en cas de coupure secteur. Cependant une coupure secteur à un moment critique pourrait toujours endommager la structure d'un système de fichiers. En répartissant vos données sur des systèmes de fichiers multiples il est plus probable que le système redémarre, vous facilitant la restauration des données à partir de sauvegardes si nécessaire.
Les systèmes de fichiers ont une taille fixe. Si vous créez un système de fichiers à l'installation de FreeBSD et que vous lui donnez une taille spécifique, vous pouvez plus tard vous apercevoir que vous avez besoin d'une partition plus grande. Cela n'est pas facilement faisable sans sauvegardes, recréation du système de fichiers, et enfin restauration des données.
FreeBSD dispose d'une commande, growfs(8), qui permettra d'augmenter la taille d'un système de fichiers au vol, supprimant cette limitation.
Les systèmes de fichiers sont contenus dans des
partitions. Cela n'a pas la même signification que
l'utilisation commune du terme partition (par exemple une
partition
MS-DOS®), en raison de l'héritage Unix de FreeBSD.
Chaque partition est identifiée par une lettre de
a
à h
. Chaque
partition ne contient qu'un seul système de fichiers,
cela signifie que les systèmes de fichiers sont souvent
décrits soit par leur point de montage typique dans la
hiérarchie du système de fichiers, soit par la
lettre de la partition qui les contient.
FreeBSD utilise aussi de l'espace disque pour l'espace de pagination (“swap”). L'espace de pagination fournit à FreeBSD la mémoire virtuelle. Cela permet à votre ordinateur de se comporter comme s'il disposait de beaucoup plus de mémoire qu'il n'en a réellement. Quand FreeBSD vient à manquer de mémoire il déplace certaines données qui ne sont pas actuellement utilisées vers l'espace de pagination, et les rapatrie (en déplaçant quelque chose d'autre) quand il en a besoin.
Quelques partitions sont liées à certaines conventions.
Partition | Convention |
---|---|
a | Contient normalement le système de fichiers racine |
b | Contient normalement l'espace de pagination |
c | Normalement de la même taille que la tranche
(“slice”) contenant les partitions. Cela
permet aux utilitaires devant agir sur
l'intégralité de la tranche (par exemple
un analyseur de blocs défectueux) de travailler
sur la partition c . Vous ne devriez
normalement pas créer de système de
fichiers sur cette partition. |
d | La partition d a eu dans le
passé une signification particulière, ce
n'est plus le cas aujourd'hui, et d
pourra être utilisée comme une partition
classique. |
Chaque partition contenant un système de fichiers est stockée dans ce que FreeBSD appelle une tranche (“slice”). Tranche - “slice” est le terme FreeBSD pour ce qui est communément appelé partition, et encore une fois, cela en raison des fondations Unix de FreeBSD. Les tranches sont numérotées, en partant de 1, jusqu'à 4.
Les numéros de tranche suivent le nom du
périphérique, avec le préfixe
s
, et commencent à 1. Donc
“da0s1” est la première
tranche sur le premier disque SCSI. Il ne peut y avoir que
quatre tranches physiques sur un disque, mais vous pouvez avoir
des tranches logiques dans des tranches physiques d'un type
précis. Ces tranches étendues sont
numérotées à partir de 5, donc
“ad0s5” est la première
tranche étendue sur le premier disque IDE. Elles sont
utilisées par des systèmes de fichiers qui
s'attendent à occuper une tranche entière.
Les tranches, les disques “en mode
dédié”, et les autres disques contiennent
des partitions, qui sont
représentées par des lettres allant de
a
à h
. Cette
lettre est ajoutée au nom de périphérique,
aussi “da0a” est la partition a
sur le premier disque da, qui est en “en mode
dédié”.
“ad1s3e” est la
cinquième partition de la troisième tranche du
second disque IDE.
En conclusion chaque disque présent sur le système est identifié. Le nom d'un disque commence par un code qui indique le type de disque, suivi d'un nombre, indiquant de quel disque il s'agit. Contrairement aux tranches, la numérotation des disques commence à 0. Les codes communs que vous risquez de rencontrer sont énumérés dans le Tableau 4.1, « Codes des périphériques disques ».
Quand vous faites référence à une
partition, FreeBSD exige que vous nommiez également la
tranche et le disque contenant la partition, et quand vous
faites référence à une tranche vous devrez
également faire référence au nom du disque.
On fait donc référence à une partition en écrivant le nom du disque,
s
, le numéro de la tranche, et enfin
la lettre de la partition. Des exemples sont donnés dans
l'Exemple 4.1, « Exemples d'appellation de disques, tranches et
partitions ».
L'Exemple 4.2, « Modèle conceptuel d'un disque » montre un exemple de l'organisation d'un disque qui devrait aider à clarifier les choses.
Afin d'installer FreeBSD vous devez tout d'abord configurer les tranches sur votre disque, ensuite créer les partitions dans la tranche que vous utiliserez pour FreeBSD, et alors créer un système de fichiers (ou espace de pagination) dans chaque partition, et décider de l'endroit où seront montés les systèmes de fichiers.
Code | Signification |
---|---|
ad | Disque ATAPI (IDE) |
da | Disque SCSI |
acd | CDROM ATAPI (IDE) |
cd | CDROM SCSI |
fd | Lecteur de disquette |
Nom | Signification |
---|---|
ad0s1a | Première partition (a )
sur la première tranche (s1 )
du premier disque IDE
(ad0 ). |
da1s2e | Cinquième partition (e )
sur la seconde tranche (s2 ) du
deuxième disque SCSI
(da1 ). |
Ce diagramme montre comment FreeBSD voit le premier disque
IDE attaché au système. Supposons que le disque
a une capacité de 4 Go, et contient deux tranches
de 2 Go (partitions MS-DOS®). La première tranche
contient un disque MS-DOS®, C:
, et la
seconde tranche contient une installation de FreeBSD. Dans
cet exemple l'installation de FreeBSD a trois partitions de données, et
une partition de pagination.
Les trois partitions accueilleront chacune un
système de fichiers. La partition a
sera utilisée en tant que système de fichiers
racine, la partition e
pour le contenu du
répertoire /var
, et
f
pour l'arborescence du répertoire
/usr
.
Le système de fichiers peut être vu comme un arbre
enraciné sur le répertoire /
.
/dev
, /usr
, et les
autres répertoires dans le répertoire racine sont des
branches, qui peuvent avoir leurs propres branches, comme
/usr/local
, et ainsi de suite.
Il y a diverses raisons pour héberger certains de ces
répertoires sur des systèmes de fichiers
séparés.
/var
contient les répertoires
log/
, spool/
, et divers
types de fichiers temporaires, et en tant que tels, peuvent voir
leur taille augmenter de façon importante.
Remplir le système de
fichiers racine n'est pas une bonne idée, aussi séparer
/var
de /
est souvent
favorable.
Une autre raison courante de placer certains répertoires sur d'autres systèmes de fichiers est s'ils doivent être hébergés sur des disques physiques séparés, ou sur des disques virtuels séparés, comme les systèmes de fichiers réseau, ou les lecteurs de CDROM.
Durant le processus de
démarrage, les systèmes de fichiers listés
dans /etc/fstab
sont automatiquement
montés (à moins qu'il ne soient listés avec
l'option noauto
).
Le fichier /etc/fstab
contient une
liste de lignes au format suivant:
device
/mount-point
fstype
options
dumpfreq
passno
device
Un nom de périphérique (qui devrait exister), comme expliqué dans la Section 19.2, « Noms des périphériques ».
mount-point
Un répertoire (qui devrait exister), sur lequel sera monté le système de fichier.
fstype
Le type de système de fichiers à
indiquer à
mount(8). Le système de fichiers par défaut de
FreeBSD est l'ufs
.
options
Soit rw
pour des systèmes de
fichiers à lecture-écriture, soit
ro
pour des systèmes de fichiers
à lecture seule, suivi par toute
option qui peut s'avérer nécessaire. Une option
courante est noauto
pour les systèmes de
fichiers qui ne sont normalement pas montés durant la
séquence de démarrage. D'autres options sont
présentées dans la page de manuel mount(8).
dumpfreq
C'est utilisé par dump(8) pour déterminer quels systèmes de fichiers nécessitent une sauvegarde. Si ce champ est absent, une valeur de zéro est supposée.
passno
Ceci détermine l'ordre dans lequel les systèmes
de fichiers devront être vérifiés.
Les systèmes de fichiers
qui doivent être ignorés devraient avoir leur
passno
positionné à zéro.
Le système de fichiers racine (qui doit être
vérifié avant tout le reste) devrait avoir son
passno
positionné à un,
et les options passno
des autres
systèmes fichiers devraient être positionnées
à des valeurs supérieures à un. Si plus
d'un système de fichiers ont le même
passno
alors fsck(8) essaiera
de vérifier les systèmes de fichiers
en parallèle si c'est possible.
Consultez la page de manuel de fstab(5) pour plus
d'information sur le format du fichier
/etc/fstab
et des options qu'il
contient.
La commande mount(8) est ce qui est finalement utilisé pour monter des systèmes de fichiers.
Dans sa forme la plus simple, vous utilisez:
#
mount device mountpoint
Il y beaucoup d'options, comme mentionné dans la page de manuel mount(8), mais les plus courantes sont:
-a
Monte tous les systèmes de fichiers listés dans
/etc/fstab
. Exception faite de ceux
marqués comme “noauto”, ou exclus par
le drapeau -t
, ou encore ceux qui sont
déjà montés.
-d
Tout effectuer à l'exception de l'appel
système de montage réel. Cette option est utile
conjointement avec le drapeau -v
pour
déterminer ce que mount(8) est en train
d'essayer de faire.
-f
Force le montage d'un système de fichiers non propre (dangereux), ou force la révocation de l'accès en écriture quand on modifie l'état de montage d'un système de fichiers de l'accès lecture-écriture à l'accès lecture seule.
-r
Monte le système de fichiers en lecture seule. C'est
identique à l'utilisation de l'argument
ro
(rdonly
pour les
versions de FreeBSD antérieures à la 5.2)
avec l'option
-o
.
-t
fstype
Monte le système de fichiers comme étant
du type de système donné, ou monte
seulement les systèmes de fichiers du type donné,
si l'option -a
est précisée.
“ufs” est le type de système de fichiers par défaut.
-u
Mets à jour les options de montage sur le système de fichiers.
-v
Rends la commande prolixe.
-w
Monte le système de fichiers en lecture-écriture.
L'option -o
accepte une liste d'options
séparées par des virgules, dont les suivantes:
Ne pas autoriser l'exécution de binaires sur ce système de fichiers. C'est également une option de sécurité utile.
Ne pas prendre en compte les indicateurs setuid ou setgid sur le système de fichiers. C'est également une option de sécurité utile.
La commande umount(8) prend, comme paramètre, un des
points de montage, un nom de périphérique, ou
l'option -a
ou -A
.
Toutes les formes acceptent -f
pour forcer
de démontage, et -v
pour le mode
prolixe. Soyez averti que l'utilisation de -f
n'est généralement pas une bonne idée.
Démonter de force des systèmes de fichiers pourrait
faire planter l'ordinateur ou endommager les données sur
le système de fichiers.
Les options -a
et -A
sont utilisées pour démonter tous les systèmes
de fichiers actuellement montés, éventuellement
modifié par les types de systèmes de fichiers
listés après l'option -t
.
Cependant l'option -A
, n'essaye pas de
démonter le système de fichiers racine.
FreeBSD est un système d'exploitation multi-tâches. Cela veut dire qu'il semble qu'il y ait plus d'un programme fonctionnant à la fois. Tout programme fonctionnant à un moment donné est appelé un processus. Chaque commande que vous utiliserez lancera au moins un nouveau processus, et il y a de nombreux processus système qui tournent constamment, maintenant ainsi les fonctionnalités du système.
Chaque processus est identifié de façon unique par
un nombre appelé process ID (identifiant de
processus), ou PID, et, comme pour les fichiers,
chaque processus possède également un propriétaire
et un groupe. Les informations sur le propriétaire et le groupe
sont utilisées pour déterminer quels fichiers et
périphériques sont accessibles au processus, en utilisant le
principe de permissions de fichiers abordé plus tôt.
La plupart
des processus ont également un processus parent. Le processus
parent est le processus qui les a lancés. Par exemple, si vous
tapez des commandes sous un interpréteur de commandes, alors
l'interpréteur de commandes est un processus, et toute commande
que vous lancez est aussi un processus. Chaque processus que vous
lancez de cette manière aura votre interpréteur de
commandes comme processus parent.
Une exception à cela est le processus spécial
appelé init(8). init
est
toujours le premier processus, donc son PID est toujours 1.
init
est lancé automatiquement par le noyau au
démarrage de FreeBSD.
Deux commandes sont particulièrement utiles pour voir les
processus sur le système, ps(1) et top(1). La
commande ps
est utilisée pour afficher une liste statique
des processus tournant actuellement, et peut donner leur PID, la
quantité de mémoire qu'ils utilisent, la ligne de
commande par l'intermédiaire de laquelle ils ont
été lancés, et ainsi de suite.
La commande top(1) affiche tous les processus, et actualise
l'affichage régulièrement, de sorte que vous puissiez voir
de façon intéractive ce que fait l'ordinateur.
Par défaut, ps(1) n'affiche que les commandes que vous faites tourner et dont vous êtes le propriétaire. Par exemple:
%
ps
PID TT STAT TIME COMMAND 298 p0 Ss 0:01.10 tcsh 7078 p0 S 2:40.88 xemacs mdoc.xsl (xemacs-21.1.14) 37393 p0 I 0:03.11 xemacs freebsd.dsl (xemacs-21.1.14) 48630 p0 S 2:50.89 /usr/local/lib/netscape-linux/navigator-linux-4.77.bi 48730 p0 IW 0:00.00 (dns helper) (navigator-linux-) 72210 p0 R+ 0:00.00 ps 390 p1 Is 0:01.14 tcsh 7059 p2 Is+ 1:36.18 /usr/local/bin/mutt -y 6688 p3 IWs 0:00.00 tcsh 10735 p4 IWs 0:00.00 tcsh 20256 p5 IWs 0:00.00 tcsh 262 v0 IWs 0:00.00 -tcsh (tcsh) 270 v0 IW+ 0:00.00 /bin/sh /usr/X11R6/bin/startx -- -bpp 16 280 v0 IW+ 0:00.00 xinit /home/nik/.xinitrc -- -bpp 16 284 v0 IW 0:00.00 /bin/sh /home/nik/.xinitrc 285 v0 S 0:38.45 /usr/X11R6/bin/sawfish
Comme vous pouvez le voir dans cet exemple, la sortie de
ps(1) est organisée en un certain nombre de colonnes.
PID
est l'identifiant de processus discuté plus
tôt. Les PIDs sont assignés à partir de 1, et
vont jusqu'à 99999,
et puis repassent à 1 quand le maximum est atteint
(un PID n'est pas réassigné s'il est
déjà utilisé).
La colonne TT
donne le terminal sur lequel tourne le
programme, et peut être pour le moment ignoré sans risque.
STAT
affiche l'état du programme, peut
être également ignoré.
TIME
est la durée d'utilisation du CPU—ce
n'est généralement pas le temps écoulé depuis
que vous avez lancé le programme, comme la plupart des programmes passent
beaucoup de temps à attendre que certaines choses se produisent
avant qu'ils n'aient besoin de dépenser du temps CPU.
Et enfin, COMMAND
est la ligne de commande qui a
été utilisée lors du lancement du programme.
ps(1) supporte un certain nombre d'options différentes
pour modifier les informations affichées. Un des ensembles
d'options les plus utiles est auxww
.
a
affiche l'information au sujet de tous les
processus tournant, et pas seulement les vôtres.
u
donne le nom de l'utilisateur du propriétaire
du processus, ainsi que l'utilisation de la mémoire.
x
affiche des informations sur les processus
“daemon”, et ww
oblige ps(1) à
afficher la ligne de commande complète pour chaque processus, plutôt que de la
tronquer quand elle est trop longue pour tenir à
l'écran.
La sortie de top(1) est semblable. Un extrait de session ressemble à ceci:
%
top
last pid: 72257; load averages: 0.13, 0.09, 0.03 up 0+13:38:33 22:39:10 47 processes: 1 running, 46 sleeping CPU states: 12.6% user, 0.0% nice, 7.8% system, 0.0% interrupt, 79.7% idle Mem: 36M Active, 5256K Inact, 13M Wired, 6312K Cache, 15M Buf, 408K Free Swap: 256M Total, 38M Used, 217M Free, 15% Inuse PID USERNAME PRI NICE SIZE RES STATE TIME WCPU CPU COMMAND 72257 nik 28 0 1960K 1044K RUN 0:00 14.86% 1.42% top 7078 nik 2 0 15280K 10960K select 2:54 0.88% 0.88% xemacs-21.1.14 281 nik 2 0 18636K 7112K select 5:36 0.73% 0.73% XF86_SVGA 296 nik 2 0 3240K 1644K select 0:12 0.05% 0.05% xterm 48630 nik 2 0 29816K 9148K select 3:18 0.00% 0.00% navigator-linu 175 root 2 0 924K 252K select 1:41 0.00% 0.00% syslogd 7059 nik 2 0 7260K 4644K poll 1:38 0.00% 0.00% mutt ...
La sortie est divisée en deux sections. L'entête (les cinq premières lignes) donne le PID du dernier processus lancé, la charge système moyenne (qui est une mesure de l'occupation du système), la durée de fonctionnement du système (le temps écoulé depuis le dernier redémarrage), et l'heure actuelle. Les autres éléments de l'entête concernent le nombre de processus en fonctionnement (47 dans notre cas), combien d'espace mémoire et d'espace de pagination sont occupés, et combien de temps le système passe dans les différents états du CPU.
En dessous il y a une série de colonnes contenant des informations semblables à celles données par ps(1). Comme précédemment vous pouvez lire le PID, le nom d'utilisateur, la quantité de temps CPU consommée, et la commande qui a été lancée. top(1) vous affiche par défaut la quantité d'espace mémoire utilisée par chaque processus. Cela est divisé en deux colonnes, une pour la quantité totale, et une autre pour la quantité résidente—la quantité totale représente l'espace mémoire dont a eu besoin l'application, et la quantité résidente représente l'espace qui est en fait utilisé actuellement. Dans cet exemple vous pouvez voir que Netscape® a exigé presque 30 Mo de RAM, mais utilise actuellement seulement 9Mo.
top(1) actualise l'affichage toutes les deux secondes;
cela peut être modifié avec l'option
s
.
Quand vous utilisez un éditeur il est facile de le contrôler, de lui dire de charger des fichiers, et ainsi de suite. Vous pouvez faire cela parce que l'éditeur fournit les possibilités de le faire, et parce qu'un éditeur est attaché à un terminal. Certains programmes ne sont pas conçus pour fonctionner avec un dialogue constant avec l'utilisateur, et donc ils se déconnectent du terminal à la première occasion. Par exemple, un serveur web passe son temps à répondre aux requêtes web, il n'attend normalement pas d'entrée de votre part. Les programmes qui transportent le courrier électronique de site en site sont un autre exemple de cette classe d'application.
Nous appelons ces programmes des daemons (démons). Les “daemons” étaient des personnages de la mythologie Grecque: ni bon ni mauvais, c'étaient de petits esprits serviteurs qui, généralement, ont été à l'origine de choses utiles à l'humanité, un peu comme les serveurs web ou de messagerie d'aujourd'hui nous sont utiles. C'est pourquoi la mascotte BSD a été, pendant longtemps, un démon à l'apparence joyeuse portant des chaussures de tennis et une fourche.
Il existe une convention pour nommer les programmes qui
fonctionnent normalement en tant que daemons qui est d'utiliser
une terminaison en “d”.
BIND est le “Berkeley Internet Name
Domain”, mais le programme réel qui est exécuté
s'appelle named
); le programme
correspondant au serveur web Apache est
appelé httpd
; le daemon de gestion de la file
d'attente de l'imprimante est lpd
, et ainsi de
suite. C'est une convention, mais pas une obligation pure et
simple; par exemple le daemon principal de gestion du courrier
électronique pour l'application
Sendmail est appelé
sendmail
, et non pas maild
,
comme vous pourriez l'imaginer.
Parfois vous devrez communiquer avec un processus daemon.
Une manière de procéder est de lui (ou à tout processus en cours
d'exécution) envoyer ce que l'on appelle un
signal. Il existe un certain
nombre de signaux différents que vous pouvez
envoyer—certains d'entre eux ont une signification précise,
d'autres sont interprétés par l'application, et la
documentation de l'application vous indiquera comment l'application
interprète ces signaux. Vous ne pouvez envoyer de signaux
qu'aux processus dont vous êtes le propriétaire.
Si vous envoyez un signal à un
processus appartenant à quelqu'un d'autre avec kill(1)
ou kill(2), vous obtiendrez un refus de permission. Il existe
une exception à cela: l'utilisateur root
, qui
peut envoyer des signaux aux processus de chacun.
Dans certain cas FreeBSD enverra également aux applications
des signaux. Si une application est mal écrite, et tente
d'accéder à une partie de mémoire à
laquelle elle n'est pas supposée avoir accès, FreeBSD
envoie au processus le signal de
violation de segmentation
(SIGSEGV
). Si une application a utilisé
l'appel système alarm(3) pour être avertie
dès qu'une période de temps précise est
écoulée alors lui sera envoyé le signal d'alarme
(SIGALRM
), et ainsi de suite.
Deux signaux peuvent être utilisés pour arrêter
un processus, SIGTERM
et SIGKILL
.
SIGTERM
est la manière polie de tuer un
processus; le processus peut attraper le signal,
réaliser que vous désirez qu'il se termine, fermer les
fichiers de trace qu'il a peut-être ouvert, et
généralement
finir ce qu'il était en train de faire juste avant la demande
d'arrêt. Dans certains cas un processus peut ignorer un
SIGTERM
s'il est au milieu d'une tâche qui ne
peut être interrompue.
SIGKILL
ne peut être ignoré par un
processus. C'est le signal “Je me fiche de ce que vous
faites, arrêtez immédiatement”. Si vous envoyez un
SIGKILL
à un processus alors FreeBSD
stoppera le processus[4].
Les autres signaux que vous pourriez avoir envie d'utiliser
sont SIGHUP
, SIGUSR1
, et
SIGUSR2
. Ce sont des signaux d'usage
général, et différentes applications se
comporteront différemment quand ils
sont envoyés.
Supposez que vous avez modifié le fichier de configuration de
votre serveur web—vous voudriez dire à votre serveur web de
relire son fichier de configuration. Vous pourriez arrêter et
relancer httpd
, mais il en résulterait une
brève période d'indisponibilité de votre serveur
web, ce qui peut être indésirable.
La plupart des daemons sont écrits pour répondre
au signal SIGHUP
en relisant leur fichier de
configuration. Donc au lieu de tuer et relancer
httpd
vous lui enverriez le signal
SIGHUP
. Parce qu'il n'y a pas de manière
standard de répondre à ces signaux, différents
daemons auront différents comportements, soyez sûr
de ce que vous faites et lisez
la documentation du daemon en question.
Les signaux sont envoyés en utilisant la commande kill(1), comme cet exemple le montre:
Cet exemple montre comment envoyer un signal à
inetd(8). Le fichier de configuration d'inetd
est
/etc/inetd.conf
, et inetd
relira ce
fichier de configuration quand un signal
SIGHUP
est envoyé.
Trouvez l'identifiant du processus (PID) auquel vous
voulez envoyer le signal. Faites-le en employant ps(1)
et grep(1). La commande grep(1) est utilisée pour
rechercher dans le résultat la chaîne de
caractères que
vous spécifiez. Cette commande est lancée en tant
qu'utilisateur normal, et inetd(8) est lancé en tant que
root
, donc les options ax
doivent être passées à ps(1).
%
ps -ax | grep inetd
198 ?? IWs 0:00.00 inetd -wW
Donc le PID d'inetd(8) est 198. Dans certains cas la
commande grep inetd
pourrait aussi
apparaître dans le résultat. C'est à
cause de la façon dont
ps(1) recherche la liste des processus en
fonctionnement.
Utilisez kill(1) pour envoyer le signal. Etant donné
qu'inetd(8) tourne sous les droits de l'utilisateur
root
vous devez utilisez su(1) pour
devenir, en premier lieu, root
.
%
su
Password:
#
/bin/kill -s HUP 198
Comme la plupart des commandes UNIX®, kill(1) n'affichera
rien si la commande est couronnée de succès. Si vous
envoyez un signal à un processus dont vous n'êtes pas le
propriétaire alors vous verrez kill:
PID
: Operation not
permitted. Si vous avez fait une erreur dans le
PID, vous enverrez le signal soit à un mauvais processus, ce
qui peut être mauvais, soit, si vous êtes chanceux, vous
enverrez le signal à un PID qui n'est pas actuellement
utilisé, et vous verrez kill:
PID
: No such
process.
/bin/kill
?: De nombreux interpréteurs de commandes fournissent la
commande kill
comme commande interne;
c'est à dire, que l'interpréteur de commandes enverra
directement le signal, plutôt que de lancer
/bin/kill
. Cela peut être utile,
cependant les différents interpréteurs ont une syntaxe
différente pour spécifier le nom du signal à
envoyer.
Plutôt que de tenter de les apprendre toutes, il peut
être plus simple de juste employer directement la commande
/bin/kill
...
.
Envoyer d'autres signaux est très semblable, substituez juste
TERM
ou KILL
dans la ligne
de commande si nécessaire.
Tuer au hasard des processus sur le système peut
être une mauvaise idée.
En particulier, init(8), processus à
l'identifiant 1, qui est très particulier. Lancer la commande
/bin/kill -s KILL 1
est une manière
rapide d'arrêter votre système. Vérifiez
toujours à deux fois les arguments que vous
utilisez avec kill(1) avant d'appuyer
sur Entrée.
Sous FreeBSD, beaucoup du travail quotidien est effectué sous
une interface en ligne de commande appelée interpréteur de
commandes ou “shell”. Le rôle principal d'un
interpréteur de commandes est de prendre les commandes sur le
canal d'entrée et de les exécuter. Beaucoup
d'interpréteurs de commandes ont également des fonctions
intégrées pour aider dans les tâches quotidiennes
comme la gestion de fichiers, le mécanisme de
remplacement et d'expansion des jokers (“file globbing”),
l'édition de la ligne de commande, les macros commandes, et les
variables d'environnement. FreeBSD est fournit avec un ensemble
d'interpréteurs de commandes, comme sh
,
l'interpréteur de commandes Bourne, et tcsh
,
l'interpréteur de commandes C-shell amélioré.
Beaucoup d'autres
interpréteurs de commandes sont disponibles dans le catalogue des
logiciels portés, comme zsh
et
bash
.
Quel interpréteur de commandes utilisez-vous? C'est vraiment
une question de goût. Si vous programmez en C vous pourriez vous
sentir plus à l'aise avec un interpréteur de commandes
proche du C
comme tcsh
. Si vous venez du monde Linux ou que
vous êtes nouveau à l'interface en ligne de commande d'UNIX®
vous pourriez essayer bash
. L'idée principale
est que chaque interpréteur de commandes à des
caractéristiques uniques qui peuvent ou ne peuvent pas
fonctionner avec votre environnement de travail
préféré, et que vous avez vraiment le
choix de l'interpréteur de commandes à utiliser.
Une des caractéristiques communes des interpréteurs de
commandes est de pouvoir compléter les noms de fichiers
(“filename completion”). En tapant les premières
lettres d'une commande ou d'un fichier, vous pouvez habituellement
faire compléter automatiquement par l'interpréteur de
commandes le reste de la commande ou du nom du fichier en appuyant sur la
touche Tab du clavier. Voici un exemple.
Supposez que vous avez deux fichiers appelés respectivement
foobar
et foo.bar
.
Vous voulez effacer foo.bar
. Donc ce
que vous devriez taper sur le clavier est: rm
fo[Tab].[Tab]
.
L'interpréteur de commandes devrait afficher rm
foo[BEEP].bar
.
Le [BEEP] est la sonnerie de la console, c'est l'interpréteur
de commande indiquant qu'il n'est pas en mesure de compléter
totalement le nom du fichier parce qu'il y a plus d'une
possibilité. foobar
et
foo.bar
commencent tous les deux par
fo
, mais il fut capable de compléter
jusqu'à foo
. Si vous tapez
.
, puis appuyez à nouveau sur
Tab, l'interpréteur de
commandes devrait pouvoir compléter le reste du nom du fichier
pour vous.
Une autre caractéristique de l'interpréteur de commandes est l'utilisation de variables d'environnement. Les variables d'environnement sont une paire variable/valeur stockées dans l'espace mémoire d'environnement de l'interpréteur de commandes. Cet espace peut être lu par n'importe quel programme invoqué par l'interpréteur de commandes, et contient ainsi beaucoup d'éléments de configuration des programmes. Voici une liste des variables d'environnement habituelles et ce qu'elles signifient:
Variable | Description |
---|---|
USER | Le nom d'utilisateur de la personne actuellement attachée au système. |
PATH | La liste des répertoires, séparés par deux points, pour la recherche des programmes. |
DISPLAY | Le nom réseau de l'affichage X11 auquel on peut se connecter, si disponible. |
SHELL | Le nom de l'interpréteur de commandes actuellement utilisé. |
TERM | Le nom du type de terminal de l'utilisateur. Utilisé pour déterminer les capacités du terminal. |
TERMCAP | L'entrée de la base de données des codes d'échappement pour permettre l'exécution de diverses fonctions du terminal. |
OSTYPE | Type du système d'exploitation, e.g. FreeBSD. |
MACHTYPE | L'architecture du CPU sur lequel tourne actuellement le système. |
EDITOR | L'éditeur de texte préferé de l'utilisateur. |
PAGER | Le visualisateur de page de texte préferré de l'utilisateur. |
MANPATH | La liste des répertoires, séparés par deux points, pour la recherche des pages de manuel. |
Fixer une variable d'environnement diffère
légèrement d'un interpréteur de commandes
à l'autre. Par exemple,
dans le style de l'interpréteur de commandes de type C-shell comme
tcsh
et csh
, vous
utiliseriez setenv
pour fixer le
contenu d'une variable d'environnement. Sous les interpréteurs de
commandes Bourne comme sh
et
bash
, vous utiliseriez
export
pour configurer vos
variables d'environnement. Par exemple, pour fixer ou modifier la
variable d'environnement EDITOR
, sous
csh
ou tcsh
une commande
comme la suivante fixera EDITOR
à
/usr/local/bin/emacs
:
%
setenv EDITOR /usr/local/bin/emacs
Sous les interpréteurs de commandes Bourne:
%
export EDITOR="/usr/local/bin/emacs"
Vous pouvez faire afficher à la plupart des
interpréteurs de commandes la variable d'environnement
en plaçant un caractère
$
juste devant son nom sur la ligne
de commande. Par exemple, echo $TERM
affichera
le contenu de $TERM
, car l'interpréteur de commande
complète $TERM
et passe la main à
echo
.
Les interpréteurs de commandes traitent beaucoup de
caractères spéciaux, appelés
métacaractères, en tant que représentation
particulière des données. Le plus commun est le
caractère *
, qui représente
zéro ou plusieurs caractères dans le nom du fichier.
Ces métacaractères spéciaux peuvent être
utilisés pour compléter automatiquement le nom des
fichiers. Par exemple, taper echo *
est presque
la même chose
que taper ls
parce que l'interpréteur de
commandes prendra tous les fichiers qui correspondent à
*
et les passera à echo
pour
les afficher.
Pour éviter que l'interpréteur de commande
n'interprète les caractères spéciaux, ils peuvent
être neutralisés en ajoutant un
caractère antislash (\
) devant. echo
$TERM
affichera votre type de terminal. echo
\$TERM
affichera $TERM
tel quel.
La méthode la plus simple pour changer votre
interpréteur de commandes est d'utiliser la commande
chsh
. En lançant chsh
vous arriverez dans l'éditeur
correspondant à votre variable d'environnement
EDITOR
; si elle n'est pas fixée, cela sera
vi
. Modifiez la ligne “Shell:”
en conséquence.
Vous pouvez également passer le paramètre
-s
à chsh
; cela modifiera
votre interpréteur de commandes sans avoir à utiliser
un éditeur. Par exemple, si
vous vouliez changer votre interpréteur de commandes pour
bash
,
ce qui suit devrait faire l'affaire:
%
chsh -s /usr/local/bin/bash
L'interpréteur de commandes que vous désirez
utiliser doit être présent dans
le fichier /etc/shells
. Si vous avez
installé l'interpréteur de commandes à partir
du catalogue des logiciels portés,
alors cela a dû déjà être fait pour vous.
Si vous avez installé à
la main l'interpréteur de commandes, vous devez alors le
faire.
Par exemple, si vous avez installé bash
à la main et l'avez placé dans
/usr/local/bin
, vous devrez faire:
#
echo "/usr/local/bin/bash" >> /etc/shells
Puis relancer chsh
.
Beaucoup de configurations sous FreeBSD sont faites en éditant des fichiers textes. Aussi ce serait une bonne idée de se familiariser avec un éditeur de texte. FreeBSD est fourni avec quelques-uns en tant qu'éléments du système de base, et beaucoup d'autres sont disponibles dans le catalogue des logiciels portés.
L'éditeur de plus facile et le plus simple à apprendre
est un éditeur appelé ee,
qui signifie l'éditeur facile (easy editor). Pour lancer
ee, on taperait sur la ligne de
commande ee fichier
où
fichier
est le nom du fichier qui doit être
édité. Par exemple, pour éditer
/etc/rc.conf
, tapez ee
/etc/rc.conf
. Une fois sous ee
, toutes
les commandes pour utiliser les fonctions de l'éditeur sont
affichées en haut de l'écran. Le caractère
^
représente la touche Ctrl sur le clavier, donc
^e
représente la combinaison de touches
Ctrl+e.
Pour quitter ee, appuyez sur la touche
Echap, ensuite choisissez
“leave editor”. L'éditeur
vous demandera s'il doit sauver les changements si le fichier a
été modifié.
FreeBSD est également fourni avec des éditeurs de texte plus puissants comme vi en tant qu'élément du système de base, alors que d'autres éditeurs, comme Emacs et vim, en tant qu'élément du catalogue des logiciels portés de FreeBSD (editors/emacs et editors/vim). Ces éditeurs offrent beaucoup plus de fonctionnalités et de puissance aux dépens d'être un peu plus compliqués à apprendre. Cependant si vous projetez de faire beaucoup d'édition de texte, l'étude d'un éditeur plus puissant comme vim ou Emacs vous permettra d'économiser beaucoup plus de temps à la longue.
Un périphérique est un terme utilisé la plupart
du temps pour les activités en rapport avec le matériel
présent sur le système,
incluant les disques, les imprimantes, les cartes graphiques, et les
claviers. Quand FreeBSD démarre, la majorité de ce
qu'affiche FreeBSD est la détection des
périphériques. Vous pouvez à nouveau
consulter les messages de démarrage en visualisant le fichier
/var/run/dmesg.boot
.
Par exemple, acd0
est le premier
lecteur de CDROM IDE, tandis que kbd0
représente le clavier.
La plupart de ces périphériques sous un système
d'exploitation UNIX® peuvent être accédés par
l'intermédiaire de fichiers appelés fichiers
spéciaux de périphérique
(“device node”), qui sont situés dans le
répertoire /dev
.
Quand vous ajoutez un nouveau périphérique à votre système, ou compilez le support pour des périphériques supplémentaires, de nouveaux fichiers spéciaux de périphérique doivent être créés.
Le système de fichiers de périphérique, ou
DEVFS
, fournit un accès à l'espace
nom des périphériques du noyau dans l'espace nom du
système de fichiers global. Au lieu d'avoir à
créer et modifier les fichiers spéciaux de
périphérique, DEVFS
maintient ce système de fichiers particulier pour vous.
Voir la page de manuel de devfs(5) pour plus d'information.
Afin de comprendre pourquoi FreeBSD utilise le format elf(5), vous devez d'abord connaître quelques détails concernant les trois formats “dominants” d'exécutables actuellement en vigueur sous UNIX®:
Le plus vieux et le format objet “classique” d'UNIX®. Il utilise une entête courte et compacte avec un nombre magique au début qui est souvent utilisé pour caractériser le format (voir la page de manuel a.out(5) pour plus de détails). Il contient trois segments chargés: .text, .data, et .bss plus une table de symboles et une table de chaînes de caractères.
COFF
Le format objet SVR3. L'entête comprend une table de section, de telle sorte que vous avez plus de sections qu'uniquement .text, .data et .bss.
Le successeur de COFF, qui permet des sections multiples et des valeurs possibles de 32 bits et 64 bits. Un inconvénient majeur: ELF a aussi été conçu en supposant qu'il y aurait qu'un seul ABI par architecture système. Cette hypothèse est en fait assez incorrecte, et même dans le monde SYSV (qui a au moins trois ABIs: SVR4, Solaris, SCO) cela ne se vérifie pas.
FreeBSD essaye de contourner ce problème en fournissant un utilitaire pour marquer un exécutable connu ELF avec des informations sur l'ABI qui va avec. Consultez la page de manuel de brandelf(1) pour plus d'informations.
FreeBSD vient du camp “classique” et a
utilisé le format a.out(5), une technologie
employée et éprouvée à travers des
générations de BSDs, jusqu'aux débuts de la
branche 3.X. Bien qu'il fut possible de compiler et
d'exécuter des binaires natifs ELF (et
noyaux) sous FreeBSD avant cela, FreeBSD a initialement
résisté à la “pression” de passer
à ELF comme format par défaut.
Pourquoi? Bien, quand le camp Linux ont fait leur
pénible transition vers ELF, ce n'est pas
tant fuir le format a.out
qui rendait
difficile la construction de bibliothèques partagée
pour les développeurs mais le mécanisme de
bibliothèques partagées basé sur des tables de
sauts inflexible. Puisque les outils ELF
disponibles offraient une solution au problème
des bibliothèques partagées et étaient
perçus comme “le chemin à suivre” de toute
façon, le coût de la migration a été
accepté comme nécessaire, et la transition a
été réalisée. Le mécanisme FreeBSD
de bibliothèques partagées se rapproche plus
du style de mécanisme de bibliothèques
partagées de SunOS™ de Sun, et est très simple
à utiliser.
Pourquoi existe-t-il tant de formats différents?
Dans un obscure et lointain passé, il y avait du
matériel simple. Ce matériel simple supportait
un simple petit système. a.out
était complètement adapté pour
représenter les binaires sur ce système simple
(un PDP-11). Au fur et à mesure que des personnes
portaient UNIX® à partir de ce système
simple, ils ont maintenus le format a.out
parce qu'il était suffisant pour les premiers portages
d'UNIX® sur des architectures comme le Motorola 68k, les VAX,
etc.
Alors un certain ingénieur matériel brillant
a décidé qu'il pourrait forcer le matériel
à faire des choses bizarre, l'autorisant ainsi à
réduire le nombre de portes logiques et permettant
au coeur du CPU de fonctionner plus rapidement.
Bien qu'on l'a fait fonctionner avec ce nouveau
type de matériel (connu de nos jour sous le nom de
RISC), a.out
n'était pas adapté
à ce matériel, aussi beaucoup de formats ont
été développés
pour obtenir de meilleures performances de ce matériel
que ce que pouvait offrir le simple et limité format
qu'était a.out
. Des
choses comme COFF, ECOFF,
et quelques autres obscures formats ont été
inventé et leur limites explorées avant que les choses
ne se fixent sur ELF.
En outre, les tailles des programmes devenaient
énormes alors que les disques (et la mémoire
physique) étaient toujours relativement
petits, aussi le concept de bibliothèque partagée
est né. Le système de VM (mémoire virtuelle)
est également devenu plus sophistiqué.
Tandis que chacune de ces avancées était
faites en utilisant le format a.out
,
son utilité a été élargie
de plus en plus avec chaque nouvelle fonction. De plus les
gens ont voulu charger dynamiquement des choses à
l'exécution, ou se débarrasser de partie de
leur programme après l'initialisation pour économiser
de l'espace mémoire et de pagination. Les langages
sont devenus plus sophistiqués et les gens ont voulu
du code appelé automatiquement avant la partie
principale du programme. Beaucoup de modifications ont
été apportées au format a.out
pour rendre possible toutes ces choses, et cela a
fonctionné pendant un certain temps. Avec le temps,
a.out
n'était plus capable de
gérer tous ces problèmes sans une augmentation
toujours croissante du code et de sa complexité.
Tandis ELF résolvait plusieurs de
ces problèmes, il aurait été pénible
de quitter un système qui a fonctionné.
Ainsi ELF a dû attendre jusqu'au moment
où il était plus pénible de rester avec
a.out
que d'émigrer vers
ELF.
Cependant, avec le temps, les outils de compilation desquels ceux de FreeBSD sont dérivés (l'assembleur et le chargeur tout spécialement) ont évolué en parallèle. Les développeurs FreeBSD ajoutèrent les bibliothèques partagées et corrigèrent quelques bogues. Les gens de chez GNU qui ont à l'origine écrit ces programmes, les récrivirent et ajoutèrent un support plus simple pour la compilation multi-plateformes, avec différents formats à volonté, et ainsi de suite. Lorsque beaucoup de personnes ont voulu élaborer des compilateurs multi-plateformes pour FreeBSD, elles n'eurent pas beaucoup de chance puisque les anciennes sources que FreeBSD avait pour as et ld n'étaient pas adaptées à cette tâche. Le nouvel ensemble d'outils de GNU (binutils) supporte la compilation multi-plateformes, ELF, les bibliothèques partagées, les extensions C++, etc. De plus, de nombreux vendeurs de logiciels fournissent des binaires ELF, et c'est une bonne chose pour permettre leur exécution sous FreeBSD.
ELF est plus expressif
qu'a.out
et permet plus d'extensibilité
dans le système de base.
Les outils ELF sont mieux maintenus, et
offrent un support pour la compilation multi-plateformes, ce qui
est important pour de nombreuses personnes.
ELF peut être légèrement plus lent
qu'a.out
, mais tenter de mesurer cette
différence n'est pas aisé. Il y a
également de nombreux détails qui
diffèrent entre les deux dans la façon dont
ils mappent les pages mémoire, gère le code
d'initialisation, etc.
Dans le futur, le support a.out
sera
retiré du noyau GENERIC
, et
par la suite retiré des sources du noyau une fois que le
besoin d'exécuter d'anciens programmes
a.out
aura disparu.
La documentation la plus complète sur FreeBSD est sous la
forme de pages de manuel. Presque chaque programme sur le
système est fournit avec un court manuel de
référence expliquant l'utilisation de base et les
diverses options. Ces manuels peuvent être visualisés
avec la commande man
.
L'utilisation de la commande man
est
simple:
%
man command
command
est le nom de la commande
à propos de laquelle vous désirez en savoir plus.
Par exemple, pour en savoir plus au sujet de la commande
ls
tapez:
%
man ls
Les manuels en ligne sont divisés en sections numérotées:
Commandes utilisateur.
Appels système et numéros d'erreur.
Fonctions des bibliothèques C.
Pilotes de périphérique.
Formats de fichier.
Jeux et autres divertissements.
Information diverse.
Commandes de maintenance et d'utilisation du système.
Information de développement du noyau.
Dans certains cas, le même sujet peut apparaître
dans plus d'une section du manuel en ligne. Par exemple, il existe une
commande utilisateur chmod
et un appel
système chmod()
. Dans ce cas, vous pouvez
préciser à la commande man
laquelle
vous désirez en spécifiant la section:
%
man 1 chmod
Cela affichera la page de manuel de la commande utilisateur
chmod
. Les références à
une section particulière du manuel en ligne sont
traditionnellement placées entre parenthèses, ainsi
chmod(1) se rapporte à la commande
utilisateur chmod
et chmod(2) se
rapporte à l'appel système.
C'est parfait si vous connaissez le nom de la commande et
vous souhaitez simplement savoir comment l'utiliser, mais qu'en
est-il si vous ne pouvez pas vous rappelez du nom de la
commande? Vous pouvez utiliser man
pour
rechercher des mots-clés dans les descriptions de commandes en
employant l'option -k
:
%
man -k mail
Avec cette commande on vous affichera la liste des commandes
qui ont le mot-clé “mail” dans leurs descriptions.
C'est en fait équivalent à l'utilisation de la commande
apropos
.
Ainsi, vous regardez toutes ces commandes fantaisistes
contenues dans /usr/bin
mais vous n'avez
pas la moindre idée de ce quelles font vraiment? Faites
simplement:
%
cd /usr/bin
%
man -f *
ou
%
cd /usr/bin
%
whatis *
ce qui fait la même chose.
FreeBSD inclut beaucoup d'applications et d'utilitaires
produit par la Fondation pour le Logiciel Libre ( Free Software
Foundation). En plus des pages de manuel, ces programmes sont
fournis avec des documents hypertexte appelés fichiers
info
qui peuvent être lus avec la commande
info
ou, si vous avez installé
emacs, dans le mode info
d'emacs.
Pour utiliser la commande info(1), tapez simplement:
%
info
Pour une brève introduction, tapez h
.
Pour une référence rapide sur la commande, tapez
?
.
[1] C'est ce que signifie i386
. Notez
que même si vous ne faites pas tourner FreeBSD sur un CPU Intel
386, cela sera i386
. Ce n'est pas le
type de votre microprocesseur, mais
“l'architecture” du microprocesseur qui est
donnée ici.
[2] Les procédures de démarrage sont des programmes qui sont exécutés automatiquement par FreeBSD au démarrage. Leur fonction principale est de configurer le système pour permettre l'exécution de tout programme, et de démarrer tout service que vous avez configuré pour tourner en tâche de fond et exécuter des choses utiles.
[3] Une description assez technique et précise de tous les détails de la console FreeBSD et des pilotes de clavier peut être trouvée dans les pages de manuel de syscons(4), atkbd(4), vidcontrol(1) et kbdcontrol(1). Nous ne nous étendrons pas en détails ici, mais le lecteur intéressé peut toujours consulter les pages de manuel pour explication plus détaillée et plus complète sur le fonctionnement des choses.
[4] Ce n'est pas tout à fait vrai—il y a quelques cas où les choses ne peuvent être interrompues. Par exemple, si le processus est en train d'essayer de lire un fichier qui est sur un autre ordinateur sur le réseau, et que l'autre ordinateur n'est plus accessible pour quelque raison (a été éteint, ou le réseau a un problème), alors le processus est dit “non interruptible”. Par la suite le processus entrera en pause, typiquement après deux minutes. Dès que cette pause sera effective le processus sera tué.
Version française de Marc Fonvieille
<blackend@FreeBSD.org>
.
FreeBSD est livré avec une riche collection d'outils en tant que partie du système de base. Beaucoup de choses peuvent être faites avant d'avoir besoin de recourir à l'installation d'une application tiers pour effectuer un travail précis. FreeBSD fournit deux technologies complémentaires pour installer des logiciels tiers sur votre système: le Catalogue des logiciels portés de FreeBSD (pour une installation à partir des sources), et les logiciels pré-compilés ou « paquetages » (pour installer des binaires pré-compilés). N'importe laquelle de ces deux méthodes peut être utilisée pour installer les nouvelles versions de vos applications favorites à partir d'un support local ou directement depuis le réseau.
Après la lecture de ce chapitre, vous saurez:
Comment installer des logiciels tiers pré-compilés.
Comment compiler des logiciels tiers à partir des sources en utilisant le catalogue de logiciels portés.
Comment effacer les logiciels pré-compilés ou portés précédemment installés.
Comment modifier les paramètres par défaut utilisés par le catalogue des logiciels portés.
Comment trouver l'application recherchée.
Comment mettre à jour vos applications.
Si vous avez utilisé auparavant un système UNIX® vous saurez que la procédure typique pour installer les logiciels tiers ressemble à ceci:
Télécharger le logiciel, qui peut être distribué sous forme de code source, ou sous forme d'un binaire.
Extraire le logiciel de son format de distribution (généralement une archive tar compressée soit avec compress(1), soit avec gzip(1), ou encore bzip2(1)).
Recherchez la documentation (peut être un fichier
INSTALL
ou README
, ou des fichiers dans un sous
répertoire doc/
) et lisez les
informations sur comment installer le logiciel.
Si le logiciel était distribué sous forme de
sources, compilez-le. Cela peut impliquer l'édition d'un
Makefile
, ou l'exécution d'une
procédure configure
, et d'autres
activités.
Tester et installer le logiciel.
Et cela si seulement tout se passe bien. Si vous installez un logiciel qui n'a pas été spécialement porté pour FreeBSD, il se peut que vous deviez éditer le code source pour le faire fonctionner correctement.
Si vous le voulez, vous pouvez continuer d'installer des logiciels suivant la méthode “traditionnelle” sous FreeBSD. Cependant, FreeBSD fournit deux technologies avec lesquelles vous pouvez vous économiser beaucoup d'efforts: les logiciels pré-compilés et le catalogue des logiciels portés. A l'heure de l'écriture de ces lignes, plus de 24,000 applications tierces sont ainsi mises à disposition.
Pour n'importe quelle application donnée, le logiciel pré-compilé FreeBSD pour cette application est un unique fichier à télécharger. Il contient les copies pré-compilées de toutes les commandes de l'application, ainsi que tous fichiers de configuration et documentation. Un logiciel pré-compilé téléchargé peut être manipulé avec les commandes FreeBSD de gestion des logiciels pré-compilés, comme pkg_add(1), pkg_delete(1), pkg_info(1), et ainsi de suite. L'installation d'une nouvelle application peut être effectuée grâce à une unique commande.
Un logiciel porté pour FreeBSD est un ensemble de fichiers conçus pour automatiser le processus de compilation d'une application à partir du code source.
Rappelez-vous qu'il y a un certain nombre d'étapes que vous effectueriez si vous compiliez un programme vous-même (téléchargement, extraction, application de correctifs, compilation, installation). Les fichiers qui composent un logiciel porté contiennent toute l'information nécessaire pour permettre au système de faire cela pour vous. Vous lancez une poignée de commandes simples et le code source de l'application est automatiquement téléchargé, extrait, corrigé, compilé, et installé pour vous.
En fait, le catalogue des logiciels portés peut être
utilisé pour générer ce qui pourra plus tard
être manipulé avec pkg_add
et d'autres
commandes de gestion des logiciels pré-compilés qui
seront présentés sous peu.
Les logiciels pré-compilés et le catalogue des
logiciels portés comprennent la notion de
dépendances.
Supposez que vous voulez installer une application qui dépend
de l'installation d'une bibliothèque particulière.
L'application et la bibliothèque ont été toutes
deux rendues disponibles sous forme de logiciel porté pour
FreeBSD ou de logiciel pré-compilé.
Si vous utilisez la commande pkg_add
ou le
catalogue des logiciels portés pour ajouter l'application, tous
les deux remarqueront que la bibliothèque n'a pas été
installée, et installeront automatiquement en premier la
bibliothèque.
Etant donné que les deux technologies sont presque semblables, vous pourriez vous demander pourquoi FreeBSD s'ennuie avec les deux. Les logiciels pré-compilés et le catalogue de logiciels portés ont chacun leurs propres forces, et celle que vous emploierez dépendra de votre préférence.
L'archive compressée d'un logiciel pré-compilé est généralement plus petite que l'archive compressée contenant le code source de l'application.
Les logiciels pré-compilés ne nécessitent pas de compilation supplémentaire. Pour les grosses applications, comme Mozilla, KDE, ou GNOME cela peut s'avérer important, particulièrement si vous êtes sur un système lent.
Les logiciels pré-compilés ne demandent pas une compréhension du processus impliqué dans la compilation de logiciels sous FreeBSD.
Les logiciels pré-compilés sont normalement compilés avec des options conservatrices, parce qu'ils doivent pouvoir tourner sur le plus grand nombre de systèmes. En installant à partir du catalogue des logiciels portés, vous pouvez ajuster les options de compilation pour (par exemple) générer du code spécifique au Pentium 4 ou à l'Athlon.
Certaines applications ont des options de compilation concernant ce qu'elles peuvent faire et ne pas faire. Par exemple, Apache peut être configuré avec une très large variété d'options intégrées différentes. En compilant à partir du catalogue des logiciels portés vous n'avez pas à accepter les options par défaut, et vous pouvez les configurez vous-même.
Dans certains cas, de multiples logiciels
pré-compilés existeront pour la même
application pour spécifier certaines configurations.
Par exemple, Ghostscript est
disponible comme logiciel pré-compilé
ghostscript
et
ghostscript-nox11
, en fonction de si
vous avez installé ou non un serveur X11. Ce type
d'arrangement est possible avec les logiciels
pré-compilés, mais devient rapidement impossible
si une application a plus d'une ou deux options de
compilation.
Les licences de certains logiciels interdisent les distributions binaires. Ils doivent être distribués sous forme de code source.
Certaines personnes ne font pas confiance aux distributions binaires. Au moins avec le code source, vous pouvez (en théorie) le parcourir et chercher les problèmes potentiels par vous-même.
Si vous avez des correctifs locaux, vous aurez besoin du code source afin de les appliquer.
Certaines personnes aiment avoir le code source à portée de main, ainsi elles peuvent le lire si elles s'ennuient, le modifier, y faire des emprunts (si la licence le permet bien sûr), etc...
Pour suivre les mises à jour du catalogue des logiciels portés, inscrivez-vous à la liste de diffusion à propos du catalogue des logiciels portés de FreeBSD et la liste de diffusion à propos des rapports de bogue concernant le catalogue des logiciels portés de FreeBSD.
Avant d'installer une application, vous devriez consulter
http://vuxml.freebsd.org/
à la
recherche de problème de sécurité
concernant votre application.
Vous pouvez également installer ports-mgmt/portaudit qui
contrôlera automatiquement toutes les applications
installées à la recherche de
vulnérabilités connues, un contrôle sera
également effectué avant toute compilation de
logiciel porté. De même, vous pouvez utiliser la
commande portaudit -F -a
après avoir
installé des logiciels
pré-compilés.
Le reste de ce chapitre expliquera comment utiliser les logiciels pré-compilés et le catalogue des logiciels portés et la gestion des logiciels tiers sous FreeBSD.
Avant que vous puissiez installer des applications vous devez savoir ce que vous voulez, et comment se nomment les applications.
La liste des applications disponibles pour FreeBSD augmente de jours en jours. Heureusement, il y a plusieurs façons de trouver ce que vous désirez:
Le site web de FreeBSD maintient à jour une liste, dans laquelle on peut effectuer des recherches, de toutes les applications disponibles à l'adresse http://www.FreeBSD.org/ports/. Le catalogue des logiciels portés est divisé en catégories, et vous pouvez soit chercher une application par son nom (si vous le connaissez), soit lister toutes les applications disponibles dans une catégorie.
Dan Langille maintient FreshPorts, à l'adresse
http://www.FreshPorts.org/
.
FreshPorts suit les modifications des applications dans le
catalogue des logiciels portés, vous permet de
“surveiller” un ou plusieurs logiciels portés, et
peut vous envoyer un courrier électronique quand ils sont mis
à jour.
Si vous ne connaissez pas le nom de l'application que vous
voulez, essayez d'utiliser un site comme FreshMeat
(http://www.freshmeat.net/
)
pour trouver une application, ensuite vérifiez sur le site de
FreeBSD si l'application a déjà été
portée.
Si vous connaissez le nom exact du logiciel, vous devez
juste déterminer dans quelle catégorie il se
trouve, vous pouvez utiliser la commande whereis(1) pour
cela. Tapez simplement whereis
file
où
file
est le programme que vous
voulez installer. S'il est trouvé sur le
système, on vous indiquera où il se trouve, de
la manière suivante:
#
whereis lsof
lsof: /usr/ports/sysutils/lsof
Cela nous indique que lsof
(un
utilitaire système) peut être trouvé
dans le répertoire /usr/ports/sysutils/lsof
.
Vous pouvez également utiliser une simple commande echo(1) pour déterminer où se trouve un logiciel porté dans le catalogue de logiciels portés. Par exemple:
#
echo /usr/ports/*/*lsof*
/usr/ports/sysutils/lsof
Notez que cette commande retournera tout fichier
téléchargé du répertoire
/usr/ports/distfiles
correspondant à ce motif de recherche.
Encore une autre façon de trouver un logiciel
porté particulier est d'utiliser le mécanisme de
recherche interne du catalogue des logiciels portés.
Pour utiliser la fonction de recherche, vous devrez vous
trouver dans le répertoire
/usr/ports
. Une fois dans ce
répertoire, lancez make search
name=program-name
où program-name
représente le nom du programme que vous voulez
localiser. Par exemple, si vous recherchiez
lsof
:
#
cd /usr/ports
#
make search name=lsof
Port: lsof-4.56.4 Path: /usr/ports/sysutils/lsof Info: Lists information about open files (similar to fstat(1)) Maint: obrien@FreeBSD.org Index: sysutils B-deps: R-deps:
La partie du message de sortie à laquelle vous devez prêter attention est la ligne “Path:”, car cela vous indique où trouver le logiciel porté. Les autres informations ne sont pas nécessaires afin d'installer le logiciel porté, aussi on en parlera pas ici.
Pour une recherche plus en profondeur vous pouvez
également utiliser make search
key=string
où
string
est le texte à
rechercher. Cela recherche les noms de logiciels
portés, les commentaires, les descriptions et les
dépendances et peut être utilisé pour
trouver des logiciels portés se rapportant à
un sujet particulier si vous ne connaissez pas le nom du
programme que vous cherchez.
Dans les deux cas, la chaîne de caractère de recherche n'est pas sensible à la casse des caractères. Rechercher “LSOF” mènera aux même résultats que la recherche de “lsof”.
Il existe plusieurs outils utilisés pour la gestion des logiciels pré-compilés sur FreeBSD
L'utilitaire sysinstall
peut
être invoqué à partir d'un
système en fonctionnement pour installer, supprimer
et afficher les logiciels disponibles et installés.
Pour plus d'information, consultez la Section 2.10.11, « Installer des logiciels pré-compilés -
“packages” ».
Les outils de gestion en ligne de commande des logiciels pré-compilés, qui sont le sujet de la suite de cette section.
Vous pouvez utiliser l'utilitaire pkg_add(1) pour installer un logiciel pré-compilé FreeBSD à partir d'un fichier local ou d'un serveur sur le réseau.
#
ftp -a ftp2.FreeBSD.org
Connected to ftp2.FreeBSD.org. 220 ftp2.FreeBSD.org FTP server (Version 6.00LS) ready. 331 Guest login ok, send your email address as password. 230- 230- This machine is in Vienna, VA, USA, hosted by Verio. 230- Questions? E-mail freebsd@vienna.verio.net. 230- 230- 230 Guest login ok, access restrictions apply. Remote system type is UNIX. Using binary mode to transfer files.ftp>
cd /pub/FreeBSD/ports/packages/sysutils/
250 CWD command successful.ftp>
get lsof-4.56.4.tgz
local: lsof-4.56.4.tgz remote: lsof-4.56.4.tgz 200 PORT command successful. 150 Opening BINARY mode data connection for 'lsof-4.56.4.tgz' (92375 bytes). 100% |**************************************************| 92375 00:00 ETA 226 Transfer complete. 92375 bytes received in 5.60 seconds (16.11 KB/s)ftp>
exit
#
pkg_add lsof-4.56.4.tgz
Si vous ne disposez pas d'une source locale de logiciels
pré-compilés (comme l'ensemble de CDROM de FreeBSD)
alors il sera probablement plus facile d'utiliser l'option
-r
de pkg_add(1). Cela fera déterminer
automatiquement à l'utilitaire le format objet et la version
corrects et ensuite récupérer et installer le logiciel
pré-compilé à partir d'un site FTP.
#
pkg_add -r lsof
L'exemple ci-dessus téléchargera le logiciel
pré-compilé
correct sans plus d'intervention de l'utilisateur.
Si vous désirez indiquer un autre miroir FreeBSD pour les
logiciels pré-compilés à la place du site
de distribution principal, vous devez positionner en
conséquence la variable d'environnement
PACKAGESITE
, pour remplacer les
paramètres par défaut.
pkg_add(1) utilise fetch(3) pour télécharger les
fichiers, qui respecte diverses variables d'environnement, dont
FTP_PASSIVE_MODE
, FTP_PROXY
, et
FTP_PASSWORD
. Il se peut que vous ayez besoin de
configurer une ou plusieurs de ces dernières si vous êtes
derrière un coupe-feu, ou devez utiliser un proxy FTP/HTTP.
Consultez la page de manuel fetch(3) pour la liste complète
des variables. Vous pouvez également remarquer que dans
l'exemple ci-dessus lsof
est utilisé au lieu
de lsof-4.56.4
. Quand la fonction de
récupération à distance est utilisée,
le numéro de version doit être retiré.
pkg_add(1) téléchargera automatiquement la
toute dernière version de l'application.
pkg_add(1) téléchargera la
dernière version de votre application si vous êtes
sous FreeBSD-CURRENT ou FreeBSD-STABLE. Si vous utilisez une version
-RELEASE, il récupérera la version compilée
avec votre version lors de sa publication. Il est possible de
modifier ce comportement en surchargeant la variable
d'environnement PACKAGESITE
. Par exemple,
si vous utilisez un système FreeBSD 8.1-RELEASE,
par défaut pkg_add(1) tentera de
récupérer les applications
pré-compilées à partir de
ftp://ftp.freebsd.org/pub/FreeBSD/ports/i386/packages-8.1-release/Latest/
.
Si vous désirez forcer pkg_add(1) à
télécharger les versions des logiciels
pré-compilés pour FreeBSD 8-STABLE,
positionnez la variable PACKAGESITE
à
ftp://ftp.freebsd.org/pub/FreeBSD/ports/i386/packages-8-stable/Latest/
.
Les logiciels pré-compilés sont distribués
dans les formats .tgz
et .tbz
. Vous pouvez les trouver
sur ftp://ftp.FreeBSD.org/pub/FreeBSD/ports/packages/
, ou
sur le CDROM de distribution de FreeBSD. Chaque CD de
l'ensemble de 4-CD de FreeBSD (et le PowerPak, etc...) contient
des logiciels pré-compilés dans le répertoire
/packages
. L'organisation des logiciels
pré-compilés est semblable à celle de
l'arborescence /usr/ports
. Chaque
catégorie possède son propre répertoire, et
chaque logiciel pré-compilé peut être
trouvé dans le répertoire All
.
La structure de répertoires du système de logiciels pré-compilés correspond à celle du catalogue des logiciels portés; ils travaillent ensemble pour former l'intégralité du système de logiciels pré-compilés/portés.
pkg_info(1) est un utilitaire qui liste et décrit les divers logiciels pré-compilés installés.
#
pkg_info
cvsup-16.1 A general network file distribution system optimized for CV docbook-1.2 Meta-port for the different versions of the DocBook DTD ...
pkg_version(1) est un utilitaire qui récapitule les versions de tous les logiciels pré-compilés installés. Il compare la version du logiciel pré-compilé avec la version actuelle trouvée dans le catalogue des logiciels portés.
#
pkg_version
cvsup = docbook = ...
Les symboles dans la seconde colonne indiquent l'âge relatif de la version installée et de la version disponible dans le catalogue des logiciels portés local.
Symbole | Signification |
---|---|
= | La version du logiciel pré-compilé installée est équivalente à celle de celui trouvé dans le catalogue des logiciels portés local. |
< | La version installée est plus ancienne que celle disponible dans le catalogue des logiciels portés. |
> | La version installée est plus récente que celle trouvée dans le catalogue local des logiciels portés. (le catalogue local des logiciels portés est probablement ancien) |
? | Le logiciel pré-compilé ne peut être trouvé dans l'index du catalogue des logiciels portés. (Cela peut se produire quand, par exemple, un logiciel installé est supprimé du catalogue des logiciels portés ou renommé.) |
* | Il y a de multiples versions de ce logiciel pré-compilé. |
! | Le logiciel installé
existe dans l'index mais pour une raison inconnue,
pkg_version a été
incapable de comparer le numéro de version du
paquetage installé avec l'entrée
correspondante dans l'index. |
Pour désinstaller un logiciel pré-compilé précédemment installé, utilisez l'utilitaire pkg_delete(1).
#
pkg_delete xchat-1.7.1
Notez que pkg_delete(1) a besoin du nom complet du
paquetage et du numéro de version; la commande
précédente n'aurait pas fonctionné avec
xchat
à la place de
xchat-1.7.1
. It est cependant
facile de retrouver la version du paquetage installé
à l'aide de la commande pkg_version(1). Vous
pouvez à la place simplement utiliser un joker:
#
pkg_delete xchat\*
dans ce cas, tous les logiciels dont le nom commence par
xchat
seront supprimés.
Les sections suivantes fournissent des instructions de base
sur l'utilisation du catalogue des logiciels portés pour installer
et désinstaller des programmes sur votre système.
Une description détaillée des cibles make
et
de variables d'environnement est disponible dans la page de
manuel ports(7).
Avant que vous puissiez installer des logiciels portés, vous
devez d'abord récupérer le catalogue des logiciels
portés— qui est essentiellement un ensemble de
Makefiles
, de correctifs, et de fichiers de
description habituellement placés dans
/usr/ports
.
Quand vous avez installé votre système FreeBSD, sysinstall vous a demandé si vous aimeriez installer le catalogue des logiciels portés. Si vous avez choisi non, vous pouvez suivre ces instructions pour obtenir le catalogue des logiciels portés:
C'est une méthode rapide pour récupérer le catalogue des logiciels portés en utilisant le protocole CVSup. Si vous voulez en apprendre plus au sujet de CVSup, lisez la section Utiliser CVSup.
L'implémentation du protocole CVSup présente dans le système de base de FreeBSD se nomme csup.
Assurez-vous que le répertoire /usr/ports
est vide avant
d'utiliser csup pour la
première fois. Si vous avez déjà un
catalogue des logiciels portés, obtenu à partir
d'une autre source, csup
n'effacera pas les correctifs qui ont été
supprimés.
Exécuter la commande csup
:
#
csup -L 2 -h cvsup.FreeBSD.org /usr/share/examples/cvsup/ports-supfile
Remplacez cvsup.FreeBSD.org
avec un serveur CVSup proche de
vous. Voir Sites
CVSup (Section A.5.7, « Sites CVSup ») pour une
liste complète des sites miroirs.
Certains peuvent vouloir utiliser leur propre
ports-supfile
, par exemple pour
éviter d'avoir à passer le serveur
CVSup sur la ligne de
commande.
Dans ce cas, en tant que
root
, copier
/usr/share/examples/cvsup/ports-supfile
à un nouvel emplacement, comme
/root
ou votre répertoire
d'utilisateur.
Editez
ports-supfile
.
Remplacez
CHANGE_THIS.FreeBSD.org
avec un serveur CVSup
proche de vous. Voir Sites CVSup (Section A.5.7, « Sites CVSup ») pour une liste
complète des sites miroirs.
Maintenant pour lancer csup
,
utilisez ce qui suit:
#
csup -L 2 /root/ports-supfile
L'exécution ultérieure de csup(1) téléchargera et appliquera tous les changements récents à votre catalogue des logiciels portés sans pour autant recompiler vos logiciels.
Portsnap est un système alternatif de distribution du catalogue des logiciels portés. Veuillez vous reporter à la section Utiliser Portsnap pour une description détaillée de toutes les caractéristiques de Portsnap.
Téléchargez un instantané
compressé du catalogue des logiciels portés
dans le répertoire /var/db/portsnap
. Vous pouvez
vous déconnecter de l'Internet, si vous le
désirez, après cette opération:
#
portsnap fetch
Si vous exécutez
Portsnap pour la première
fois, il faut extraire l'instantané dans le
répertoire /usr/ports
:
#
portsnap extract
Si votre répertoire /usr/ports
contient
déjà une version du catalogue des logiciels
portés et que vous désirez juste mettre
à jour, utilisez plutôt la commande:
#
portsnap update
Cette méthode implique l'utilisation de sysinstall pour installer le catalogue des logiciels portés à partir du disque d'installation. Il faut noter que la version du catalogue qui sera installée est la version datant de la publication de votre disque d'installation. Si vous disposez d'un accès à l'Internet, vous devriez toujours utiliser une des méthodes précédemment exposées.
En tant que root
, lancez
sysinstall
comme montré
ci-dessous:
#
sysinstall
Faites défiler l'écran vers le bas et sélectionnez Entrée.
, appuyez surFaites défiler l'écran vers le bas et sélectionnez Entrée.
, appuyez surFaites défiler l'écran vers le bas jusqu'à Espace.
, appuyez surRemontez jusqu'à Entrée.
, appuyez surChoisissez le support d'installation désiré, comme un CDROM, par FTP, etc.
Remontez jusqu'à Enter.
et appuyez surAppuyez sur la touche X pour quitter sysinstall.
La première chose qui devrait être expliquée quand on aborde le catalogue des logiciels portés est ce que l'on entend par “squelette”. En bref, un squelette est un ensemble minimal de fichiers qui indique à votre système FreeBSD comment compiler et installer proprement un programme. Chaque squelette contient:
Un fichier Makefile
. Le fichier
Makefile
contient les diverses
déclarations qui indiquent comment l'application devrait
être compilée et où elle devrait être
installée sur votre système.
Un fichier distinfo
. Ce fichier
contient l'information à propos des fichiers qui doivent
être téléchargés pour compiler le
logiciel, et leurs sommes de contrôle (en utilisant sha256(1)), pour s'assurer que
ces fichiers n'ont pas été
corrompus durant le téléchargement.
Un répertoire files
.
Ce répertoire
contient les correctifs pour permettre la compilation et
l'installation du programme sur votre système FreeBSD. Les
correctifs sont à la base de petits fichiers qui indiquent
des modifications sur des fichiers particuliers. Ils sont
sous forme de fichiers texte, qui disent “Effacer la
ligne 10” ou “Modifier la ligne 26
par...”. Les correctifs sont également connus sous le
nom de “diffs” car ils sont
générés par le programme diff(1).
Ce répertoire peut également contenir d'autres fichiers utilisés pour la compilation du logiciel porté.
Un fichier pkg-descr
. C'est une
description plus détaillée du programme, souvent en
plusieurs lignes.
Un fichier pkg-plist
. C'est une
liste de tous les fichiers qui seront installés par le
logiciel porté. Il indique également au
système des logiciels portés quels fichiers
sont à effacer lors d'une désinstallation.
Certains logiciels portés utilisent d'autres fichiers,
comme pkg-message
. Le catalogue des
logiciels portés utilise ces fichiers pour faire face à
certaines situations spéciales. Si vous désirez plus
de détails
au sujet de ces fichiers, et sur les logiciels portés en
général, consultez le Manuel du développeur de
logiciels portés.
Le logiciel porté contient les instructions pour compiler le code source, mais ne contient pas le code source. Vous pouvez obtenir le code source à partie d'un CDROM ou de l'Internet. Le code source est distribué de la façon dont l'auteur le désire. Fréquemment c'est une archive tar compressée avec gzip, mais elle pourra être compressée avec un autre outil ou même non compressée. Le code source d'un programme, peu importe la forme sous laquelle il est distribué, est appelé un fichier “distfile”. Les deux méthodes pour l'installation d'un logiciel porté pour FreeBSD sont décrites ci-dessous.
Vous devez avoir ouvert une session sous l'utilisateur
root
pour installer des logiciels
portés.
Avant d'installer un logiciel porté, vous devez
vous assurer d'avoir un catalogue des logiciels portés
à jour et vous devez consulter http://vuxml.freebsd.org/
pour les
problèmes de sécurité relatifs à
votre logiciel.
Un contrôle des problèmes de
sécurité peut être effectué
automatiquement par portaudit
avant toute nouvelle installation d'application. Cet outil
peut être trouvé dans le catalogue des
logiciels porté (security/portaudit). Vous pouvez
lancer portaudit -F
avant l'installation
d'un nouveau logiciel porté, pour
télécharger la base de données
actualisée des vulnérabilités. Un
audit de sécurité et une mise à jour de
la base de données sera effectuée lors du
contrôle quotidien de sécurité de la
machine. Pour plus d'informations, lisez les pages de
manuel portaudit(1) et periodic(8).
Le catalogue des logiciels portés suppose que vous
disposez d'une connection active à l'Internet. Si ce n'est
pas le cas, vous devez placer manuellement une copie
du distfile dans le répertoire /usr/ports/distfiles
.
Pour commencer, rendez-vous dans le répertoire du logiciel porté que vous voulez installer:
#
cd /usr/ports/sysutils/lsof
Une fois à l'intérieur du répertoire
lsof
vous verrez le squelette du logiciel
porté. L'étape suivante est de compiler
(également appelé la
“construction”) le logiciel porté. Cela est fait en tapant
simplement make
à l'invite. Une fois que
c'est fait, vous devriez voir quelque chose comme ceci:
#
make
>> lsof_4.57D.freebsd.tar.gz doesn't seem to exist in /usr/ports/distfiles/. >> Attempting to fetch from ftp://lsof.itap.purdue.edu/pub/tools/unix/lsof/. ===> Extracting for lsof-4.57 ... [extraction output snipped] ... >> Checksum OK for lsof_4.57D.freebsd.tar.gz. ===> Patching for lsof-4.57 ===> Applying FreeBSD patches for lsof-4.57 ===> Configuring for lsof-4.57 ... [configure output snipped] ... ===> Building for lsof-4.57 ... [compilation output snipped] ...#
Notez qu'une fois la compilation terminée, vous vous
retrouvez face à l'invite. L'étape suivante est
d'installer
le logiciel porté. Afin de l'installer, vous devez juste
ajouter un mot à la commande make
, et ce
mot est install
:
#
make install
===> Installing for lsof-4.57 ... [installation output snipped] ... ===> Generating temporary packing list ===> Compressing manual pages for lsof-4.57 ===> Registering installation for lsof-4.57 ===> SECURITY NOTE: This port has installed the following binaries which execute with increased privileges.#
Une fois de retour à l'invite, vous devriez être
en mesure d'exécuter l'application que vous venez juste
d'installer.
Comme lsof
est un programme qui tourne avec
des privilèges accrus, un avertissement sur la
sécurité est affiché. Durant la compilation
et l'installation de logiciels portés, vous devriez faire
attention à tout avertissement qui
pourrait apparaître.
Il est conseillé de supprimer le sous-répertoire de travail, qui contient tous les fichiers temporaires utilisés lors de la compilation. Non seulement cela consomme de l'espace disque, mais cela posera problème plus tard lors de la mise à jour vers une nouvelle version du logiciel porté.
#
make clean
===> Cleaning for lsof-4.57#
Vous pouvez vous économiser deux étapes
supplémentaires en lançant juste
make install clean
à la place de
make
, make install
et make clean
sous la forme de trois étapes séparées.
Certains interpréteurs de commandes maintiennent un
cache des commandes qui sont disponibles dans les
répertoires listés dans la variable d'environnement
PATH
, pour accélérer les
opérations de
recherche des fichiers exécutables de ces commandes. Si
vous utilisez un de ces interpréteurs de commandes, vous
pourrez avoir à utiliser la commande
rehash
après l'installation d'un logiciel
porté, avant que la commande fraîchement
installée ne puisse être utilisée.
Cette commande fonctionnera pour les interpréteurs
de commandes comme tcsh
. Utilisez la
commande hash -r
pour les
interpréteurs tels que sh
.
Consultez la documentation de votre interpréteur de
commandes pour plus d'information.
Certains DVD-ROMs comme le FreeBSD Toolkit de FreeBSD Mall
contiennent des distfiles.
Ils peuvent être utilisés avec le catalogue des logiciels
portés.
Montez le DVD-ROM sous /cdrom
. Si vous
utilisez un point de montage différent, positionnez la
variable make(1) CD_MOUNTPTS
. Les
distfiles nécessaires seront automatiquement utilisés s'ils
sont présent sur le disque.
Soyez conscient que les licences de quelques logiciels portés n'autorisent pas leur présence sur le CD-ROM. Cela peut être dû à la nécessité de remplir un formulaire d'enregistrement avant le téléchargement, ou que la redistribution n'est pas permise, ou toute autre raison. Si vous désirez installer un logiciel porté qui n'est pas disponible sur le CD-ROM, vous devrez vous connecter afin de récupérer les fichiers nécessaires.
Le catalogue des logiciels portés utilise fetch(1)
pour télécharger les fichiers, qui respecte diverses
variables d'environnement, dont FTP_PASSIVE_MODE
,
FTP_PROXY
, et FTP_PASSWORD
. Il
se peut que vous ayez besoin de configurer une ou plusieurs
de ces dernières si vous êtes derrière un
coupe-feu, ou devez utiliser un proxy FTP/HTTP.
Consultez la page de manuel fetch(3) pour la liste
complète des variables.
Pour les utilisateurs qui ne peuvent rester
connectés à l'Internet indéfiniment, il
existe la commande make
fetch
. Exécutez
cette commande à la base du catalogue des logiciels
portés (/usr/ports
) et les fichiers
nécessaires seront téléchargés.
Cette commande fonctionnera également dans les
sous-répertoires du catalogue, par exemple: /usr/ports/net
. Notez que si un
logiciel porté dépend de bibliothèques
particulières ou d'autres logiciels portés,
cette commande de récupérera
pas les sources de ces logiciels.
Remplacez fetch
par
fetch-recursive
si vous voulez
récupérer également les sources des
logiciels dont dépend un logiciel
porté.
Vous pouvez compiler tous les logiciels d'une
catégorie ou de l'ensemble du catalogue en
exécutant la commande make
dans un
répertoire de base, juste comme la commande
make fetch
précédente. C'est, cependant, une idée
dangereuse étant donné que certains logiciels
portés ne peuvent coexister. Dans d'autres cas,
certains logiciels portés peuvent installer des
fichiers différents ayant le même
nom.
Dans de rares cas les utilisateurs peuvent vouloir
récupérer les archives à partir d'un
site différent du MASTER_SITES
par
défaut (l'emplacement par défaut à
partir duquel les fichiers sont
téléchargés). Vous pouvez surcharger
l'option MASTER_SITES
avec la commande
suivante:
#
cd /usr/ports/répertoire
#
make MASTER_SITE_OVERRIDE= \ ftp://ftp.FreeBSD.org/pub/FreeBSD/ports/distfiles/ fetch
Dans cet exemple nous modifions la valeur par
défaut de l'option MASTER_SITES
pour ftp.FreeBSD.org/pub/FreeBSD/ports/distfiles/
.
Certains logiciels portés autorisent (ou même nécessitent) des options de compilation qui permettent l'activation/désactivation de parties de l'application qui ne sont pas nécessaires, de certaines options de sécurité, et autres personnalisations. Quelques noms de logiciels viennent immédiatement à l'esprit: www/mozilla, security/gpgme, et mail/sylpheed-claws. Un message sera affiché quand de telles options sont disponibles.
Il est parfois utile (ou obligatoire) d'utiliser des
répertoires de travail ou cible différents.
Les variables
WRKDIRPREFIX
et PREFIX
permettent de modifier les répertoires par
défaut. Par exemple:
#
make WRKDIRPREFIX=/usr/home/example/ports install
compilera le logiciel dans le répertoire
/usr/home/example/ports
et
installera tout dans /usr/local
.
#
make PREFIX=/usr/home/example/local install
le compilera dans /usr/ports
et l'installera dans
/usr/home/example/local
.
Et bien sûr
#
make WRKDIRPREFIX=../ports PREFIX=../local install
combinera les deux (c'est trop long pour tenir sur cette page, mais cela devrait vous donner une idée générale).
Alternativement, ces variables peuvent également être configurées dans votre environnement. Consultez la page de manuel de votre interpréteur de commandes pour des instructions sur la procédure à suivre.
Certains logiciels portés qui utilisent
imake
(une partie du système X
Window) ne fonctionnent pas correctement avec la variable
PREFIX
, et insisteront pour s'installer
sous /usr/X11R6
. De
façon similaire, certains logiciels Perl ignorent
PREFIX
et s'installent dans
l'arborescence Perl. Faire en sorte que ces logiciels
portés respectent PREFIX
est une
tâche difficile voire impossible.
Lors de la compilation de certains logiciels
portés, un menu ncurses(3) pourra s'afficher et
à partir de celui-ci vous pourrez sélectionner
certaines options de compilation. Il n'est pas inhabituel
pour les utilisateurs de vouloir revoir ce menu pour
ajouter, supprimer, ou modifier ces options après la
compilation d'un logiciel. Il y a plusieurs manières
pour y parvenir. Une possibilité est de se rendre
dans le répertoire contenant le logiciel porté
et de taper make
config
, qui affichera
à nouveau le menu avec les mêmes options
sélectionnées. Une autre possibilité
est d'utiliser make
showconfig
qui vous
affichera toutes les options de configuration pour le
logiciel porté. Enfin, une autre possibilité
est d'exécuter make
rmconfig
qui supprimera
toutes les options sélectionnées et permettra
donc de repartir à zéro. Toutes ces options,
et bien d'autres, sont détaillées dans la page
de manuel ports(7).
Maintenant que vous savez comment installer des logiciels
portés, vous vous demandez probablement comment les effacer,
juste au cas où vous en installez un et plus tard vous vous
apercevez que vous n'avez pas installé le bon logiciel
porté. Nous désinstallerons notre exemple
précédent (qui était
lsof
pour ceux d'entre vous qui n'ont pas
suivi). Les logiciels portés sont supprimés de
la même manière que pour les logiciels
pré-compilés (comme décrit dans la
section Utiliser le
système des logiciels
pré-compilés) en utilisant la commande
pkg_delete(1):
#
pkg_delete lsof-4.57
Tout d'abord, listez les logiciels portés périmés dont une nouvelle version est disponible dans le catalogue des logiciels portés à l'aide de la commande pkg_version(1):
#
pkg_version -v
Une fois que vous avez mis à jour le catalogue
des logiciels portés, avant de tenter la mise à
jour d'un logiciel porté, vous devrez consulter le
fichier /usr/ports/UPDATING
. Ce fichier
décrit les divers problèmes et les étapes
supplémentaires que les utilisateurs pourront
rencontrer ou devront effectuer lors de la mise
à jour un logiciel porté, comme la
modification de format de fichiers, le changement des
emplacements des fichiers de configuration, ou des
incompatibilités avec les versions
antérieures.
Si le contenu du fichier UPDATING
prime même s'il est en est en contradiction avec des
informations présentées ici.
Le logiciel portupgrade a
été conçu pour une mise à jour
aisée des logiciels portés installés. Il
est disponible via le logiciel porté ports-mgmt/portupgrade. Installez-le
de la même manière que pour n'importe quel autre
logiciel en employant la commande make
install clean
:
#
cd /usr/ports/ports-mgmt/portupgrade
#
make install clean
Ensuite, parcourez la liste des logiciels installés
avec la commande pkgdb -F
et corrigez
toutes les inconsistances qu'il signale. C'est une bonne
idée d'effectuer ce contrôle
régulièrement avant chaque mise à
jour.
En lançant portupgrade -a
,
portupgrade mettra à jour
tous les logiciels portés périmés
installés sur votre système. Ajoutez
l'indicateur -i
si vous voulez être
consulté pour confirmer chaque mise à jour
individuelle.
#
portupgrade -ai
Si vous désirez mettre à jour qu'une seule
application bien particulière et non pas
l'intégralité des applications, utilisez la
commande: portupgrade
nom_du_logiciel_porté
.
Ajoutez l'option -R
si
portupgrade doit mettre à
jour en premier lieu tous les logiciels portés
nécessaires à l'application.
#
portupgrade -R firefox
Pour utiliser les versions pré-compilées
plutôt que les logiciels portés pour
l'installation, utilisez l'option -P
. Avec
cette option portupgrade cherche
les répertoires locaux listé dans la variable
PKG_PATH
, ou récupère les
paquetages à partir d'un site distant s'ils ne sont pas
trouvés localement. Si les paquetages ne peuvent pas
être trouvés localement ou
récupérés à distance,
portupgrade utilisera les logiciels
portés. Pour éviter l'usage des logiciels
portés, spécifiez l'option
-PP
.
#
portupgrade -PP gnome2
Pour juste récupérer les sources (ou les
paquetages, si l'option -P
est
utilisée) sans compiler ni installer quelque chose,
utilisez -F
. Pour plus d'informations
consultez la page de manuel portupgrade(1).
Portmanager est un autre utilitaire de mise à jour aisée des logiciels portés installés. Il est disponible via le logiciel portés ports-mgmt/portmanager:
#
cd /usr/ports/ports-mgmt/portmanager
#
make install clean
Tous les logiciels portés installés peuvent être mis à jour en utilisant cette simple commande:
#
portmanager -u
Vous pouvez ajouter l'option -ui
pour
être sollicité pour une confirmation à
chaque opération qu'effectuera
Portmanager.
Portmanager peut également
être employé pour installer de nouveaux
logiciels portés sur le système.
Contrairement à la commande make install
clean
habituelle, il mettra à jour toutes
les dépendances avant de compiler et d'installer le
logiciel sélectionné.
#
portmanager x11/gnome2
Si des problèmes concernant les dépendances du logiciel porté sélectionné apparaissent, vous pouvez utiliser Portmanager pour toutes les recompiler dans le bon ordre. Cette recompilation achevée, le logiciel porté en question peut alors être à son tour recompilé.
#
portmanager graphics/gimp -f
Pour plus d'information, consultez la page de manuel de Portmanager.
Portmaster est un autre
utilitaire destiné à la mise à jour des
logiciels installés.
Portmaster a été
conçu pour utiliser les outils présents dans
le système de « base » (il ne
dépend pas d'un autre logiciel porté) et
utilise les informations contenues dans le répertoire
/var/db/pkg/
pour
déterminer quel logiciel doit être mis à
jour. Il est disponible à partir du logiciel
porté ports-mgmt/portmaster:
#
cd /usr/ports/ports-mgmt/portmaster
#
make install clean
Portmaster répartit les logiciels portés en quatre catégories:
logiciels dits « Root » (pas de dépendance, aucun logiciel n'en dépend);
logiciels dits « Trunk » (pas de dépendance, d'autres logiciels en dépendent);
logiciels dits « Branch » (ont des dépendances, d'autres logiciels en dépendent);
logiciels dits « Leaf » (ont des dépendances, aucun logiciel n'en dépend).
Vous pouvez lister tous les logiciels installés
et rechercher les mises à jour en utilisant l'option
-L
:
#
portmaster -L
===>>> Root ports (No dependencies, not depended on) ===>>> ispell-3.2.06_18 ===>>> screen-4.0.3 ===>>> New version available: screen-4.0.3_1 ===>>> tcpflow-0.21_1 ===>>> 7 root ports ... ===>>> Branch ports (Have dependencies, are depended on) ===>>> apache-2.2.3 ===>>> New version available: apache-2.2.8 ... ===>>> Leaf ports (Have dependencies, not depended on) ===>>> automake-1.9.6_2 ===>>> bash-3.1.17 ===>>> New version available: bash-3.2.33 ... ===>>> 32 leaf ports ===>>> 137 total installed ports ===>>> 83 have new versions available
L'ensemble des logiciels portés installés peut être mis à jour en utilisant cette simple commande:
#
portmaster -a
Par défaut
Portmaster fera une sauvegarde
avant la suppression d'un logiciel porté. Si
l'installation de la nouvelle version se passe
correctement, Portmaster
supprimera la sauvegarde. L'option -b
demandera à Portmaster
de ne pas supprimer automatiquement la sauvegarde.
L'ajout de l'option -i
lancera
Portmaster en mode interactif,
vous serez alors sollicité avant la mise à
jour de chaque logiciel.
Si vous rencontrez des erreurs lors du processus de mise
à jour, vous pouvez utiliser l'option
-f
pour mettre à jour ou recompiler
tous les logiciels installés:
#
portmaster -af
Vous pouvez également employer Portmaster pour installer de nouveaux logiciels portés en mettant à jour toutes les dépendances avant la compilation et l'installation du nouveau logiciel:
#
portmaster shells/bash
Pour plus d'information veuillez consulter la page de manuel portmaster(8).
A la longue, l'utilisation du catalogue des logiciels
portés consommera rapidement votre espace disque.
Après la compilation et l'installation de logiciels
à partir du catalogue des logiciels portés, vous
devriez toujours penser à supprimer
les répertoires de travail temporaires, work
, en utilisant la commande
make clean
. Vous pouvez
balayer l'intégralité du catalogue des logiciels
portés pour supprimer tous les répertoires
temporaires oubliés précédement, employez
alors la commande suivante:
#
portsclean -C
Avec le temps, vous accumulerez beaucoup de fichiers
sources obsolètes dans le répertoire distfiles
. Vous pouvez les
supprimer manuellement, ou vous pouvez utiliser la commande
suivante pour effacer toutes les sources qui ne correspondent
plus à des logiciels portés
d'actualité:
#
portsclean -D
Ou pour supprimer les fichiers sources ne correspondant à aucun logiciel installé sur votre systèmes.
L'utilitaire portsclean
fait partie
de la suite portupgrade.
Pensez à supprimer les logiciels portés installés que vous n'utilisez plus. Un outil qui permet d'automatiser cette tâche est disponible via le logiciel porté ports-mgmt/pkg_cutleaves.
Après l'installation d'une nouvelle application vous voudrez normalement lire la documentation qui a pu être également installée, éditer les fichiers de configuration nécessaires, vérifier que l'application est lancée au démarrage (si c'est un daemon), et ainsi de suite.
Les étapes que vous devez suivre pour configurer chaque application seront bien évidemment différentes. Cependant, si vous venez juste d'installer une nouvelle application et que vous vous demandez “Et maintenant?” les astuces suivantes pourront vous aider:
Utilisez pkg_info(1) pour déterminer quels fichiers ont été installés et à quel endroit. Par exemple, si vous venez juste d'installer FooPackage version 1.0.0, alors la commande
#
pkg_info -L foopackage-1.0.0 | less
affichera tous les fichiers installés par le logiciel
pré-compilé. Portez une attention toute
particulière aux
fichiers dans les répertoires man/
, qui
seront des pages de manuel, dans les répertoires
etc/
, qui seront des fichiers de
configuration, et dans doc/
qui seront de
la documentation plus complète.
Si vous n'êtes pas sûr de la version de l'application qui vient juste d'être installée, une commande comme
#
pkg_info | grep -i foopackage
déterminera tous les logiciels
pré-compilés installés qui
ont foopackage
dans leur nom.
Remplacez foopackage
dans votre
ligne de commande par ce qui convient.
Une fois que vous avez identifié où les pages de manuel de l'application ont été installées, consultez-les en utilisant la commande man(1). De même, jetez un coup d'oeil aux exemples de fichiers de configuration, et toute autre documentation additionnelle qui peut avoir été fournie.
Si l'application a un site web, consultez-le pour de la documentation supplémentaire, des listes de questions fréquemment posées, etc. Si vous n'êtes pas sûr de l'adresse du site web, elle peut être affichée dans le résultat de la commande:
#
pkg_info foopackage-1.0.0
La ligne WWW:
, si elle est présente,
devrait donner l'URL du site web de l'application.
Les logiciels qui doivent être lancés au
démarrage (comme les serveurs Internet) installent
généralement un exemple de procédure de
lancement dans le répertoire /usr/local/etc/rc.d
. Vous devriez
contrôler si ce fichier est correct et l'éditer
ou le renommer si nécessaire. Consultez la section
Démarrer
des services pour plus d'informations.
Si vous rencontrez un portage qui ne fonctionne pas, il y a certaines choses que vous pouvez faire:
Vérifiez s'il n'y a pas de correctif en attente pour le logiciel porté dans la base des rapports de bogue. Si c'est le cas, il se peut que vous puissiez utiliser le correctif proposé.
Demandez l'aide du responsable du logiciel porté.
Tapez la
commande make maintainer
ou lisez le
fichier Makefile
pour trouver l'adresse
électronique du responsable. Pensez à
préciser le nom et la
version du logiciel porté (envoyer la ligne
$FreeBSD:
du fichier
Makefile
) et les messages d'erreurs
quand vous écrivez au responsable.
Certains logiciels portés ne sont pas
maintenus par une personne mais par une liste
de diffusion. Plusieurs, si ce n'est toutes, les
adresses de ces listes ressemblent à <freebsd-listname@FreeBSD.org>
.
Veuillez prendre cela en compte en rédigeant vos
questions.
En particulier, les logiciels portés
apparaissant comme maintenus par <ports@FreeBSD.org>
ne sont
en fait maintenus par personne. Correctifs et aide,
s'ils y en a, provient de la communauté qui est
abonnée à cette liste de diffusion. Des
volontaires supplémentaires sont toujours les
bienvenus!
Si vous n'obtenez pas de réponse, vous pouvez utiliser send-pr(1) pour soumettre un rapport de bogue (consultez Ecrire des rapports de bogue pour FreeBSD).
Corrigez le problème! Le Manuel du développeur de logiciels portés inclut des informations détaillées sur l'infrastructure des logiciels portés vous permettant de corriger le portage éventuellement défectueux ou même soumettre le votre!
Récupérez la version pré-compilée
sur un serveur FTP proche de vous. Le catalogue de
“référence” des logiciels
pré-compilés se trouve
sur ftp.FreeBSD.org
dans le
répertoire
packages,
mais vérifiez d'abord votre miroir
local! Il y a globalement plus de chances que cela marche,
que d'essayez de compiler à partir des sources, et cela va
également beaucoup plus vite. Utilisez le programme
pkg_add(1) pour installer le logiciel
pré-compilé sur votre système.
Version française de Marc Fonvieille
<blackend@FreeBSD.org>
.
FreeBSD utilise X11 pour fournir aux utilisateurs une interface graphique puissante. X11 est une version libre du système X Window qui est implémentée dans Xorg et XFree86™ (et d'autres logiciels qui ne seront pas abordés ici). Les versions de FreeBSD jusqu'à FreeBSD 5.2.1-RELEASE utilisent par défaut XFree86™, le serveur X11 publié par le projet XFree86™. Depuis FreeBSD 5.3-RELEASE, la version officielle par défaut d'X11 a été remplacée par Xorg, le serveur X11 de la fondation X.Org qui est disponible sous une license semblable à celle de FreeBSD. Des serveurs X commerciaux pour FreeBSD sont également disponibles.
Ce chapitre couvrira l'installation et la configuration d'X11
avec en insistant sur Xorg version 7.7. Pour
des informations sur la configuration
d'XFree86™ (c'est à dire sur
d'anciennes versions de FreeBSD où
XFree86™ était la distribution
X11 par défaut) ou d'anciennes versions de Xorg, il est toujours possible de consulter les
versions archivées de ce manuel à l'adresse http://docs.FreeBSD.org/doc/
.
Pour plus d'informations sur le matériel vidéo supporté par X11, consultez le site d'Xorg.
Après la lecture de ce chapitre, vous connaîtrez:
Les divers composants du système X Window et comment ils fonctionnent ensemble.
Comment installer et configurer X11.
Comment installer et utiliser différents gestionnaires de fenêtres.
Comment utiliser les polices de caractères TrueType® sous X11.
Comment configurer votre système pour l'utilisation de procédures de connexions graphiques (XDM).
Avant de lire ce chapitre, vous devrez:
Savoir comment installer des logiciels tiers (Chapitre 5, Installer des applications: les logiciels pré-compilés et les logiciels portés).
Utiliser X pour la première fois peut être en quelque sorte un choc pour quelqu'un de familier avec d'autres environnements graphiques, tels que Microsoft® Windows® ou Mac OS®.
Alors qu'il n'est pas nécessaire de comprendre tout le détail des divers composants de X ni comment ils interagissent entre eux, une certaine connaissance des bases permet de tirer profit des points forts d'X.
X n'est pas le premier système de fenêtrage écrit pour UNIX®, mais c'est le plus populaire d'entre eux. L'équipe originelle de développement d'X avait travaillé sur un autre système de fenêtrage avant d'écrire X. Le nom de ce système était « W » (pour « Window » - fenêtre). X était juste la lettre suivante dans l'alphabet romain.
X peut être appelé “X”, “Système X Window”, « X11 », et sous d'autres noms. Il se peut que vous puissiez trouver que nommer X11 « X Windows » peut être offensant pour certaines personnes; consultez X(7) pour un peu plus d'éclairements sur la question.
X a été conçu dès le départ autour de la notion de réseau, et adopte un modèle « client-serveur ».
Dans le modèle X, le “serveur X” tourne sur l'ordinateur sur lequel sont branchés le clavier, le moniteur, et la souris. Le serveur est responsable de tâches telles que la gestion de l'affichage, des entrées en provenance du clavier et de la souris, et d'autres périphériques d'entrée ou de sortie (une « tablette » peut être utilisée comme périphérique d'entrée et un vidéo-projecteur peut être un périphérique de sortie alternatif). Chaque application X (comme XTerm, ou Netscape®) est un “client”. Un client envoie des messages au serveur comme “Dessines une fenêtre aux coordonnées suivantes”, et le serveur envoie au client des messages du type “L'utilisateur vient de cliquer sur le bouton OK”.
Chez soi ou dans un petit bureau, le serveur X et les clients X tourneront presque toujours sur le même ordinateur. Cependant, il est parfaitement possible de faire tourner le serveur X sur un ordinateur de bureau moins puissant, et les applications X (les clients) sur, par exemple, la machine puissante et chère du service. Dans ce scénario la communication entre le client X et le serveur se fera par l'intermédiaire du réseau.
Cela jette le trouble chez certaines personnes, parce que la technologie X est exactement le contraire de ce à quoi ils s'attendent. Ils s'attendent à ce que le “serveur X” soit la grosse machine puissante au fond du couloir, et le “client X” la machine sur leur bureau.
Il est important de se souvenir que le serveur X est la machine avec le moniteur et le clavier, et les clients X sont les programmes qui affichent les fenêtres.
Il n'y a rien dans le protocole qui force les machines clientes et serveurs d'utiliser le même système d'exploitation, ou même de tourner sur le même type d'ordinateur. Il est certainement possible de faire fonctionner un serveur X sur Microsoft® Windows® ou Mac OS® d'Apple, et il existe diverses applications gratuites et commerciales qui font exactement cela.
La philosophie de conception d'X est comme celle d'UNIX®, “des outils, pas de contraintes”. Cela signifie qu'X n'essaye pas de dicter comment une tâche doit être accomplie. A la place, les outils sont fournis à l'utilisateur, et c'est à lui de décider comment utiliser ces outils.
Cette philosophie va jusqu'à pousser X à ne pas contrôler l'aspect des fenêtres à l'écran, comment les déplacer avec la souris, quelles combinaisons de touches devraient être utilisées pour passer de l'une à l'autre (i.e., Alt+Tab, dans le cas de Microsoft® Windows®), comment devraient être les barres de titre de chaque fenêtres, qu'elles aient ou pas des boutons de fermetures, etc...
Au lieu de cela, X délègue cette
responsabilité à une application appelée
un “Window Manager” - gestionnaire de fenêtres.
Il existe des douzaines de gestionnaires de fenêtres
disponibles pour X: AfterStep,
Blackbox, ctwm,
Enlightenment,
fvwm, Sawfish,
twm,
Window Maker, et bien plus. Chacun
de ces gestionnaires de fenêtres fournit une apparence et une
prise en main différente; certains d'entre eux supportent les
“bureaux virtuels”; d'autres permettent de
personnaliser les combinaisons de touches de gestion du bureau;
certains ont un bouton “Démarrer” ou quelque chose
d'identique; certains possèdent un système de
“thèmes”, permettant un changement complet
d'apparence et de prise en main en sélectionnant un nouveau
thème. Ces gestionnaires de fenêtres, et bien plus, sont
disponibles dans la catégorie x11-wm
du
catalogue des logiciels portés.
De plus, les environnements de travail KDE et GNOME ont leur propre gestionnaire de fenêtres qui s'intègre avec l'environnement.
Chaque gestionnaire de fenêtres possède également un mécanisme de configuration propre; certains demandent un fichier de configuration écrit à la main, d'autres disposent d'outils graphiques pour la plupart des tâches de configuration; et au moins un (Sawfish) utilise un fichier de configuration écrit dans un dialecte du langage LISP.
Une autre fonction dont est responsable le gestionnaire de fenêtre est la “politique de focus” de la souris. Chaque système de fenêtrage a besoin de méthodes de choix de la fenêtre qui doit recevoir les frappes au clavier, et devrait également indiquer visiblement quelle fenêtre est active.
Une politique de focus commune est appelée “click-to-focus” (cliquer pour obtenir le focus). C'est le mode utilisé sous Microsoft® Windows®, dans lequel une fenêtre devient active quand elle reçoit un clic de la souris.
X ne supporte aucune politique de focus particulière. Au lieu de cela, le gestionnaire de fenêtres contrôle quelle fenêtre a le focus à n'importe quel moment. Différents gestionnaires de fenêtres supporteront différentes méthodes de focus. Tous supportent le clic pour obtenir le focus, une grande majorité supporte d'autres méthodes.
Les politiques de focus les plus populaires sont:
La fenêtre qui est sous le pointeur de la souris est la fenêtre qui a le focus. Ce n'est pas nécessairement la fenêtre qui est au-dessus des autres. Le focus est modifié en pointant une autre fenêtre, là il n'y pas besoin de cliquer sur la fenêtre.
Cette politique est version dérivée du “focus-follows-mouse”. Avec “focus-follows-mouse”, si la souris est déplacée sur la fenêtre racine (ou fond de l'écran) alors aucune fenêtre n'a le focus, et les frappes au clavier sont tout simplement perdues. Avec le focus relâché, le focus n'est modifié que si le pointeur passe sur une nouvelle fenêtre, et non pas quand il quitte la fenêtre actuelle.
La fenêtre active est sélectionnée par clic de la souris. La fenêtre peut être ramenée au premier plan. Toutes les frappes au clavier seront désormais dirigées vers cette fenêtre, même si le curseur est déplacé vers une autre fenêtre.
De nombreux gestionnaires de fenêtres supportent d'autres politiques, comme des variations de celles-ci. Assurez-vous de consulter la documentation du gestionnaire de fenêtres.
L'approche d'X d'offrir uniquement des outils s'étend aux éléments graphiques que l'on voit à l'écran dans chaque application.
“Widget” est un terme pour désigner tous les éléments de l'interface utilisateur qui peuvent être cliqués ou manipulés d'une façon ou d'une autre; boutons, boîtes à cocher, boutons radio, icônes, listes, etc... Microsoft® Windows® appelle ces derniers des “contrôles”.
Microsoft® Windows® et Mac OS® d'Apple ont tous deux une politique très rigide au niveaux des éléments graphiques. Les développeurs d'applications sont supposés s'assurer que leurs applications partagent une apparence et une prise en main commune. Avec X, on n'a pas considéré comme sensible d'exiger un style graphique particulier, ou ensemble d'éléments graphiques à respecter.
En conséquence, ne vous attendez pas à ce que les applications X aient une apparence et une prise en main communes. Il a plusieurs ensembles populaires d'éléments graphiques et leurs variations, dont l'ensemble d'éléments original Athena du MIT, Motif® (d'après lequel fût modelé l'ensemble d'éléments graphiques de Microsoft® Windows®, tous les bords biseautés et trois nuances de gris), OpenLook, et d'autres.
La plupart des nouvelles applications X, aujourd'hui utiliseront un ensemble d'éléments graphiques à l'apparence moderne, soit Qt, utilisé par KDE, soit GTK+, utilisé par le projet GNOME. A cet égard, il y a une certaine convergence dans l'apparence et la prise en main de l'environnement de travail UNIX®, qui facilite certainement les choses pour l'utilisateur débutant.
Xorg est l'implémentation par défaut d'X11 sous FreeBSD. Xorg est le serveur X de l'implémentation open source du système X Window publiée par la fondation X.Org. Xorg est basée sur le code de XFree86™ 4.4RC2 et d'X11R6.6. la version d'Xorg actuellement disponible dans le catalogue des logiciels portés de FreeBSD est la 7.7.
Pour compiler et installer Xorg à partir du catalogue des logiciels portés:
#
cd /usr/ports/x11/xorg
#
make install clean
Pour compiler Xorg dans son intégralité, assurez-vous de disposer d'au moins 4 Go d'espace libre.
D'autre part, X11 peut être directement installée à partir de paquetages. Une version pré-compilée à utiliser avec l'outil pkg_add(1) est également disponible pour X11. Quand la fonction de récupération à distance de pkg_add(1) est utilisée, le numéro de version doit être retiré. pkg_add(1) téléchargera automatiquement la toute dernière version de l'application.
Donc pour récupérer et installer la version pré-compilée d'Xorg, tapez simplement:
#
pkg_add -r xorg
Les exemples ci-dessus installeront la distribution complète d'X11 comprenant les serveurs, les clients, les polices de caractères, etc. Des paquetages et des logiciels portés séparés pour les différentes parties d'X11 sont également disponibles.
Le reste de ce chapitre expliquera comment configurer X11, et comment installer un environnement de travail productif.
Avant de configurer X11, les informations sur le système cible sont nécessaires:
Caractéristiques du moniteur
Circuit graphique présent sur la carte vidéo
Quantité de mémoire présente sur la carte vidéo
Les caractéristiques du moniteur sont utilisées par X11 pour déterminer la résolution et le taux de rafraîchissement à utiliser. Ces caractéristiques sont généralement obtenues sur la documentation fournie avec le moniteur ou sur le site web du constructeur. Il y a deux intervalles de nombres nécessaires, les fréquences de balayage horizontale et les fréquences de synchronisation verticale.
La circuit graphique présent sur la carte vidéo définit quel pilote de périphérique X11 utilise pour communiquer avec le matériel graphique. Avec la plupart des circuits, cela peut être détecté automatiquement, mais il est toujours utile de connaître le type dans le cas où la détection automatique ne fonctionnerait pas correctement.
La quantité de mémoire graphique sur la carte vidéo détermine la résolution et la profondeur de couleurs qui pourront être utilisées. C'est important de le savoir afin que l'utilisateur soit au courant des limitations du système.
Avec la version 7.3, Xorg peut, la plupart du temps, fonctionner sans aucun fichier de configuration en tapant simplement à l'invite:
%
startx
Si cela ne fonctionne pas, ou si la configuration par défaut n'est pas satisfaisante, X11 peut être configuré manuellement. La configuration d'X11 est un processus en plusieurs étapes. La première étape est de générer un fichier de configuration. En tant que super utilisateur, lancez simplement:
#
Xorg -configure
Cela générera, dans le répertoire
/root
,
un squelette de fichier de
configuration pour X11 appelé
xorg.conf.new
(que vous utilisiez
su(1) ou ouvrez directement une session, cela affecte la
variable d'environnement $HOME
du
super-utilisateur, et donc le répertoire utilisé
pour écrire ce fichier).
Le programme X11 tentera de
sonder le matériel graphique présent sur le
système et écrira un fichier de configuration pour
charger les pilotes de périphériques corrects pour
le matériel détecté sur le système
cible.
L'étape suivante est de tester la configuration existante pour vérifier que Xorg peut fonctionner avec le matériel graphique présent sur le système cible. Pour effectuer ce test, lancez:
#
Xorg -config xorg.conf.new
Si une grille grise et noire et un curseur de souris en forme de X apparaissent, la configuration fonctionne correctement. Pour quitter le test, appuyez simplement sur les touches Ctrl+Alt+Backspace simultanément.
Si la souris ne fonctionne pas, vous devrez, avant toute autre chose, la configurer. Consultez la Section 2.10.10, « Configuration de la souris » dans le chapitre sur l'installation de FreeBSD.
Ensuite, optimisez le fichier de configuration
xorg.conf.new
selon vos goûts. Ouvrez le
fichier dans un éditeur de texte comme emacs(1) ou
ee(1). Tout d'abord, ajoutez les fréquences pour le
moniteur du système cible. Celles-ci sont
généralement exprimées sous la forme de
fréquences de
synchronisation horizontale et verticale. Ces valeurs sont
ajoutées dans le fichier xorg.conf.new
dans la section "Monitor"
:
Section "Monitor" Identifier "Monitor0" VendorName "Monitor Vendor" ModelName "Monitor Model" HorizSync 30-107 VertRefresh 48-120 EndSection
Les termes HorizSync
et
VertRefresh
peuvent être
absents du fichier de configuration. Si c'est le cas,
ils doivent être ajoutés, avec les fréquences
horizontales correctes placées après le terme
HorizSync
et les fréquences verticales
après le terme VertRefresh
. Dans l'exemple
ci-dessus les fréquences du moniteur ont été
entrées.
X autorise l'utilisation des caractéristiques DMPS (Energy Star) avec les moniteurs qui en sont capables. Le programme xset(1) contrôle les délais et peut forcer la mise en veille, l'arrêt, ou les modes d'extinction. Si vous souhaitez activer les fonctions DMPS de votre moniteur, vous devez ajouter la ligne suivante dans la section concernant le moniteur:
Option "DPMS"
Pendant que le fichier de configuration
xorg.conf.new
est toujours ouvert dans un
éditeur, sélectionnez la résolution par
défaut et la profondeur de couleurs désirée.
Cela est défini dans la section
"Screen"
:
Section "Screen" Identifier "Screen0" Device "Card0" Monitor "Monitor0" DefaultDepth 24 SubSection "Display" Viewport 0 0 Depth 24 Modes "1024x768" EndSubSection EndSection
Le terme DefaultDepth
indique la
profondeur de couleurs utilisée par défaut. Cette
valeur peut être outrepassée avec l'option
-depth
en ligne de la commande Xorg(1).
Le terme
Modes
indique la résolution à utiliser
pour la profondeur de couleurs donnée.
Notez que seuls les modes standard VESA sont supportés
comme définis par le matériel graphique du
système cible. Dans l'exemple
ci-dessus, la profondeur de couleurs par défaut est de vingt
quatre bits par pixel. A cette profondeur de couleurs, la
résolution acceptée est de 1024 par 768.
Pour fonctionner à une résolution de mille
vingt quatre pixels par sept cent soixante huit pixels à vingt
quatre bits par pixel, ajoutez le terme
DefaultDepth
avec la valeur vingt quatre, et
ajoutez à la sous-section "Display"
avec la
valeur Depth
désirée le terme
Modes
avec la résolution souhaitée par
l'utilisateur. Notez que seuls les modes standard VESA sont
supportés comme définis par le matériel
graphique du système cible.
Enfin, sauvez le fichier de configuration et testez-le en utilisant la procédure de test donnée ci-dessus.
Un des outils disponibles pour vous aider en cas
de problèmes sont les fichiers journaux d'X11, qui
contiennent des informations sur chaque périphérique auquel
le serveur X11 s'attache. Les noms des fichiers journaux
d'Xorg suivent la forme
/var/log/Xorg.0.log
. Le nom exact du
fichier peut aller de Xorg.0.log
à
Xorg.8.log
et ainsi de suite.
Si tout se passe bien, le fichier de configuration doit
être
installé à un emplacement commun où
Xorg(1) pourra le trouver. C'est typiquement soit
/etc/X11/xorg.conf
ou
/usr/local/etc/X11/xorg.conf
.
#
cp xorg.conf.new /etc/X11/xorg.conf
La configuration de X11 est maintenant achevée. Xorg peut être maintenant lancé avec l'utilitaire startx(1). Le serveur X11 peut également être lancé à l'aide de xdm(1).
Il existe également un outil de configuration
graphique, xorgcfg(1), qui est fourni avec
la distribution X11. Il permet de
définir intéractivement votre configuration en
sélectionnant les pilotes de
périphériques et les paramètres
adéquats. Ce programme peut être invoqué
à partir de la console, en tapant la commande
xorgcfg -textmode
.
Pour plus de détails, consultez la
page de manuel d'xorgcfg(1).
Alternativement, il existe également un outil appelé xorgconfig(1). Ce programme est un utilitaire en mode console moins convivial, mais qui peut fonctionner dans les situations où les autres ont échoué.
La configuration avec les circuits intégrés
graphiques Intel® i810 nécessite
agpgart
l'interface de programmation AGP
pour X11 afin de piloter la carte. Consultez la page de
manuel du pilote agp(4) pour plus d'information.
Cela permettra la configuration de ce matériel comme
n'importe quelle autre carte graphique. Notez que sur les
systèmes sans le pilote agp(4) compilé dans
le noyau, tenter de charger le module à l'aide
de kldload(8) ne fonctionnera pas. Ce pilote doit
être dans le noyau au démarrage soit compilé dans le
noyau soit en utilisant
/boot/loader.conf
.
Cette section nécessite une maîtrise des configurations avancées. Si les tentatives d'utilisation des outils de configuration standards précédents n'ont pas donné lieu à une configuration fonctionnelle, il y a cependant suffisamment d'information dans les fichiers journaux pour parvenir à faire fonctionner votre équipement. L'utilisation d'un éditeur de texte sera également nécessaire.
Les écrans larges actuellement disponibles (WSXGA, WSXGA+, WUXGA, WXGA, WXGA+, et.al.) supportent les formats 16:10 et 10:9 ainsi que d'autres formats pouvant être problèmatiques. Les résolutions d'écran courantes pour les formats 16:10 sont:
2560x1600
1920x1200
1680x1050
1440x900
1280x800
Dans certains cas, la configuration nécessitera
de simplement ajouter une de ces résolutions comme
Mode
possible dans la Section
"Screen"
:
Section "Screen" Identifier "Screen0" Device "Card0" Monitor "Monitor0" DefaultDepth 24 SubSection "Display" Viewport 0 0 Depth 24 Modes "1680x1050" EndSubSection EndSection
Xorg est suffisamment intelligent pour obtenir auprès de l'écran les informations sur la résolution par l'intermédiaire des données I2C/DDC, de cette manière il connaît les fréquences et résolutions maximales que peut supporter le moniteur.
Si ces ModeLines
ne sont pas
présentes dans les pilotes, on pourra toujours aider
Xorg dans ce sens. En
examinant le contenu du fichier
/var/log/Xorg.0.log
, on peut en
extraire suffisamment d'information pour créer
manuellement une ModeLine
qui
fonctionnera. Recherchez les lignes du type:
(II) MGA(0): Supported additional Video Mode: (II) MGA(0): clock: 146.2 MHz Image Size: 433 x 271 mm (II) MGA(0): h_active: 1680 h_sync: 1784 h_sync_end 1960 h_blank_end 2240 h_border: 0 (II) MGA(0): v_active: 1050 v_sync: 1053 v_sync_end 1059 v_blanking: 1089 v_border: 0 (II) MGA(0): Ranges: V min: 48 V max: 85 Hz, H min: 30 H max: 94 kHz, PixClock max 170 MHz
Ce type de données est appelée information
EDID. La création d'une ModeLine
à partir de ces informations consiste juste à
placer les différentes valeurs dans le bon
ordre:
ModeLine <name> <clock> <4 horiz. timings> <4 vert. timings>
Ainsi la ligne ModeLine
de la
Section "Monitor"
pour cet exemple
ressemblera à ceci:
Section "Monitor" Identifier "Monitor1" VendorName "Bigname" ModelName "BestModel" ModeLine "1680x1050" 146.2 1680 1784 1960 2240 1050 1053 1059 1089 Option "DPMS" EndSection
Ces modifications effectuées, X devrait maintenant se lancer sans problème sur votre nouvel écran large.
Les polices de caractères livrées par défaut avec X11 sont loin d'être idéales pour des applications de type publication. Les grandes polices utilisées pour les présentations présentent un aspect en escalier et peu professionnel, et les petites polices sous Netscape® sont presque complètement illisibles. Cependant, il existe de nombreuses polices Type1 (PostScript®) gratuites, de hautes qualités qui peuvent être aisément utilisées avec X11. Par exemple, la collection de polices de caractères URW (x11-fonts/urwfonts) comprend une version haute qualité des polices de caractères standards type1 (Times Roman®, Helvetica®, Palatino® et autres). La collection Freefonts (x11-fonts/freefonts) comprend beaucoup plus de polices de caractères, mais la plupart d'entre elles sont destinées à être utilisées avec des logiciels graphiques comme The Gimp, et ne sont pas suffisamment complètes pour servir de polices de caractères d'affichage. De plus X11 peut être configuré pour utiliser les polices de caractères TrueType® avec un minimum d'effort. Pour plus de détails à ce sujet, consultez la page de manuel X(7) ou la section sur les polices de caractères TrueType®.
Pour installer les collections de polices de caractères Type1 précédentes à partir du catalogue des logiciels portés, lancez les commandes suivantes:
#
cd /usr/ports/x11-fonts/urwfonts
#
make install clean
Et de même pour la collection Freefont ou d'autres. Pour
que le serveur X détecte ces polices, ajoutez une
ligne appropriée au fichier de configuration du serveur X
(/etc/X11/xorg.conf
),
du type:
FontPath "/usr/local/lib/X11/fonts/URW/"
Autre possibilité, en ligne de commande dans une session X lancez:
%
xset fp+ /usr/local/lib/X11/fonts/URW
%
xset fp rehash
Cela fonctionnera mais les effets seront perdus quand la
session X sera fermée, à moins de l'ajouter dans le
fichier de
démarrage (~/.xinitrc
pour une session
startx
classique, ou dans
~/.xsession
quand on s'attache au système
par l'intermédiaire d'un gestionnaire de session graphique comme
XDM). Une troisième méthode
est d'utiliser le nouveau fichier /usr/local/etc/fonts/local.conf
:
voir la section sur l'anticrénelage.
Xorg dispose d'un support
intégré pour le rendu des polices TrueType®.
Il y a deux différents modules qui peuvent activer cette
fonctionnalité. Le module freetype est
utilisé dans cet exemple parce qu'il est plus compatible avec les
autres moteurs de rendu des polices de caractères. Pour activer
le module freetype ajoutez juste la ligne suivante dans la section
"Module"
du fichier
/etc/X11/xorg.conf
.
Load "freetype"
Maintenant créez un répertoire pour les polices
TrueType® (par exemple
/usr/local/lib/X11/fonts/TrueType
) et copiez
toutes les polices TrueType® dans ce répertoire. Gardez à
l'esprit
que les polices TrueType® ne peuvent être directement prises d'un
Macintosh; elles doivent être dans un format UNIX®/MS-DOS®/Windows pour
être utilisées sous X11.
Une fois les fichiers copiés dans ce répertoire, utilisez
ttmkfdir pour créer un fichier
fonts.dir
, de façon à ce que le moteur
d'affichage des polices d'X sache que de nouveaux fichiers ont
été
installés. ttmkfdir est disponible
dans le catalogue des logiciels portés de FreeBSD sous x11-fonts/ttmkfdir.
#
cd /usr/local/lib/X11/fonts/TrueType
#
ttmkfdir -o fonts.dir
Maintenant ajoutez le répertoire des polices TrueType® au chemin des polices de caractères. Cela est identique à ce qui est décrit ci-dessus pour les polices Type1, c'est à dire, utiliser
%
xset fp+ /usr/local/lib/X11/fonts/TrueType
%
xset fp rehash
ou ajouter une ligne FontPath
au fichier
xorg.conf
.
Voilà. Désormais Netscape®, Gimp, StarOffice™, et toutes les autres applications X devraient maintenant reconnaître les polices de caractères TrueType®. Les polices très petites (comme le texte de page web visualisé sur un écran haute résolution) et les très grandes polices (dans StarOffice™) auront un rendu bien meilleur maintenant.
L'anticrénelage est disponible sous
X11 depuis XFree86™ 4.0.2.
Cependant, la configuration des polices de caractères
était relativement lourde avant l'arrivée
d'XFree86™ 4.3.0. Depuis
XFree86™ 4.3.0, toutes les polices
sous X11 se trouvant dans les répertoires /usr/local/lib/X11/fonts/
et
~/.fonts/
sont
automatiquement disponibles pour l'anticrénelage avec
les applications compatibles Xft. Toutes les applications ne
sont pas compatibles Xft, mais de nombreuses ont
été dotées du support Xft. Par exemple,
les applications utilisant Qt 2.3 et versions suivantes (la
boîte à outils pour l'environnement de travail
KDE), GTK+ 2.0 et suivantes (la
boîte à outils de l'environnement de travail
GNOME), et
Mozilla 1.2 et versions
suivantes.
Afin de contrôler quelles polices de
caractères sont anticrénelées, ou pour
configurer les propriétés de
l'anticrénelage, créez (ou éditez, s'il
existe déjà) le fichier
/usr/local/etc/fonts/local.conf
.
Plusieurs caractéristiques avancées du
système de fontes Xft peuvent être
ajustées par l'intermédiaire de ce fichier;
cette section ne décrit que des possibilités
simples. Pour plus de détails, consultez la page de
manuel fonts-conf(5).
Ce fichier doit être dans le format XML. Faites
attention à la casse des caractères, et
assurez-vous que toutes les balises sont correctement
fermées. Le fichier débute avec l'entête
XML classique suivie par une définition DOCTYPE, puis
de la balise <fontconfig>
:
<?xml version="1.0"?> <!DOCTYPE fontconfig SYSTEM "fonts.dtd"> <fontconfig>
Comme précisé précédemment,
l'ensemble des polices de caractères du
répertoire /usr/local/lib/X11/fonts/
comme du
répertoire ~/.fonts/
sont disponibles pour
les applications compatibles Xft. Si vous désirez
ajouter un autre répertoire en dehors des ces deux
là, ajoutez une ligne similaire à la suivante au
fichier
/usr/local/etc/fonts/local.conf
:
<dir>/chemin/vers/mes/fontes</dir>
Après l'ajout de nouvelles fontes, et tout particulièrement de nouveaux répertoires de polices, vous devrez exécuter la commande suivante pour reconstituer le cache des polices de caractères:
#
fc-cache -f
L'anticrénelage rend les bords légèrement flous, ce qui rend le texte très petit plus lisible et enlève l'effet “d'escalier” des grands textes, mais peut provoquer une fatigue visuelle si c'est appliqué au texte normal. Pour exclure les tailles de polices inférieures à 14 points de l'anticrénelage, ajoutez ces lignes:
<match target="font"> <test name="size" compare="less"> <double>14</double> </test> <edit name="antialias" mode="assign"> <bool>false</bool> </edit> </match> <match target="font"> <test name="pixelsize" compare="less" qual="any"> <double>14</double> </test> <edit mode="assign" name="antialias"> <bool>false</bool> </edit> </match>
L'espacement pour certaines polices de caractères à chasse fixe peut également être inapproprié avec l'anticrénelage. Cela semble être un problème avec KDE, en particulier. Une solution possible pour cela est de forcer l'espacement pour de telles polices de caractères à 100. Ajoutez les lignes suivantes:
<match target="pattern" name="family"> <test qual="any" name="family"> <string>fixed</string> </test> <edit name="family" mode="assign"> <string>mono</string> </edit> </match> <match target="pattern" name="family"> <test qual="any" name="family"> <string>console</string> </test> <edit name="family" mode="assign"> <string>mono</string> </edit> </match>
(ceci ajoute un alias "mono"
pour les autres
noms communs des polices de caractères fixes), puis
ajoutez:
<match target="pattern" name="family"> <test qual="any" name="family"> <string>mono</string> </test> <edit name="spacing" mode="assign"> <int>100</int> </edit> </match>
Certaines polices de caractères, comme Helvetica,
peuvent présenter des problèmes lors de
l'anticrénelage. Généralement cela se
manifeste par l'impression que la fonte semble coupée
en deux verticalement. Au pire cela peut provoquer des crashs
avec certaines application comme
Mozilla. Pour éviter cela,
pensez à ajouter ce qui suit au fichier
local.conf
:
<match target="pattern" name="family"> <test qual="any" name="family"> <string>Helvetica</string> </test> <edit name="family" mode="assign"> <string>sans-serif</string> </edit> </match>
Une fois l'édition de
local.conf
achevée, assurez-vous
que le fichier se termine par la balise
</fontconfig>
. Si ce n'est pas le
cas, tous vos changements seront ignorés.
L'ensemble de polices de caractères fourni par
défaut avec X11 n'est
pas très adapté pour l'anticrénelage. Un
bien meilleur ensemble de fontes peut être trouvé
dans le catalogue des logiciels portés: x11-fonts/bitstream-vera. Ce
logiciel installera un fichier
/usr/local/etc/fonts/local.conf
si ce
dernier n'existe pas déjà. Si le fichier
existe, le logiciel porté créera un fichier
nommé
/usr/local/etc/fonts/local.conf-vera
. Il
fusionnera le contenu de ce fichier dans
/usr/local/etc/fonts/local.conf
, et les
polices de caractères Bitstream remplaceront
automatiquement les polices avec empattement (serif), sans
empattement (sans-serif) et à chasse fixe
d'X11.
Et enfin, les utilisateurs peuvent ajouter leurs propres
paramètres par l'intermédiaire de leur fichier
.fonts.conf
. Pour cela, chaque
utilisateur devrait créer un fichier
~/.fonts.conf
. Ce fichier doit
également être écrit en XML.
Un dernier point: avec un écran LCD, un
échantillonnage “sub-pixel” peut être
désiré. Fondamentalement, ceci traite les composantes
rouge,
verte et bleu séparément (horizontalement
séparées) pour améliorer la résolution
horizontale; les résultats peuvent être dramatiques.
Pour activer cela, ajoutez quelque part dans le fichier
local.conf
les lignes:
<match target="font"> <test qual="all" name="rgba"> <const>unknown</const> </test> <edit name="rgba" mode="assign"> <const>rgb</const> </edit> </match>
En fonction de type d'écran, le terme “rgb” pourra devoir être changé pour “bgr”, “vrgb” ou “vbgr”: expérimentez pour définir lequel fonctionne le mieux.
L'anticrénelage devrait être activé au
prochain lancement du serveur X. Cependant, notez que les
applications doivent savoir comment l'utiliser. A l'heure
actuelle, le “toolkit” Qt le supporte, donc
l'intégralité de l'environnement
KDE peut utiliser des polices
anticrénelées.
GTK+ et GNOME peuvent également
faire usage de l'anticrénelage via le système
« Font » (voir la Section 6.7.1.3, « Polices de caractères anticrénelage avec
GNOME » pour plus de détails).
Par défaut, Mozilla 1.2 et
versions suivantes utiliseront automatiquement
l'anticrénelage. Pour désactiver cette
caractéristique, recompilez
Mozilla avec le paramètre
-DWITHOUT_XFT
.
Le gestionnaire de procédures de connexions graphiques - “X Display Manager” (XDM) est une partie optionnelle du système X Window qui est utilisée pour la gestion des procédures de connexion au système. C'est utile dans plusieurs types de situations, dont les “Terminaux X” minimaux, et les serveurs X d'affichage de grands réseaux. Comme le système X Window est indépendant du type de réseau et de protocole, il existe une large variété de configurations possibles pour faire fonctionner des clients et des serveurs X sur différentes machines connectées entre elles par un réseau. XDM fournit une interface graphique pour sélectionner à quel serveur d'affichage se connecter, et entrer des informations d'autorisation comme l'ensemble identifiant et mot de passe.
Il faut voir XDM comme fournissant les mêmes fonctionnalités à l'utilisateur que l'utilitaire getty(8) (voir la Section 26.3.2, « Configuration » pour plus de détails). C'est à dire, qu'il exécute les ouvertures de session sur le système sur lequel on se connecte et lance alors une session au nom de l'utilisateur (généralement un gestionnaire de fenêtres pour X). XDM attend alors que le programme se termine, signalant que l'utilisateur en a terminé et devrait être déconnecté du système. A ce moment, XDM peut afficher les écrans d'invite d'ouverture de session et de sélection de serveur pour le prochain utilisateur.
Le “daemon” d'XDM est
/usr/local/bin/xdm
. Ce programme peut être
lancé à n'importe quel moment en tant que
root
et il s'occupera de la gestion d'X sur
la machine locale. Si XDM doit être
exécuté à chaque démarrage de la machine,
une manière pratique
de le faire est d'ajouter une entrée dans
/etc/ttys
. Pour plus d'informations sur le
format et l'utilisation de ce fichier, consultez la Section 26.3.2.1, « Adding an Entry to /etc/ttys
». Il existe une ligne dans le fichier
/etc/ttys
de défaut pour exécuter le
“daemon” XDM sur un
terminal virtuel:
ttyv8 "/usr/local/bin/xdm -nodaemon" xterm off secure
Par défaut cette entrée est désactivée;
afin de la réactiver modifiez le cinquième champ de
off
à on
et relancez
init(8) en utilisant les indications de la Section 26.3.2.2, « Force init
to Reread
/etc/ttys
». Le premier champ, le nom du terminal que
ce programme gérera, est ttyv8
. Cela
signifie que XDM démarrera sur le
neuvième terminal virtuel.
Le répertoire de configuration
d'XDM est situé dans
/usr/local/lib/X11/xdm
. Dans ce
répertoire il y a de nombreux fichiers utilisés pour
modifier le comportement et l'apparence
d'XDM. Généralement les
fichiers suivants seront présents:
Fichier | Description |
---|---|
Xaccess | Ensemble de règles d'autorisation du client. |
Xresources | Fichier des ressources X par défaut. |
Xservers | Liste des écrans distants et locaux à gérer. |
Xsession | Procédure d'ouverture de session par défaut. |
Xsetup_ * | Procédures utilisées pour exécuter des applications avant l'interface d'ouverture de session. |
xdm-config | Configuration globale pour tous les affichages utilisants cette machine. |
xdm-errors | Erreurs générées par le programme serveur. |
xdm-pid | L'identifiant du processus exécutant actuellement XDM. |
Dans ce répertoire se trouvent également quelques procédures et programmes utilisés pour configurer l'environnement quand XDM fonctionne. L'objet de chacun de ces fichiers sera brièvement décrit. La syntaxe exacte et l'utilisation de tous ces fichiers sont décrites dans la page de manuel xdm(1).
La configuration par défaut est une simple fenêtre rectangulaire d'ouverture de session avec le nom de la machine hôte affiché en haut dans une grande police de caractères et avec des invites “Login:” et “Password:” en-dessous. C'est un bon point de départ pour modifier l'apparence et la prise en main des écrans XDM.
Le protocole utilisé pour se connecter à
des écrans contrôlés par
XDM est
appelé le “X Display Manager Connection Protocol”
(XDMCP). Ce fichier est un ensemble de règles pour
contrôler les connexions XDMCP à partir de machines
distantes. Il est ignoré à moins que le fichier
xdm-config
ne soit modifié pour
accepter les connexions distantes. Par défaut, il
n'autorise pas ces connexions.
C'est un fichier de paramètres par défaut pour la sélection du serveur et des écrans d'ouverture de sessions. C'est l'endroit où l'apparence du programme d'ouverture de session peut être modifié. Le format est identique au fichier de paramètres par défaut des applications décrit dans la documentation d'XFree86™.
C'est une liste de choix des serveurs distants que l'écran de sélection devrait fournir.
C'est la procédure par défaut à
exécuter par XDM
après qu'un utilisateur ait ouvert une session. Normalement
chaque utilisateur disposera d'une procédure de session dans
~/.xsession
qui sera utilisée en lieu
et place du fichier par défaut.
Cela sera exécuté automatiquement
avant d'afficher les interfaces de sélection et d'ouverture de
session. Il existe une procédure pour chaque écran
utilisé,
nommée Xsetup_
suivie par le
numéro de l'écran local (par exemple
Xsetup_0
). Généralement
ces procédures exécutent un ou deux programmes
en tâche de fond comme xconsole
.
Ce dernier contient les paramètres sous la forme de paramètres par défaut qui sont applicables à chaque écran que l'installation gère.
Ce dernier contient les messages de sortie du serveur X
qu'XDM essaye d'exécuter.
Si un terminal qu'XDM essaye de
démarrer se bloque pour quelque raison, c'est le bon endroit
pour chercher les messages d'erreur. Ces messages sont
également écrits dans le fichier
~/.xsession-errors
de l'utilisateur à
chaque session.
Afin de permettre aux autres clients de se connecter au
serveur gérant l'affichage, vous devez éditer les
règles de contrôle d'accès, et activez l'auditeur
de demandes
de connexion. Par défaut ces règles sont sur des valeurs
conservatrices. Pour faire écouter à
XDM les demandes de connexion, tout
d'abord commentez une ligne du fichier
xdm-config
:
! SECURITY: do not listen for XDMCP or Chooser requests ! Comment out this line if you want to manage X terminals with xdm DisplayManager.requestPort: 0
et ensuite relancez XDM. Rappelez
vous que les commentaires dans des fichiers de paramètres
par défaut d'applications débutent avec
un caractère “!”, et non pas par l'habituel
“#”. Un contrôle d'accès plus
strict peut être désiré —
consultez les lignes d'exemple dans Xaccess
,
et référez-vous à la page de manuel
xdm(1) pour plus d'information.
Plusieurs remplacements pour le programme XDM de défaut existent. L'un d'eux, KDM (fourni avec KDE) est décrit plus loin dans son propre chapitre. KDM offre de nombreuses améliorations visuelles, ainsi que la fonction permettant aux utilisateurs de sélectionner leur gestionnaire de fenêtres au moment d'ouvrir la session.
Cette section décrit les différents environnements de travail disponibles pour X sous FreeBSD. Le terme d'“environnement de travail” regroupe tout depuis le simple gestionnaire de fenêtres à la suite complète d'applications de bureau, comme KDE ou GNOME.
GNOME est un environnement de travail convivial qui permet aux utilisateurs d'utiliser et de configurer facilement leur ordinateur. GNOME comprend un panneau - “panel” (pour lancer des applications et afficher des états), un bureau (où les données et les applications peuvent prendre place), un ensemble d'outils standards de bureau et d'applications, et un ensemble de conventions qui rendent aisée la coopération entre application et leur cohérence. Les utilisateurs d'autres systèmes d'exploitation ou environnement devraient se sentir en terrain de connaissance en utilisant le puissant environnement graphique que fournit GNOME. Plus d'information concernant GNOME sous FreeBSD peut être trouvé sur le site du Projet FreeBSD GNOME. Le site contient également des FAQs très complètes sur l'installation, la configuration, et l'administration de GNOME.
Ce logiciel peut être facilement installé à partir d'une version pré-compilée ou du catalogue des logiciels portés:
Pour installer l'ensemble de logiciels pré-compilés GNOME à partir du réseau, tapez simplement:
#
pkg_add -r gnome2
Pour compiler GNOME à partir des sources, utilisez le logiciel porté:
#
cd /usr/ports/x11/gnome2
#
make install clean
Une fois que GNOME est installé, on doit signaler au serveur X d'exécuter GNOME à la place du gestionnaire de fenêtre par défaut.
La manière la plus simple de lancer
GNOME est d'utiliser
GDM, le gestionnaire d'affichage
de GNOME.
GDM, qui est installé par
défaut comme élément de l'environnement
de travail GNOME (mais qui est
désactivé par défaut), peut être
activé en ajoutant la ligne
gdm_enable="YES"
au fichier
/etc/rc.conf
. Une fois que vous avez
redémarré le système,
GNOME sera lancé
automatiquement dès que vous ouvrirez une session
— aucune autre configuration n'est
nécessaire.
GNOME peut être
également lancé à partir de la ligne de
commande en configurant correctement un fichier
appelé .xinitrc
. Si un fichier
.xinitrc
personnalisé est
déjà en place, remplacez simplement la ligne qui lance
le gestionnaire de fenêtres avec une qui exécute
/usr/local/bin/gnome-session à la
place. S'il n'y a rien de spécial à faire dans ce
fichier de configuration, alors il est suffisant de
taper:
%
echo "/usr/local/bin/gnome-session" > ~/.xinitrc
Ensuite, tapez startx
, et
l'environnement de travail GNOME
sera lancé.
Si un gestionnaire d'affichage plus ancien, comme
XDM, est utilisé, cela ne
fonctionnera pas. A la place, créez un fichier
exécutable .xsession
contenant la
même commande. Pour cela, éditez le fichier
et remplacez la commande correspondant au gestionnaire de
fenêtres actuel avec
/usr/local/bin/gnome-session:
%
echo "#!/bin/sh" > ~/.xsession
%
echo "/usr/local/bin/gnome-session" >> ~/.xsession
%
chmod +x ~/.xsession
Une autre option est de configurer le gestionnaire d'affichage pour permettre la sélection du gestionnaire de fenêtres au moment de l'ouverture de session; la section de compléments sur KDE explique comment le faire pour kdm, le gestionnaire d'affichage de KDE.
X11 supporte
l'anticrénelage par l'intermédiaire de son extension
“RENDER“. GTK+ 2.0 et suivant (la boîte à
outils utilisé par GNOME) peuvent
utiliser cette fonctionnalité. La configuration
de l'anticrénelage est décrite dans la Section 6.5.3, « Polices de caractères anticrénelage ». Aussi, avec des logiciels à
jour, l'anticrénelage est possible dans l'environnement
de travail GNOME. Aller dans le
menu
→ → , et sélectionnez soit
, soit
, ou
. Pour une
application GTK+ qui ne fait pas partie de l'environnement
de travail GNOME, fixez la
variable d'environement GDK_USE_XFT
à
1
avant de lancer le programme.
KDE est un environnement de travail moderne facile d'emploi. Quelques unes des choses qu'apporte KDE aux utilisateurs sont:
Un magnifique bureau moderne
Une utilisation réseau complètement transparente
Un système d'aide intégré utile, pour un accès cohérent à l'aide sur l'utilisation de l'environnement KDE et ses applications
Une apparence et une prise en main commune pour toutes les applications KDE
Des menus, barres d'outils, combinaisons de touches, couleurs, etc., standardisées
Internationalisation: KDE est disponible dans plus de 40 langues
Un système centralisé de configuration de l'environnement
Un grand nombre d'applications KDE utiles
KDE est fourni avec un navigateur web appelé Konqueror, qui est un solide concurrent aux autres navigateurs web sous UNIX®. Plus d'information sur KDE peut être trouvé sur le site de KDE. Pour des informations et des ressources spécifiques à l'utilisation de KDE sous FreeBSD, consultez le site de l'équipe KDE sur FreeBSD.
Il existe deux versions de KDE sous FreeBSD. La version 3 est disponible depuis longtemps et présente une grande maturité. La version 4, la génération suivante, est également disponible dans le catalogue des logiciels portés. Ces deux versions peuvent être installées de paire.
Juste comme avec GNOME ou tout autre environnement de travail, ce logiciel peut être aisément installé à partir des logiciels pré-compilés ou du catalogue des logiciels portés:
Pour installer la version pré-compilée de KDE3 à partir du réseau, tapez simplement:
#
pkg_add -r kde
Pour installer la version pré-compilée de KDE4 à partir du réseau, tapez simplement:
#
pkg_add -r kde4
pkg_add(1) récupérera automatiquement la dernière version de l'application.
Pour compiler KDE3 à partir des sources, utilisez le logiciel porté:
#
cd /usr/ports/x11/kde3
#
make install clean
Pour compiler KDE4 à partir des sources, utilisez le logiciel porté:
#
cd /usr/ports/x11/kde4
#
make install clean
Après que KDE ait
été installé, on doit indiquer au serveur X de
lancer cette application à la place du gestionnaire de
fenêtres par défaut.
Ceci est effectué en éditant le fichier
.xinitrc
:
Pour KDE3:
%
echo "exec startkde" > ~/.xinitrc
Pour KDE4:
%
echo "exec /usr/local/kde4/bin/startkde" > ~/.xinitrc
Maintenant, quand le système X Window est invoqué
avec la commande startx
,
KDE sera l'environnement de
travail utilisé.
Si un gestionnaire d'affichage comme
XDM est utilisé,
la configuration sera légèrement
différente. Editez le fichier .xsession
à la place. Les instructions concernant
kdm seront données plus
loin dans ce chapitre.
Maintenant que KDE est installé sur le système, la plupart des choses peuvent être découvertes à travers les pages d'aide, ou juste en pointant et cliquant sur les différents menus. Les utilisateurs de Windows® ou de Mac® se sentiront presque en terrain de connaissance.
La meilleure référence pour KDE est la documentation en ligne. KDE est livré avec son propre navigateur internet Konqueror, et des douzaines d'applications utiles, et une large documentation. Le reste de cette section traite d'éléments techniques qui sont difficiles à apprendre par une exploration au hasard.
L'administrateur d'un système multi-utilisateurs peut désirer avoir un écran graphique d'ouverture de session pour accueillir les utilisateurs. XDM peut être utilisé comme décrit plus tôt. Cependant, KDE inclus une alternative, kdm, qui est conçue pour paraître plus attractive et inclure plus d'options d'ouverture de session. En particulier, les utilisateurs peuvent facilement (par l'intermédiaire d'un menu) sélectionner quel environnement de travail (KDE, GNOME, ou quelque chose d'autre) exécuter après l'ouverture de session.
Pour activer kdm, la ligne
ttyv8
du fichier
/etc/ttys
doit être
modifiée. La ligne doit ressembler à:
Pour KDE3:
ttyv8 "/usr/local/bin/kdm -nodaemon" xterm on secure
Pour KDE4:
ttyv8 "/usr/local/kde4/bin/kdm -nodaemon" xterm on secure
XFce est un environnement de travail basé sur le “toolkit” GTK+ utilisé par GNOME, mais est plus léger et est destiné à ceux qui veulent un bureau simple, et efficace qui est néanmoins facile d'utilisation et de configuration. Visuellement, il ressemble énormément à CDE, que l'on trouve sur les systèmes UNIX® commerciaux. Quelques unes des caractéristiques d'XFce sont:
Un bureau de prise en main aisée et simple
Complètement configurable à la souris, avec glisser-déposer, etc.
Une barre principale similaire à CDE, avec des menus, des petites applications et des lanceurs d'applications
Un gestionnaire de fenêtre intégré, un gestionnaire de fichiers, un gestionnaire du son, un module de compatibilité GNOME, et bien plus
Personnalisable avec des thèmes (comme il utilise GTK+)
Rapide, léger et efficace: idéal pour les machines vieilles/lentes ou avec des limitations en mémoire
Plus d'information sur XFce peut être trouvé sur le site d'XFce.
Une version pré-compilée d'XFce existe (au moment où ces lignes sont écrites). Pour installer, tapez simplement:
#
pkg_add -r xfce4
Alternativement, pour compiler à partir des sources, utilisez le catalogue des logiciels portés:
#
cd /usr/ports/x11-wm/xfce4
#
make install clean
Maintenant, il faut indiquer au serveur X d'exécuter XFce au prochain démarrage d'X. Tapez ceci:
%
echo "/usr/local/bin/startxfce4" > ~/.xinitrc
Au prochain démarrage d'X,
XFce sera l'environnement de
travail. Comme précédemment, si un gestionnaire
d'affichage comme XDM est utilisé,
créez un fichier .xsession
, comme
décrit dans la section sur GNOME, mais avec la commande
/usr/local/bin/startxfce4
; ou configurez
le gestionnaire d'affichage pour permettre la sélection d'un
environnement de travail au moment de la connexion, comme
expliqué dans la section sur kdm.
Maintenant que les bases sont maîtrisées, cette partie du Manuel FreeBSD traitera de certaines fonctionnalités de FreeBSD fréquemment utilisées. Ces chapitres:
Présentent des applications de bureautique populaires et utiles: des navigateurs, des outils de productivité, des lecteurs de documents, etc.
Présentent plusieurs outils multimédia disponibles pour FreeBSD.
Expliquent le processus de compilation d'un noyau FreeBSD personnalisé, pour permettre l'ajout de fonctionnalités supplémentaires à votre système.
Décrivent le système d'impression en détail, pour les configurations d'imprimante locale et en réseau.
Vous montrent comment exécuter des applications Linux sur votre système FreeBSD.
Certains de ces chapitres conseillent des lectures préalables, ceci est noté dans le synopsis au début de chaque chapitre.
Version française de Marc Fonvieille
<blackend@FreeBSD.org>
.
FreeBSD peut faire fonctionner une large variété d'applications de bureautique, comme des navigateurs et des traitements de textes. La plupart de ces derniers sont disponibles sous forme pré-compilée ou peuvent être compilé automatiquement à partir du catalogue des logiciels portés. De nombreux utilisateurs s'attendent à trouver ces types d'applications dans leur environnement de travail. Ce chapitre vous montrera comment installer quelques unes des applications de bureautique les plus populaires sans trop d'effort, soit à partir de versions pré-compilées soit à partir du catalogue des logiciels portés.
Notez que lorsque l'on installe des programmes à partir du catalogue des logiciels portés, ils sont compilés à partir des sources. Cela peut prendre un temps relativement long, en fonction de ce que vous compilez et de la puissance de votre machine. Si la compilation à partir des sources requiert un temps prohibitif, vous pouvez installer la plupart des programmes de l'arbre des ports à partir de version pré-compilées.
Comme FreeBSD dispose d'un système de compatibilité avec les binaires Linux, de nombreuses applications développées à l'origine pour Linux sont disponibles pour votre environnement de travail. Il est vivement recommandé que vous lisiez le Chapitre 11, Compatibilité binaire avec Linux® avant d'installer des applications Linux. De nombreux logiciels portés utilisant la compatibilité binaire Linux débutent avec le terme “linux-”. Souvenez-vous de cela quand vous recherchez un logiciel porté bien particulier, par exemple à l'aide de whereis(1). Dans le reste de ce chapitre on suppose que vous avez activé la compatibilité Linux avant d'installer des applications Linux.
Voici les catégories d'applications couvertes par ce chapitre:
Navigateurs (comme Mozilla, Opera, Firefox, Konqueror)
Productivité (comme KOffice, AbiWord, The GIMP, OpenOffice.org)
Lecteurs de document (comme Acrobat Reader®, gv, Xpdf, GQview)
Finance (comme GnuCash, Gnumeric, Abacus)
Avant de lire ce chapitre, vous devrez:
Savoir comment installer des logiciels tiers (Chapitre 5, Installer des applications: les logiciels pré-compilés et les logiciels portés).
Savoir comment installer des logiciels pour Linux (Chapitre 11, Compatibilité binaire avec Linux®).
Pour des informations sur comment mettre en place un environnement multimédia, lisez le Chapitre 8, Multimédia. Si vous désirez configurer et utiliser le courrier électronique, veuillez vous référer au Chapitre 28, Courrier électronique.
FreeBSD n'est pas livré avec un navigateur particulier installé. Au lieu de cela, le répertoire www du catalogue des logiciels portés contient de nombreux navigateurs prêts à être installés. Si vous n'avez pas le temps de tout compiler (cela peut prendre un temps relativement long dans certains cas) nombres d'entre eux sont disponibles sous forme pré-compilée.
KDE et GNOME fournissent déjà un navigateur HTML. Veuillez vous référer au Section 6.7, « Environnements de travail » pour plus d'information sur comment configurer ces environnements de travail.
Si vous êtes à la recherche de navigateurs légers, vous devriez consulter le catalogue des logiciels portés pour www/dillo, www/links, ou www/w3m.
Cette section couvre les applications suivantes:
Nom de l'application | Ressources nécessaires | Installation à partir du catalogue des logiciels portés | Dépendances principales |
---|---|---|---|
Mozilla | importantes | lourde | Gtk+ |
Opera | faibles | légère | Version native FreeBSD et Linux disponibles. La version Linux dépend de la compatibilité binaire Linux et de linux-openmotif. |
Firefox | moyennes | lourde | Gtk+ |
Konqueror | moyennes | lourde | Bibliothèques KDE |
Mozilla est un navigateur moderne et stable, dont le portage FreeBSD est complet: il présente un moteur d'affichage HTML qui respecte vraiment les normes; il intègre un lecteur de courrier électronique et de forums de discussion. Il possède même un éditeur HTML si vous projetez d'écrire vous-même quelques pages Web. Les utilisateurs de Netscape® trouveront des similitudes avec la suite Communicator, étant donné que les deux navigateurs partagent certains développements passés.
Sur les machines lentes, avec une vitesse de processeur de moins de 233MHz ou avec moins de 64MO de RAM, Mozilla peut être trop consommateur en ressources pour être vraiment utilisable. Vous pourrez vouloir essayer à la place le navigateur Opera décrit plus tard dans ce chapitre.
Si vous ne pouvez ou ne voulez compiler Mozilla, pour une quelconque raison, l'équipe GNOME de FreeBSD l'a déjà fait pour vous. Installez juste la version pré-compilée à partir du réseau avec:
#
pkg_add -r mozilla
Si la version pré-compilée n'est pas disponible, et que vous avez suffisamment de temps et d'espace disque, vous pouvez obtenir les sources pour Mozilla, le compiler et l'installer sur votre système. Cela s'effectue en faisant:
#
cd /usr/ports/www/mozilla
#
make install clean
Le logiciel porté Mozilla
s'assure d'une initialisation correcte en exécutant la
configuration de la base de registre chrome avec les
privilèges de root
privilèges.
Cependant si vous désirez récupérer des
modules additionnels comme “mouse gestures”, vous
devez exécuter Mozilla en
tant que root
pour obtenir une
installation correcte de ces modules.
Une fois que vous avez achevé l'installation de
Mozilla, vous n'avez plus besoin
d'être sous root
. Vous pouvez lancer
Mozilla en tant que navigateur en
tapant:
%
mozilla
Vous pouvez lancer directement les lecteurs de courrier électronique et de forums comme montré ci-dessous:
%
mozilla -mail
Firefox est la génération suivante de navigateurs basés sur le code de Mozilla. Mozilla est une suite complète d'applications, comme un navigateur, un client de messagerie, un client de discussion et bien plus. Firefox est juste un navigateur, ce qui le rend plus petit et plus rapide.
Installez la version pré-compilée du logiciel en tapant:
#
pkg_add -r firefox
Vous pouvez également utiliser le catalogue des logiciels portés si vous désirez effectuer la compilation à partir des sources:
#
cd /usr/ports/www/firefox
#
make install clean
Dans cette section et la suivante, nous supposerons que vous avez déjà installé Firefox ou Mozilla.
La fondation FreeBSD a acquis auprès de Sun Microsystems une licence de distribution des binaires FreeBSD pour le Java Runtime Environment (JRE™) et le Java Development Kit (JDK™). Les paquetages binaires pour FreeBSD sont disponibles sur le site de la fondation FreeBSD.
Pour ajouter le support Java™ à
Firefox ou
Mozilla, vous devez installer tout
d'abord le logiciel porté java/javavmwrapper. Ensuite,
téléchargez le paquetage Diablo
JRE™ à l'adresse http://www.freebsdfoundation.org/downloads/java.shtml
,
et installez-le à l'aide de pkg_add(1).
Lancez votre navigateur et tapez
about:plugins
dans la barre d'adresse et
appuyez sur Entrée. Une page
listant les greffons installés s'affichera; le
greffon Java™ devrait
désormais apparaître dans la liste. Si ce n'est
pas le cas, en tant que root
, exécutez la
commande suivante:
#
ln -s /usr/local/diablo-jre1.5.0/plugin/i386/ns7/libjavaplugin_oji.so \ /usr/local/lib/browser_plugins/
puis relancez votre navigateur.
Le greffon Macromedia® Flash® n'est pas disponible pour FreeBSD. Cependant il existe une couche logicielle (« wrapper ») pour utiliser la version Linux du greffon. Ce « wrapper » supporte également les greffons Adobe® Acrobat®, RealPlayer® et plus.
Installez le logiciel porté www/nspluginwrapper. Ce logiciel nécessite emulators/linux_base qui occupe un espace relativement important.
L'étape suivante est l'installation du logiciel porté www/linux-flashplugin7. Une fois le
logiciel installé, le greffon doit être
installé par chaque utilisateur à l'aide de la
commande nspluginwrapper
:
%
nspluginwrapper -v -a -i
Lancez ensuite votre navigateur, tapez
about:plugins
dans la barre d'adresse et
appuyez sur Entrée. Une liste des greffons
actuellement disponibles devrait apparaître.
Opera est un navigateur complet respectant les standards. Il intègre un lecteur de courrier électronique et de forums de discussion, un client IRC, un lecteur de flux RSS/Atom et beaucoup plus. Malgré cela, Opera reste relativement léger et très rapide. Il est disponible en deux versions: une version “native” pour FreeBSD et une version utilisant l'émulation Linux.
Pour naviguer sur le Web avec la version FreeBSD d'Opera, installez la version pré-compilée:
#
pkg_add -r opera
Certains sites FTP n'ont pas toutes les versions pré-compilées, mais Opera peut également être obtenu avec le catalogue des logiciels portés en tapant:
#
cd /usr/port/www/opera
#
make install clean
Pour installer la version Linux
d'Opera, utilisez
linux-opera
à la place
d'opera
dans les exemples
précédents. La version Linux est utile dans les
situations demandant l'utilisation de greffons qui sont
uniquement disponibles pour Linux, comme
Acrobat Reader®. Dans tous les
autres aspects, les versions FreeBSD et Linux devraient être
identiques.
Konqueror fait partie de KDE mais peut être également utilisé en dehors de KDE en installant x11/kdebase3. Konqueror est plus qu'un navigateur, c'est également un gestionnaire de fichiers et une visionneuse multimedia
Il existe également un ensemble de greffons pour Konqueror disponible dans misc/konq-plugins.
Konqueror supporte
également Flash®; un
tutorial pour avoir le support de
Flash® sous
Konqueror est disponible à
l'adresse http://freebsd.kde.org/howto.php
.
Quand on parle de productivité, les nouveaux utilisateurs recherchent souvent une bonne suite bureautique ou un traitement de texte convivial. Bien que certains environnements de travail comme KDE fournissent déjà une suite de bureautique, il n'y a pas de logiciels de productivité par défaut. FreeBSD fournit tout ce qui est nécessaire, indépendamment de votre environnement de travail.
Cette section couvre les applications suivantes:
Nom de l'application | Ressources nécessaires | Installation à partir du catalogue des logiciels portés | Dépendances principales |
---|---|---|---|
KOffice | légères | lourde | KDE |
AbiWord | légères | lourde | Gtk+ ou GNOME |
The Gimp | légères | lourde | Gtk+ |
OpenOffice.org | importantes | très lourde | JDK™ 1.4, Mozilla |
La communauté KDE propose son environnement de travail avec une suite de bureautique qui peut être utilisée en dehors de KDE. Elle comprend quatre composants standard que l'on peut trouver dans d'autres suites. KWord est le traitement de texte, KSpread est le tableur, KPresenter est le programme pour gérer des présentations, et Kontour vous permet de créer des documents graphiques.
Avant d'installer la dernière version de KOffice, soyez sûr d'avoir une version à jour de KDE.
Pour installer KOffice à partir de la version pré-compilée, utilisez la commande suivante:
#
pkg_add -r koffice
Si la version pré-compilée n'est pas disponible, vous pouvez utiliser le catalogue des logiciels portés. Par exemple, pour installer KOffice pour KDE3, faites:
#
cd /usr/ports/editors/koffice-kde3
#
make install clean
AbiWord est un traitement de texte gratuit similaire au niveau de l'apparence et de la prise en main à Microsoft® Word. Il convient pour taper des lettres, des rapports, des mémos, et ainsi de suite. Il est très rapide, dispose de nombreuses fonctions, et très convivial.
AbiWord peut importer et
exporter dans de nombreux formats de fichiers, dont certains
formats propriétaires comme le .doc
de
Microsoft®.
AbiWord est disponible sous forme pré-compilée. Vous pouvez l'installer avec:
#
pkg_add -r abiword
Si la version pré-compilée n'est pas disponible, il peut être compilé à partir du catalogue des logiciels portés. Le catalogue devra être plus à jour. Cela peut être fait de cette façon:
#
cd /usr/ports/editors/abiword
#
make install clean
Pour la création et la retouche d'image The GIMP est un programme de manipulation d'image très sophistiqué. Il peut être utilisé comme un simple programme de dessin ou comme une suite de retouche d'image de qualité photo. Il supporte un grand nombre de modules additionnels et présente une interface de création de procédures. The GIMP peut lire et écrire dans un très grand nombre de formats de fichiers. Il supporte l'interfaçage avec des scanners et des tablettes graphiques.
Vous pouvez installer la version pré-compilée en utilisant cette commande:
#
pkg_add -r gimp
Si votre site FTP ne dispose pas de la version pré-compilée, vous pouvez utiliser le catalogue des logiciels portés. Le répertoire graphics du catalogue contient également le Manuel de The Gimp. Voici comment les installer:
#
cd /usr/ports/graphics/gimp
#
make install clean
#
cd /usr/ports/graphics/gimp-manual-pdf
#
make install clean
Le répertoire graphics du catalogue des logiciels portés contient la version de développement de The GIMP dans graphics/gimp-devel. Une version HTML du Manuel de The Gimp est disponible à partir de graphics/gimp-manual-html.
OpenOffice.org comprend toutes les applications indispensables d'une suite de bureautique complète: un traitement de texte, un tableur, un programme de gestion de présentation, et un logiciel de dessin. Son interface utilisateur est très proche de celle d'autres suites de bureautique, et elle peut importer et exporter dans divers formats de fichiers populaires. Elle est disponible dans de nombreuses langues — l'interface, les correcteurs orthographiques, et les dictionnaires ont été internationalisés.
Le traitement de texte d'OpenOffice.org utilise un format de fichier natif en XML pour augmenter la portabilité et la flexibilité. Le tableur dispose d'un langage de macro et il peut être interfacé avec des bases de données extérieures. OpenOffice.org est déjà stable et fonctionne en natif sous Windows®, Solaris™, Linux, FreeBSD, et Mac OS® X. Plus d'information à propos d'OpenOffice.org peut être trouvé sur le site Web d'OpenOffice.org. Pour une information spécifique à FreeBSD, et pour télécharger directement les versions précompilées, utilisez le site Web de l'Equipe FreeBSD de portage d'OpenOffice.org.
Pour installer OpenOffice.org, faites:
#
pkg_add -r openoffice.org
Cette commande devrait fonctionner si vous utilisez une version -RELEASE de FreeBSD. Si ce n'est pas le cas, vous devriez consulter le site de l'équipe de portage d'OpenOffice.org pour télécharger puis installer le paquetage adéquat en utilisant pkg_add(1). Les versions actuelles et de développement sont disponibles.
Une fois l'installation effective, vous avez juste à taper la commande suivante pour exécuter OpenOffice.org:
%
openoffice.org
Lors de la première exécution, quelques
questions vous seront posées et un répertoire
.openoffice.org2
sera créé
dans votre répertoire utilisateur.
Si les version pré-compilées d'OpenOffice.org ne sont pas disponibles, vous avez toujours la possibilité de compiler le logiciel porté. Cependant, vous devez garder à l'esprit que cela demande beaucoup d'espace disque et un temps de compilation relativement long.
#
cd /usr/ports/editors/openoffice.org-2
#
make install clean
Si vous désirez compiler une version localisée, remplacez la dernière ligne de commande avec la suivante:
#
make LOCALIZED_LANG=votre_langage install clean
Vous devez remplacer
votre_langage
avec le code ISO de
langage approprié. Une liste des codes de langage
supportés est disponible dans le fichier
files/Makefile.localized
situé
dans le répertoire du logiciel porté.
Une fois cela effectué, OpenOffice.org peut être lancé avec la commande:
%
openoffice.org
Certains nouveaux formats de documentation ont gagné en popularité depuis l'avènement d'UNIX®; les lecteurs standard qu'ils nécessitent peuvent ne pas être disponibles dans le système de base. Nous verrons, dans cette section, comment installer ces lecteurs de document.
Cette section couvre les applications suivantes:
Nom de l'application | Ressources nécessaires | Installation à partir du catalogue des logiciels portés | Dépendances principales |
---|---|---|---|
Acrobat Reader® | faibles | légère | Compatibilité binaire Linux |
gv | faibles | légère | Xaw3d |
Xpdf | faibles | légère | FreeType |
GQview | faibles | légère | Gtk+ ou GNOME |
De nombreux documents sont désormais distribués sous forme de fichiers PDF, qui signifie “Format Portable de Document” - Portable Document Format. Un des lecteurs recommandé est Acrobat Reader®, sorti par Adobe pour Linux. Comme FreeBSD peut exécuter les binaires Linux, il est également disponible pour FreeBSD.
Pour installer Acrobat Reader® 7, à partir du catalogue de logiciels portés, faire:
#
cd /usr/ports/print/acroread7
#
make install clean
Il n'existe pas de paquetage pour des raisons de licence.
gv un lecteur de fichier PostScript® et PDF. Il est a l'origine basé sur ghostview mais présente un plus bel aspect grâce à la bibliothèque Xaw3d. Il est rapide et son interface est simple. gv possède de nombreuses fonctionnalités comme l'orientation, le format du papier, l'échelle, l'anticrénelage. Presque toutes les opérations peuvent être effectuées soit à partir du clavier soit à la souris.
Pour installer gv à partir de la version pré-compilée, faites:
#
pkg_add -r gv
Si vous ne pouvez obtenir la version pré-compilée, vous pouvez utiliser le catalogue des logiciels portés:
#
cd /usr/ports/print/gv
#
make install clean
Si vous désirez un petit lecteur de fichiers PDF, Xpdf est léger et efficace. Il demande très peu de ressources et est très stable. Il utilise les polices de caractères standards de X et ne requiert pas Motif® ou tout autre ensemble d'éléments graphiques pour X.
Pour installer la version pré-compilée d'Xpdf utilisez la commande suivante:
#
pkg_add -r xpdf
Si la version pré-compilée n'est pas disponible ou que vous préfériez utiliser le catalogue des logiciels portés, faites:
#
cd /usr/ports/graphics/xpdf
#
make install clean
Une fois l'installation achevée, vous pouvez lancer Xpdf et utiliser le bouton droit de la souris pour activer le menu.
GQview est un gestionnaire d'image. Vous pouvez visualiser un fichier avec un simple clic, lancer un éditeur externe, obtenir une pré-visualisation par vignettes, et bien plus. Il propose également un mode présentation et quelques possibilités d'opérations sur fichiers de base. Vous pouvez gérer des collections d'images et trouver facilement les doublons. GQview supporte l'affichage plein écran et l'internationalisation de l'interface.
Si vous désirez installer la version pré-compilée de GQview, faites:
#
pkg_add -r gqview
Si la version pré-compilée n'est pas disponible ou que vous préférez utiliser le catalogue des logiciels portés, faites:
#
cd /usr/ports/graphics/gqview
#
make install clean
Si, pour diverses raisons, vous voudriez gérer vos finances personnelles sous FreeBSD, il existe quelques applications puissantes et simples d'emploi prêtes à être installées. Certaines d'entre elles sont compatibles avec des formats de fichiers très répandus comme ceux utilisés par Quicken ou Excel pour stocker des documents.
Cette section couvre les programmes suivants:
Nom de l'application | Ressources nécessaires | Installation à partir du catalogue des logiciels portés | Dépendances principales |
---|---|---|---|
GnuCash | faibles | lourde | GNOME |
Gnumeric | faibles | lourde | GNOME |
Abacus | faibles | légère | Tcl/Tk |
KMyMoney | faibles | lourde | KDE |
GnuCash fait partie de l'effort GNOME en vue de fournir des applications puissantes et conviviales pour l'utilisateur final. Avec GnuCash, vous pouvez suivre vos crédits et débits, vos comptes bancaires, et vos actions. Il présente une interface intuitive tout en restant très professionnel.
GnuCash fournit un registre intelligent, un système hiérarchique pour les comptes, de nombreux raccourcis clavier et des systèmes d'autocomplémentation de la frappe au clavier. Il peut diviser une simple transaction en plusieurs étapes plus détaillées. GnuCash peut importer et fusionner des fichiers QIF de Quicken. Il supporte également la plupart des formats internationaux de date et de monnaies.
Pour installer GnuCash sur votre système, faites:
#
pkg_add -r gnucash
Si la version pré-compilée n'est pas disponible, vous pouvez utiliser le catalogue des logiciels portés:
#
cd /usr/ports/finance/gnucash
#
make install clean
Gnumeric est un tableur, faisant partie de l'environnement de travail GNOME. Il dispose d'un système automatique “devinant” le type d'entrée de l'utilisateur en fonction du format de la cellule avec un système de remplissage automatique pour de nombreuses séquences d'utilisation. Il peut importer des fichiers de nombreux formats populaires comme ceux d'Excel, Lotus 1-2-3, ou Quattro Pro. Gnumeric supporte l'affichage de graphiques grâce au programme de tracé math/guppi. Il dispose d'un grand nombre de fonctions intégrées et permet tous les formats de cellule habituels comme le format numérique, monétaire, date, temps, et bien plus.
Pour installer Gnumeric sous forme pré-compilée, tapez:
#
pkg_add -r gnumeric
Si la version pré-compilée n'est pas disponible, vous pouvez utiliser le catalogue des logiciels portés en faisant:
#
cd /usr/ports/math/gnumeric
#
make install clean
Abacus est un tableur léger et facile d'emploi. Il incorpore de nombreuses fonctions utiles dans plusieurs domaines comme les statistiques, la finance, et les mathématiques. Il peut importer et exporter en format Excel. Abacus peut produire des sorties en PostScript®.
Pour installer Abacus à partir de la version pré-compilée, faites:
#
pkg_add -r abacus
Si la version pré-compilée n'est pas disponible, vous pouvez utiliser le catalogue des logiciels portés en faisant:
#
cd /usr/ports/deskutils/abacus
#
make install clean
KMyMoney est un programme de comptabilité personnelle pour KDE. KMyMoney a pour objectif de fournir et d'incorporer toutes les fonctionnalités importantes que l'on retrouve dans les applications de comptabilité personnelle commerciales. Il met également l'accent sur la facilité d'utilisation et la mise en place d'une comptabilité en partie double. KMyMoney peut importer les fichiers au format Quicken (QIF), suivre des placements, gérer plusieurs monnaies et fournir une quantité de compte-rendus. La possibilité d'importer des fichiers au format OFX est également disponible à l'aide d'un greffon séparé.
Pour installer KMyMoney sous forme d'un paquetage:
#
pkg_add -r kmymoney2
Si le paquetage n'est pas disponible, vous pouvez utiliser le catalogue des logiciels portés:
#
cd /usr/ports/finance/kmymoney2
#
make install clean
Alors que FreeBSD est populaire parmi les fournisseurs d'accès à Internet pour ses performances et sa stabilité, il est quasiment prêt pour une utilisation quotidienne en tant que station de travail. Avec plusieurs milliers d'applications disponibles sous forme pré-compilées ou dans le catalogue des logiciels portés, vous pouvez vous construire l'environnement de travail qui vous conviendra le mieux.
Voici un bref rappel de toutes les applications abordées dans ce chapitre:
Nom de l'application | Nom du logiciel pré-compilé | Nom du logiciel porté |
---|---|---|
Mozilla | mozilla | www/mozilla |
Opera | opera | www/opera |
Firefox | firefox | www/firefox |
KOffice | koffice-kde3 | editors/koffice-kde3 |
AbiWord | abiword | editors/abiword |
The GIMP | gimp | graphics/gimp |
OpenOffice.org | openoffice | editors/openoffice-1.1 |
Acrobat Reader® | acroread | print/acroread7 |
gv | gv | print/gv |
Xpdf | xpdf | graphics/xpdf |
GQview | gqview | graphics/gqview |
GnuCash | gnucash | finance/gnucash |
Gnumeric | gnumeric | math/gnumeric |
Abacus | abacus | deskutils/abacus |
Version française de Marc Fonvieille
<blackend@FreeBSD.org>
.
FreeBSD supporte une grande variété de cartes son, vous permettant d'obtenir un son haute fidélité à partir de votre ordinateur. Ceci inclut la possibilité d'enregistrer et de jouer les formats “MPEG Audio Layer 3” (MP3), WAV et Ogg Vorbis aussi bien que de nombreux autres formats. Le catalogue de logiciels portés de FreeBSD contient également des applications vous permettant d'éditer vos enregistrements, rajouter des effets sonores, et contrôler des périphériques MIDI.
Avec un peu d'expérimentation, FreeBSD pourra lire des fichiers vidéo et des DVDs. Le nombre d'applications pour encoder, convertir, et lire divers supports vidéo est plus limité que le nombre d'applications équivalentes dans le domaine du son. Par exemple au moment de l'écriture de ces lignes, il n'existe pas de bonne application d'encodage dans le catalogue des logiciels portés de FreeBSD, qui pourra être utilisée pour convertir d'un format à un autre, comme peut le faire pour le son le programme audio/sox. Cependant, le paysage logiciel dans ce domaine évolue rapidement.
Ce chapitre décrira les étapes nécessaires pour configurer votre carte son. La configuration et l'installation d'X11 (Chapitre 6, Le système X Window) ont déjà pris soin des problèmes matériel de votre carte vidéo, bien qu'il puisse y avoir quelques réglages à ajuster pour obtenir une meilleure lecture des vidéos.
Après la lecture de ce chapitre, vous connaîtrez:
Comment configurer votre système afin que votre carte son soit reconnue.
Les méthodes pour tester le fonctionnement de votre carte.
Comment faire face aux problèmes de configuration de votre carte son.
Comment jouer et encoder des MP3s.
Comment la vidéo est supportée par X11.
Quelques logiciels portés qui donnent de bon résultats pour lire/encoder de la vidéo.
Comment lire des DVDs, des fichiers .mpg
et
.avi
.
Comment extraire l'information présente sur des CDs et des DVDs.
Comment configurer une carte TV.
Comment configurer un scanner.
Avant de lire ce chapitre, vous devrez:
Savoir comment configurer et installer un nouveau noyau (Chapitre 9, Configurer le noyau de FreeBSD).
Essayer de monter des CDs audio avec la commande mount(8) aura pour résultat une erreur, au moins, et une panique du noyau, au pire. Ces supports ont des codages spécifiques qui diffèrent du système de fichiers ISO classique.
Avant que vous commenciez, vous devriez connaître le modèle de carte son que vous avez, la puce qu'elle utilise, et si c'est une carte PCI ou ISA. FreeBSD supporte une grande variété de cartes PCI et ISA. Consultez la liste des périphériques audio supportés des notes de compatibilité matériel pour voir si votre carte est supportée. Ces notes indiqueront également quel pilote supporte votre carte.
Pour utiliser votre carte son, vous devrez charger le pilote de périphérique approprié. Cela peut être fait de deux façons. La plus simple est de charger le module pour votre carte son avec kldload(8), ce qui peut être soit fait à partir de la ligne de commande:
#
kldload snd_emu10k1
soit en ajoutant la ligne appropriée dans le fichier
/boot/loader.conf
comme cela:
snd_emu10k1_load="YES"
Ces exemples concernent la carte Creative SoundBlaster®
Live!. Les autres modules son chargeables sont listés dans
/boot/defaults/loader.conf
. Si vous
n'êtes pas sûr du pilote à utiliser, vous
pouvez tenter de charger le pilote
snd_driver
:
#
kldload snd_driver
C'est un méta-pilote
chargeant directement les pilotes les plus courants. Cela
accélère la recherche du pilote
adapté. Il est également possible de charger
l'intégralité des pilotes de cartes son en
utilisant le système
/boot/loader.conf
.
Si vous voulez connaître le pilote
sélectionné lors du chargement du
méta-pilote snd_driver
, vous pouvez
consulter le fichier /dev/sndstat
à
cet effet, et cela à l'aide de la commande cat
/dev/sndstat
.
Une seconde méthode est de compiler le support pour votre carte son en statique dans votre noyau. La section ci-dessous fournit les informations nécessaires pour ajouter le support de votre matériel de cette manière. Pour plus d'informations au sujet de la recompilation de votre noyau, veuillez consulter le Chapitre 9, Configurer le noyau de FreeBSD.
La première chose à effectuer est d'ajouter au noyau le pilote de périphérique audio générique sound(4); pour cela vous devrez ajouter la ligne suivante au fichier de configuration du noyau:
device sound
Ensuite, vous devez ajouter le support pour votre carte son. Par conséquent, vous devez savoir quel pilote supporte la carte. Consultez la liste des périphériques audio supportés des notes de compatibilité matériel pour déterminer le pilote correct pour votre carte son. Par exemple, une carte son Creative SoundBlaster® Live! est supportée par le pilote snd_emu10k1(4). Pour ajouter le support pour cette carte, utilisez ce qui suit:
device snd_emu10k1
Assurez-vous de lire la page de manuel du pilote pour la
syntaxe à utiliser. La syntaxe de la configuration
du noyau pour chaque pilote de carte son supportée
peut être également trouvée dans
le fichier /usr/src/sys/conf/NOTES
.
Les cartes son ISA non-PnP pourront nécessiter de
fournir au noyau des informations sur le paramétrage de
la carte (IRQ, port d'E/S, etc.), comme c'est en général le
cas pour toutes les cartes ISA non-PnP. Cela s'effectue par
l'intermédiaire du fichier
/boot/device.hints
. Au démarrage
du système, le chargeur (loader(8)) lira ce
fichier et passera les paramètres au noyau. Par
exemple, une vieille carte ISA non-PnP Creative SoundBlaster®
16 utilisera le pilote snd_sbc(4) de paire avec snd_sb16
, on ajoutera alors la ligne suivante
au fichier de configuration du noyau:
device snd_sbc device snd_sb16
avec également ceci dans le fichier
/boot/device.hints
:
hint.sbc.0.at="isa" hint.sbc.0.port="0x220" hint.sbc.0.irq="5" hint.sbc.0.drq="1" hint.sbc.0.flags="0x15"
Dans ce cas, la carte utilise le port d'E/S
0x220
et l'IRQ 5
.
La syntaxe utilisée dans le fichier
/boot/device.hints
est abordée
dans la page de manuel du pilote sound(4) ainsi que celle
du pilote spécifique à la carte son.
Les paramètres donnés ci-dessus sont ceux par défaut. Dans certains cas, vous pouvez avoir besoin de modifier l'IRQ ou tout autre paramètre en fonction de votre carte son. Consultez la page de manuel snd_sbc(4) pour plus d'informations au sujet de cette carte.
Après avoir redémarré avec le noyau modifié, ou après avoir chargé le module nécessaire, la carte son devrait apparaître dans le tampon des messages du système (dmesg(8)) d'un manière proche de la suivante:
pcm0: <Intel ICH3 (82801CA)> port 0xdc80-0xdcbf,0xd800-0xd8ff irq 5 at device 31.5 on pci0 pcm0: [GIANT-LOCKED] pcm0: <Cirrus Logic CS4205 AC97 Codec>
L'état de la carte son peut être
contrôlée par l'intermédiaire du fichier
/dev/sndstat
:
#
cat /dev/sndstat
FreeBSD Audio Driver (newpcm) Installed devices: pcm0: <Intel ICH3 (82801CA)> at io 0xd800, 0xdc80 irq 5 bufsz 16384 kld snd_ich (1p/2r/0v channels duplex default)
Le résultat pourra être différent sur
votre système. Si aucun périphérique
pcm
n'apparaît, retournez en
arrière et revoyez ce qui a été fait
précédemment. Contrôlez à nouveau votre
fichier de configuration du noyau et vérifiez que vous
avez choisi le périphérique correct. Les
problèmes courants sont listés dans la
Section 8.2.2.1, « Problèmes courants ».
Si tout va bien, vous devriez avoir maintenant une carte son qui fonctionne. Si la sortie audio de votre lecteur de CD-ROM ou de DVD-ROM est correctement reliée à votre carte son, vous pouvez introduire un CD dans le lecteur et le jouer avec cdcontrol(1):
%
cdcontrol -f /dev/acd0 play 1
Diverses applications, comme audio/workman offrent une meilleure interface. Vous pouvez vouloir installer une application comme audio/mpg123 pour écouter des fichiers audio MP3.
Une autre méthode
rapide pour tester la carte est d'envoyer des données au
/dev/dsp
, de la manière
suivante:
%
cat filename > /dev/dsp
où filename
peut
être n'importe quel fichier. Cette ligne de commande
devrait produire des sons, confirmant le bon fonctionnement de
la carte son.
Les niveaux du mixer de la carte son peuvent être modifiés par la commande mixer(8). Plus de détails peuvent être trouvés dans la page de manuel mixer(8).
Erreur | Solution |
---|---|
sb_dspwr(XX) timed out | Le port d'E/S n'est pas configuré correctement. |
bad irq XX | L'IRQ sélectionnée est incorrecte. Vérifiez que l'IRQ choisie et l'IRQ de la carte son sont les mêmes. |
xxx: gus pcm not attached, out of memory | Il n'y a pas suffisamment de mémoire disponible pour utiliser ce périphérique. |
xxx: can't open /dev/dsp! | Vérifiez avec la commande
|
Il est souvent intéressant de pouvoir jouer simultanément du son à partir de multiples sources, comme lorsque esound ou artsd ne supportent pas le partage du périphérique son avec certaines applications.
FreeBSD vous permet de le faire par l'intermédiaire de Canaux Sonores Virtuels, qui peuvent être activés avec la fonction sysctl(8). Les canaux virtuels vous permettent de multiplexer la sortie de votre carte son en mixant le son au niveau du noyau.
Pour configurer le nombre de canaux virtuels, il existe deux
paramètres de sysctl qui, si vous avez les privilèges
de l'utilisateur root
, peuvent
être configurés comme ceci:
#
sysctl hw.snd.pcm0.vchans=4
#
sysctl hw.snd.maxautovchans=4
L'exemple ci-dessus alloue quatre canaux virtuels, ce qui est
un nombre suffisant pour une utilisation classique.
hw.snd.pcm0.vchans
est le nombre de canaux
virtuels que possède pcm0
,
et est configurable une fois que le périphérique
a été attaché au système.
hw.snd.maxautovchans
est le nombre de canaux
virtuels alloués à un nouveau
périphérique audio quand il est attaché
à l'aide de kldload(8). Comme le module
pcm
peut être chargé
indépendamment des pilotes de périphériques,
hw.snd.maxautovchans
peut stocker combien de
canaux virtuels seront alloués à chaque
périphérique attaché par la suite.
Vous ne pouvez pas modifier le nombre de canaux virtuels pour un périphérique en cours d'utilisation. Quittez avant tout autre chose les programmes utilisant le périphérique en question, comme les lecteurs de fichiers sonores ou les « daemons » audios.
Si vous n'utilisez pas devfs(5), vous devrez faire
pointer vos applications sur
/dev/dsp0
.x
,
où x
est 0 à 3 si
hw.snd.pcm.0.vchans
est fixé à 4.
Sur un système utilisant devfs(5), ce qui
précède sera automatiquement effectué
de façon transparente pour le programme qui
réclame le périphérique
/dev/dsp0
.
Les valeurs par défaut du mixeur des
différents canaux sont fixées en dur dans le
code source du pilote pcm(4). Il existe plusieurs
applications et “daemons” qui vous permettent de
fixer les valeurs du mixeur qui seront mémorisées entre
chaque invocation, mais
ce n'est pas une solution idéale. Il est possible
régler les valeurs par défaut au niveau du
pilote — ceci se fait en définissant les valeurs
adéquates dans le fichier
/boot/device.hints
. Par exemple:
hint.pcm.0.vol="50"
Cela fixera le volume du canal à une valeur par défaut de 50; dès que le module pcm(4) est chargé.
Les fichiers MP3 (MPEG Layer 3 Audio) donnent un son proche de la qualité d'un CD audio, il n'y a aucune raison pour que votre station de travail FreeBSD ne puisse pas en profiter.
De loin, le plus populaire des lecteurs MP3 pour X11 est XMMS (X Multimedia System). Les thèmes (skins) de Winamp peuvent être utilisés avec XMMS dès lors que l'interface est quasiment identique à celle du Winamp de Nullsoft. XMMS dispose aussi d'un support natif pour modules externes (plug-in).
XMMS peut être installé à partir du catalogue de logiciels portés multimedia/xmms ou de la version pré-compilée.
L'interface d'XMMS est intuitive, avec une liste de lecture, un égaliseur graphique, et plus. Ceux qui sont familiers avec Winamp trouveront XMMS simple d'utilisation.
Le logiciel porté audio/mpg123 est une alternative, un lecteur de MP3 en ligne de commande.
mpg123 peut être utilisé en spécifiant le périphérique sonore et le fichier MP3 sur la ligne de commande, comme montré ci-dessous:
#
mpg123 -a /dev/dsp1.0 Foobar-GreatestHits.mp3
High Performance MPEG 1.0/2.0/2.5 Audio Player for Layer 1, 2 and 3. Version 0.59r (1999/Jun/15). Written and copyrights by Michael Hipp. Uses code from various people. See 'README' for more! THIS SOFTWARE COMES WITH ABSOLUTELY NO WARRANTY! USE AT YOUR OWN RISK! Playing MPEG stream from Foobar-GreastestHits.mp3 ... MPEG 1.0 layer III, 128 kbit/s, 44100 Hz joint-stereo
/dev/dsp1.0
devrait être remplacé
par le périphérique dsp
correspondant sur votre système.
Avant d'encoder la totalité d'un CD ou une piste en MP3, les données audio doivent être extraites et transférées sur le disque dur. Cela se fait en copiant les données brutes CDDA (CD Digital Audio) en fichiers WAV.
L'utilitaire cdda2wav
, qui fait partie de
la suite sysutils/cdrtools,
est utilisé pour extraire les données audio de CDs et les
informations rattachées.
Avec le CD audio dans le lecteur, la commande suivante peut
être utilisée (en tant que root
) pour
convertir l'intégralité d'un CD en fichiers WAV (un par
piste):
#
cdda2wav -D 0,1,0 -B
cdda2wav supportera également les lecteurs de CDROM ATAPI (IDE). Pour faire l'extraction à partir d'un lecteur IDE, précisez le nom du périphérique à la place de l'unité SCSI. Par exemple, pour extraite la piste 7 à partir d'un lecteur IDE:
#
cdda2wav -D /dev/acd0 -t 7
Le -D
spécifie le périphérique SCSI
0,1,0
0,1,0
, qui correspond à ce qui est
donné par la commande
cdrecord -scanbus
.
Pour extraire des pistes individuelles, utilisez l'option
-t
comme ceci:
#
cdda2wav -D 0,1,0 -t 7
Cet exemple extrait la septième piste du CD audio. Pour extraire un ensemble de pistes, par exemple, de la piste 1 à 7, précisez un intervalle:
#
cdda2wav -D 0,1,0 -t 1+7
L'utilitaire dd(1) peut également être utilisé pour extraire des pistes audios à partir de lecteurs ATAPI, consultez la Section 19.6.5, « Dupliquer des CDs Audio » pour plus d'informations sur cette possibilité.
De nos jours, l'encodeur mp3 à utiliser est lame. Lame peut être trouvé dans le catalogue de logiciels portés: audio/lame.
En utilisant les fichiers WAV extraits, la commande suivante
convertira le fichier audio01.wav
en
audio01.mp3
:
#
lame -h -b 128 \ --tt "La chanson XY" \ --ta "Artiste XY" \ --tl "Album XY" \ --ty "2001" \ --tc "Extrait et encodé par XY" \ --tg "Genre" \ audio01.wav audio01.mp3
128 kbits semble être le taux standard actuel du débit
audio utilisé pour les MP3s. Nombreux sont ceux qui
préfèrent des taux de haute qualité: 160 ou 192.
Plus le débit audio est élevé plus
l'espace disque utilisé par le fichier MP3 sera grand mais la
qualité sera meilleure. L'option -h
active le
mode “haute qualité, mais un peu plus lent”. Les
options commençant par --t
indiquent des
balises ID3, qui généralement contiennent les
informations sur le morceau, devant être
intégrées au fichier MP3.
D'autres informations sur l'encodage peuvent être trouvées
en consultant la page de manuel de Lame.
Afin de pouvoir graver un CD audio à partir de fichiers MP3, ces derniers doivent être convertis dans le format WAV non compressé. XMMS et mpg123 supportent tous les deux la sortie de fichiers MP3 en format de fichier non compressé.
Ecriture sur le disque avec XMMS:
Lancez XMMS.
Clic-droit sur la fenêtre pour faire apparaître le menu d'XMMS.
Sélectionner Preference
sous
Options
.
Changez l'option “Output Plugin” pour “Disk Writer Plugin”.
Appuyez sur Configure
.
Entrez (ou choisissez browse) un répertoire où va être écrit le fichier décompressé.
Chargez le fichier MP3 dans XMMS comme à l'accoutumé, avec le volume à 100% et l'égaliseur (EQ settings) désactivé.
Appuyez sur Play
—
XMMS devrait se comporter comme
s'il jouait le MP3, mais aucun son ne sera audible. Il est
en fait en train de “jouer” le MP3 dans un
fichier.
Vérifiez que vous avez rétabli l'option “Output Plugin” à sa valeur de départ afin de pouvoir écouter à nouveau des MP3s.
Ecriture sur le disque avec mpg123:
Lancez mpg123 -s audio01.mp3
> audio01.pcm
XMMS crée un fichier au format WAV, tandis que mpg123 convertit le fichier MP3 en données audio PCM brutes. Ces deux formats peuvent être utilisés avec cdrecord pour créer des CDs audio. Vous devez utiliser des fichiers PCM bruts avec burncd(8). Si vous utilisez des fichiers WAV, vous noterez un petit parasite au début de chaque piste, ce son est l'entête du fichier WAV. Vous pouvez simplement retirer l'entête d'un fichier WAV avec l'utilitaire SoX (il peut être installé à partir du logiciel porté audio/sox ou de la version pré-compilée):
%
sox -t wav -r 44100 -s -w -c 2 track.wav track.raw
Lisez la Section 19.6, « Création et utilisation de supports optiques (CDs) » pour plus d'informations sur l'utilisation d'un graveur de CD sous FreeBSD.
Les applications pour lire des vidéos sont assez récentes et se développent très rapidement. Soyez patient. Tout ne va pas fonctionner aussi bien que cela pu être le cas avec le son.
Avant que vous ne commenciez, vous devrez connaître le modèle de carte vidéo dont vous disposez ainsi que le circuit intégré qu'elle utilise. Alors qu'Xorg et XFree86™ supportent une large variété de cartes vidéo, seul un petit nombre d'entre elles donne de bonnes performances en lecture de vidéos. Pour obtenir la liste des extensions supportées par le serveur X utilisant votre carte employez la commande xdpyinfo(1) durant le fonctionnement d'X11.
C'est une bonne idée d'avoir un court fichier MPEG
qui pourra être utilisé comme fichier test pour
évaluer divers lecteurs et leurs options. Comme certains
programmes de lecture de DVD chercheront un support DVD sur
/dev/dvd
par défaut, ou ont ce
périphérique fixé définitivement dans
leur code, vous pourrez trouver utile de créer des liens
symboliques vers les périphériques corrects:
#
ln -sf /dev/acd0 /dev/dvd
#
ln -sf /dev/acd0 /dev/rdvd
Notez qu'en raison de la nature du système
devfs(5), les liens créés à la main
comme les précédents ne seront pas
conservés si vous redémarrez le système.
Afin de créer automatiquement les liens symboliques
dès que vous redémarrez votre système,
ajoutez les lignes suivantes au fichier
/etc/devfs.conf
:
link acd0 dvd link acd0 rdvd
De plus, le décodage de DVD, qui nécessite de faire appel à des fonctions spéciales du lecteur de DVD, demande d'avoir la permission d'écrire sur les périphériques DVD.
Pour augmenter la mémoire partagée pour l'interface X11, il est recommandé que les valeurs de certaines variables sysctl(8) soient augmentées:
kern.ipc.shmmax=67108864 kern.ipc.shmall=32768
Il y a plusieurs manières possibles pour afficher de la vidéo sous X11. Ce qui fonctionnera vraiment est énormément dépendant du matériel. Chaque méthode décrite ci-dessous donnera différents résultats en fonction du matériel. De plus, le rendu de la vidéo sous X11 est un sujet recevant beaucoup d'attention dernièrement, et avec chaque nouvelle version d'Xorg, ou d'XFree86™, il pourra y avoir des améliorations significatives.
Une liste des interfaces vidéo communes:
X11: sortie X11 classique utilisant de la mémoire partagée.
XVideo: une extension de l'interface X11 qui supporte la vidéo sur n'importe quelle partie de l'écran contrôlé par X11.
SDL: “Simple Directmedia Layer” - couche simple d'accès directe au média.
DGA: “Direct Graphics Access” - accès direct au graphique.
SVGAlib: couche graphique bas niveau pour la console.
Xorg et XFree86™ 4.X disposent d'une extension appelée XVideo (également connue sous les termes Xvideo, Xv, ou xv) qui permet d'afficher directement de la vidéo à travers une accélération spécifique. Cette extension fournit une très bonne qualité de rendu même sur les machines bas de gamme.
Pour vérifier si l'extension fonctionne utilisez
xvinfo
:
%
xvinfo
XVideo est supporté pour votre carte si le résultat de la commande ressemble à:
X-Video Extension version 2.2 screen #0 Adaptor #0: "Savage Streams Engine" number of ports: 1 port base: 43 operations supported: PutImage supported visuals: depth 16, visualID 0x22 depth 16, visualID 0x23 number of attributes: 5 "XV_COLORKEY" (range 0 to 16777215) client settable attribute client gettable attribute (current value is 2110) "XV_BRIGHTNESS" (range -128 to 127) client settable attribute client gettable attribute (current value is 0) "XV_CONTRAST" (range 0 to 255) client settable attribute client gettable attribute (current value is 128) "XV_SATURATION" (range 0 to 255) client settable attribute client gettable attribute (current value is 128) "XV_HUE" (range -180 to 180) client settable attribute client gettable attribute (current value is 0) maximum XvImage size: 1024 x 1024 Number of image formats: 7 id: 0x32595559 (YUY2) guid: 59555932-0000-0010-8000-00aa00389b71 bits per pixel: 16 number of planes: 1 type: YUV (packed) id: 0x32315659 (YV12) guid: 59563132-0000-0010-8000-00aa00389b71 bits per pixel: 12 number of planes: 3 type: YUV (planar) id: 0x30323449 (I420) guid: 49343230-0000-0010-8000-00aa00389b71 bits per pixel: 12 number of planes: 3 type: YUV (planar) id: 0x36315652 (RV16) guid: 52563135-0000-0000-0000-000000000000 bits per pixel: 16 number of planes: 1 type: RGB (packed) depth: 0 red, green, blue masks: 0x1f, 0x3e0, 0x7c00 id: 0x35315652 (RV15) guid: 52563136-0000-0000-0000-000000000000 bits per pixel: 16 number of planes: 1 type: RGB (packed) depth: 0 red, green, blue masks: 0x1f, 0x7e0, 0xf800 id: 0x31313259 (Y211) guid: 59323131-0000-0010-8000-00aa00389b71 bits per pixel: 6 number of planes: 3 type: YUV (packed) id: 0x0 guid: 00000000-0000-0000-0000-000000000000 bits per pixel: 0 number of planes: 0 type: RGB (packed) depth: 1 red, green, blue masks: 0x0, 0x0, 0x0
Notez également que les formats listés (YUV2, YUV12, etc...) ne sont pas présents dans chaque implémentation d'XVideo et leur absence pourra gêner certains programmes.
Si le résultat ressemble à:
X-Video Extension version 2.2 screen #0 no adaptors present
Alors XVideo n'est probablement pas supporté pour votre carte.
Si XVideo n'est pas supporté pour votre carte, cela signifie seulement qu'il sera plus difficile pour votre système d'affichage de répondre aux demandes du rendu vidéo en termes de puissance de calcul. En fonction de votre carte vidéo et de votre processeur, vous pourriez encore obtenir de bons résultats. Vous devriez probablement vous documenter sur les méthodes pour améliorer les performances en lisant la Section 8.4.3, « Lectures supplémentaires ».
La couche simple d'accès directe au média, SDL, a été prévue pour être une couche de portage entre Microsoft® Windows®, BeOS, et UNIX®, permettant à des applications “cross-platform” qui font un usage efficace du son et du graphique d'être développées. La couche SDL fournit une abstraction de bas niveau vers le matériel qui peut parfois être plus efficace que l'interface X11.
La bibliothèque SDL peut être trouvée dans devel/sdl12.
L'accès direct au graphique est une extension X11
qui permet à un programme de bypasser le serveur X et
d'accéder directement au matériel. Comme il
repose sur une copie bas niveau de la mémoire, les
programmes l'utilisant doivent être
exécutés avec les privilèges de l'utilisateur
root
.
L'extension DGA et ses performances peuvent être
testées avec dga(1). Quand dga
est
exécuté, il changera les couleurs de l'affichage
à chaque appui sur une touche. Pour quitter, utilisez la touche
q.
Cette section traite des logiciels disponibles dans le catalogue des logiciels portés de FreeBSD qui peuvent être utilisés pour lire de la vidéo. Les applications vidéos sont un domaine de développement très actif, et les capacités de diverses applications seront sujettes à des divergences avec la description donnée ici.
Premièrement, il est important de savoir que plusieurs des applications vidéos fonctionnant sous FreeBSD ont été développées comme des applications pour Linux. Plusieurs de ces applications sont encore considérées comme étant de qualité bêta. Parmi les problèmes que l'on peut rencontrer avec les applications vidéos sous FreeBSD, nous trouvons:
Une application ne peut pas lire un fichier produit par une autre application.
Une application ne peut pas lire un fichier quelle a produit.
La même application sur deux machines différentes, recompilée sur chaque machine pour la machine elle-même, jouera le fichier différemment.
Un filtre apparemment insignifiant comme un changement d'échelle de l'image donne de très mauvais résultats en raison d'une routine de changement d'échelle boguée.
Une application qui plante régulièrement.
La documentation n'est pas installée avec le logiciel
porté et peut être trouvée sur Internet ou
dans le répertoire
work
du logiciel porté.
Parmin ces applications, nombreuses sont celles qui peuvent présenter des “Linuxismes”. Aussi, il y peut y avoir des problèmes résultants de la façon dont certaines bibliothèques standards sont implémentées dans les distributions Linux, ou certaines caractéristiques du noyau Linux qui ont été employées par les auteurs des applications. Ces problèmes ne sont pas toujours remarqués et contournés par les responsables du portage du logiciel ce qui peut mener vers quelques ennuis comme ceux-ci:
L'utilisation de /proc/cpuinfo
pour
détecter les caractéristiques du processeur.
Une mauvaise utilisation des “threads” qui provoque le blocage de programme au lieu de se terminer complètement.
Des logiciels habituellement utilisés en conjonction avec l'application ne sont pas encore dans le catalogue des logiciels portés.
Jusqu'ici, les développeurs de ces applications ont été coopératifs avec les responsables des logiciels portés pour minimiser les modifications nécessaires au portage.
MPlayer est une application pour lire des vidéos récemment et rapidement développée. Les objectifs de l'équipe de MPlayer sont la rapidité et la flexibilité sur Linux et autre UNIX®. Le projet fut démarré quand le fondateur de l'équipe en eu assez des mauvaises performances en lecture des autres lecteurs disponibles. Certains diront que l'interface graphique a été sacrifiée pour une conception rationalisée. Cependant, une fois que vous avez les options en ligne de commande et les combinaisons de touches en main, cela fonctionne très bien.
MPlayer réside dans multimedia/mplayer.
MPlayer
effectue un certain nombre de contrôle du
matériel durant le processus de compilation, il en
résulte un
binaire qui ne sera pas portable d'un système à l'autre.
Ainsi il est important d'utiliser le logiciel porté et de ne
pas utiliser un logiciel pré-compilé.
En plus, un certain nombre d'options peuvent être
spécifiées dans la ligne de commande make
,
comme décrit dans le fichier Makefile
et au départ de la compilation:
#
cd /usr/ports/multimedia/mplayer
#
make
N - O - T - E Take a careful look into the Makefile in order to learn how to tune mplayer towards you personal preferences! For example, make WITH_GTK1 builds MPlayer with GTK1-GUI support. If you want to use the GUI, you can either install /usr/ports/multimedia/mplayer-skins or download official skin collections from http://www.mplayerhq.hu/homepage/dload.html
Les options par défaut du logiciel porté
devraient être suffisantes pour la plupart des
utilisateurs. Cependant si vous avez besoin du codec XviD,
vous devez spécifier l'option
WITH_XVID
dans la ligne de commande. Le
périphérique DVD par défaut peut
également être défini avec l'option
WITH_DVD_DEVICE
, par défaut
/dev/acd0
sera utilisé.
Au moment de l'écriture de ces lignes, le logiciel
porté de MPlayer compilera sa
documentation HTML et deux exécutables,
mplayer
et
mencoder
, qui est un outil pour ré-encoder
de la vidéo.
La documentation HTML de MPlayer est très complète. Si le lecteur trouve l'information sur le matériel vidéo et les interfaces manquante dans ce chapitre, la documentation de MPlayer est une alternative très complète. Vous devriez certainement prendre le temps de lire la documentation de MPlayer, si vous êtes à la recherche d'informations sur le support vidéo sous UNIX®.
Chaque utilisateur de MPlayer doit
créer un
sous-répertoire .mplayer
dans son
répertoire d'utilisateur. Pour créer ce
sous-répertoire nécessaire, vous pouvez taper ce qui
suit:
%
cd /usr/ports/multimedia/mplayer
%
make install-user
Les options de commande de mplayer
sont
données dans la page de manuel. Pour plus de détails
il y a la documentation HTML. Dans cette section, nous
décrirons que quelques unes des utilisations les plus courantes.
Pour lire à un fichier, comme
testfile.avi
en utilisant une des
diverses interfaces vidéo utilisez l'option
-vo
:
%
mplayer -vo xv testfile.avi
%
mplayer -vo sdl testfile.avi
%
mplayer -vo x11 testfile.avi
#
mplayer -vo dga testfile.avi
#
mplayer -vo 'sdl:dga' testfile.avi
Cela vaut la peine d'essayer toutes ces options, comme leur performance relative dépend de nombreux facteurs et variera de façon significative avec le matériel.
Pour lire un DVD, remplacez
testfile.avi
par dvd://
où N
-dvd-device
DEVICE
N
est
le numéro du titre à jouer et
DEVICE
est
le fichier spécial de périphérique correspondant
au lecteur de DVD. Par exemple, pour jouer le titre 3 depuis
/dev/dvd
:
#
mplayer -vo xv dvd://3 -dvd-device /dev/dvd
Le périphérique DVD par défaut
peut être défini lors de la compilation du
logiciel porté MPlayer par
l'intermédiaire de l'option
WITH_DVD_DEVICE
. Par défaut, ce
périphérique est
/dev/acd0
. Plus de détails
peuvent être trouvés dans le
Makefile
du logiciel
porté.
Pour arrêter, avancer, etc..., consultez
les combinaisons de touches, qui sont données en
exécutant mplayer -h
ou lisez
la page de manuel.
D'autres options importantes pour la lecture sont:
-fs -zoom
qui active le mode plein écran
et -framedrop
qui aide au niveau des
performances.
Pour que la ligne de commande à taper ne devienne pas trop
longue, l'utilisateur peut créer un fichier
.mplayer/config
et y fixer les options
par défaut:
vo=xv fs=yes zoom=yes
Enfin, mplayer
peut être
utilisé pour extraire une piste du DVD dans un fichier
.vob
.
Pour récupérer la seconde piste vidéo
d'un DVD, tapez ceci:
#
mplayer -dumpstream -dumpfile out.vob dvd://2 -dvd-device /dev/dvd
Le fichier de sortie, out.vob
, sera du
MPEG et peut être manipulé par les autres
logiciels décrits dans cette section.
Avant
d'utiliser mencoder
c'est une bonne
idée de vous familiariser avec les options données
par la documentation HTML. Il existe une page de manuel, mais
elle n'est pas très utile sans la documentation en HTML.
Il y a d'innombrables façons d'améliorer la
qualité, diminuer le débit binaire, et
modifier les formats, et certaines de ces options peuvent faire
la différence entre de bonnes et mauvaises performances.
Voici quelques exemples pour y arriver. Tout d'abord une
simple copie:
%
mencoder input.avi -oac copy -ovc copy -o output.avi
De mauvaises combinaisons d'options peuvent conduire
à des fichiers illisibles
même par mplayer
. Aussi, si
vous voulez juste extraire un fichier, restez sur l'option
-dumpfile
de mplayer
.
Pour convertir input.avi
au format MPEG4
avec un codage audio MPEG3 (audio/lame est nécessaire):
%
mencoder input.avi -oac mp3lame -lameopts br=192 \ -ovc lavc -lavcopts vcodec=mpeg4:vhq -o output.avi
Ceci a produit un fichier lisible par mplayer
et xine
.
input.avi
peut être remplacé
par dvd://1 -dvd-device /dev/dvd
et exécuté en tant
que root
pour ré-encoder directement un
titre DVD. Puisque vous êtes susceptible de ne pas
être satisfait du résultat la première fois, il
est recommandé d'extraire le titre vers un fichier et de
travailler sur le fichier.
Le lecteur xine est un projet de grande envergure visant non seulement à être une solution vidéo tout-en-un, mais également de produire une bibliothèque de base réutilisable et un exécutable modulaire qui peut être étendu grâce à des greffons. Il est fourni sous forme pré-compilée et de logiciel porté, multimedia/xine.
Le lecteur xine est encore un peu brut, mais c'est clairement un bon début. Dans la pratique, xine demande soit un processeur rapide avec une carte vidéo rapide, soit l'extension XVideo. L'interface graphique est utilisable, mais peu pratique.
Au moment de l'écriture de ces lignes, il n'y a pas de module d'entrée fourni avec xine qui lira les DVDs codés en CSS. Il existe des versions tiers qui ont des modules à cet effet intégrés, mais aucune de ces dernières ne se trouve dans le catalogue des logiciels portés de FreeBSD.
Comparé à MPlayer, xine fait plus pour l'utilisateur, mais au même moment, rend inaccessible à l'utilisateur certains contrôles bien précis. Le lecteur xine se comporte le mieux sur les interfaces XVideo.
Par défaut, le lecteur xine lancera une interface graphique. Les menus peuvent alors être utilisés pour ouvrir un fichier précis:
%
xine
Alternativement, le lecteur peut être invoqué pour jouer directement un fichier sans l'interface graphique avec la commande:
%
xine -g -p mymovie.avi
Le logiciel transcode n'est pas un
lecteur, mais une suite d'outils pour
ré-encoder les fichiers audio et vidéo.
Avec transcode,
on a la capacité de fusionner des fichiers vidéos,
réparer les fichiers endommagés, en utilisant les outils
en ligne de commande avec des interfaces de flots
stdin/stdout
.
Un grand nombre d'options peut être précisé lors de la compilation du logiciel porté multimedia/transcode, nous recommandons d'utiliser la ligne de commande suivante pour compiler transcode:
#
make WITH_OPTIMIZED_CFLAGS=yes WITH_LIBA52=yes WITH_LAME=yes WITH_OGG=yes \ WITH_MJPEG=yes -DWITH_XVID=yes
Le paramétrage proposé devrait convenir à la plupart des utilisateurs.
Pour illustrer les capacités de
transcode
, voici un exemple montrant comment
convertir un fichier DivX en fichier MPEG-1 en standard PAL (VCD
PAL):
%
transcode -i input.avi -V --export_prof vcd-pal -o output_vcd
%
mplex -f 1 -o output_vcd.mpg output_vcd.m1v output_vcd.mpa
Le fichier MPEG résultant,
output_vcd.mpg
, peut être directement
lu avec MPlayer. Vous pourrez
même le graver sur un CD pour créer ainsi un
Vidéo CD; dans ce cas vous devrez installer et utiliser
les programmes multimedia/vcdimager et sysutils/cdrdao.
Il existe une page de manuel pour
transcode
, mais il est conseillé de
consulter également le wiki de
transcode pour plus d'information et des
exemples.
Les différents logiciels vidéo pour FreeBSD se développent rapidement. Il est fort possible que dans un futur proche plusieurs des problèmes abordés ici seront résolus. Entre temps ceux qui veulent tirer partie des possibilités audio/vidéo de FreeBSD devront se débrouiller avec des connaissances extraites de plusieurs FAQs et guides et utiliser différentes applications. Cette section existe pour fournir au lecteur des références sur ces documentations additionnelles.
La documentation de MPlayer est techniquement très instructive. Ces documents devraient probablement être consultés par quiconque désirant obtenir un niveau élevé d'expertise sur la vidéo et UNIX®. La liste de diffusion de MPlayer est hostile à toute personne qui n'a pas pris la peine de lire la documentation, aussi si vous projetez de leur envoyer des rapports de bogue, lisez la documentation!
Le HOWTO de xine contient un chapitre sur l'amélioration des performances qui est général à tous les lecteurs de vidéo.
Et enfin, il y a quelques autres applications prometteuses que le lecteur devrait essayer:
Avifile qui est également un logiciel porté multimedia/avifile.
Ogle qui est également un logiciel porté multimedia/ogle.
multimedia/dvdauthor, un logiciel libre pour la création de DVDs.
Les cartes TV vous permettent de regarder sur votre ordinateur la télévision par voie hertzienne ou par câble. La plupart d'entre elles acceptent de la vidéo composite par l'intermédiaire de connecteurs RCA ou S-video et certaines de ces cartes disposent d'un tuner radio FM.
FreeBSD founit le support pour les cartes TV PCI utilisant un circuit de capture video Brooktree Bt848/849/878/879 ou Conexant CN-878/Fusion 878a à l'aide du pilote bktr(4). Vous devez également vous assurer que la carte dispose d'un tuner supporté, consultez la page de manuel bktr(4) pour une liste des tuners supportés.
Pour utiliser votre carte, vous devrez charger le pilote
bktr(4), cela peut être effectué en ajoutant
la ligne suivante au fichier
/boot/loader.conf
:
bktr_load="YES"
Alternativement, vous pouvez compiler en statique dans le noyau le support pour la carte TV, dans ce cas ajouter les lignes suivantes dans votre fichier de configuration du noyau:
device bktr device iicbus device iicbb device smbus
Ces pilotes de périphériques supplémentaires sont nécessaires étant donné que les composants de la carte sont interconnectés via un bus I2C. Compilez et installez, ensuite, un nouveau noyau.
Une fois que le support a été ajouté au système, vous devez redémarrer votre machine. Durant le processus de démarrage, votre carte TV devrait apparaître de cette manière:
bktr0: <BrookTree 848A> mem 0xd7000000-0xd7000fff irq 10 at device 10.0 on pci0 iicbb0: <I2C bit-banging driver> on bti2c0 iicbus0: <Philips I2C bus> on iicbb0 master-only iicbus1: <Philips I2C bus> on iicbb0 master-only smbus0: <System Management Bus> on bti2c0 bktr0: Pinnacle/Miro TV, Philips SECAM tuner.
Bien évidemment ces messages peuvent varier en fonction de votre matériel. Cependant assurez-vous que le tuner est correctement détecté; il est possible de forcer certains des paramètres détecté à l'aide du système sysctl(8) et d'options de configuration du noyau. Par exemple, si vous désirez forcer le tuner pour un tuner Philips SECAM, vous devrez ajouter la ligne suivante au fichier de configuration du noyau:
options OVERRIDE_TUNER=6
ou vous pouvez directement utiliser sysctl(8):
#
sysctl hw.bt848.tuner=6
Consultez la page de manuel bktr(4) et le fichier
/usr/src/sys/conf/NOTES
pour plus de
détails sur les options disponibles.
Pour utiliser votre carte TV, vous devrez installer une des applications suivantes:
multimedia/fxtv qui permet de regarder la télévision et d'enregistrer des images, du son et de la vidéo.
multimedia/xawtv est également une application pour regarder la télévision avec les mêmes fonctionnalités que fxtv.
misc/alevt décode et affiche les informations Vidéotexte/Télétexte.
audio/xmradio, un programme pour utiliser le tuner FM fourni avec certaines cartes TV.
audio/wmtune, une application intégrable dans votre environnement de travail pour gérer les tuners radio.
Plus d'applications sont disponibles dans le catalogue des logiciels portés de FreeBSD.
Si vous rencontrez un quelconque problème avec votre carte TV, vous devriez contrôler tout d'abord que le circuit de capture video et le tuner sont vraiment supportés par le pilote bktr(4) et si vous avez utilisé les bonnes options de configuration. Pour plus de support et pour les diverses questions que vous pouvez vous poser à propos de votre carte TV, vous pouvez contacter et utiliser les archives de la liste de diffusion freebsd-multimedia.
Sous FreeBSD, l'accès aux scanners est possible grâce à l'API SANE (Scanner Access Now Easy) disponible dans le catalogue des logiciels portés. SANE utilisera également certains pilotes de périphériques FreeBSD pour accéder à la partie matérielle du scanner.
FreeBSD supporte les scanners SCSI et USB. Assurez-vous que votre scanner est supporté par SANE avant d'effectuer une quelconque configuration. SANE dispose d'une liste des périphériques supportés qui peut vous informer sur le support et son statut pour un scanner particulier. La page de manuel uscanner(4) donne également une liste des scanners USB supportés.
Comme mentionné plus haut les interfaces SCSI et USB sont supportées. En fonction de l'interface de votre scanner, différents pilotes de périphérique sont nécessaires.
Le noyau GENERIC
inclut par
défaut les pilotes nécessaires au support des
scanners USB. Si vous décidez d'utiliser un noyau
personnalisé, assurez-vous que les lignes suivantes
sont présentes dans votre fichier de configuration du
noyau:
device usb device uhci device ohci device uscanner
En fonction du contrôleur USB présent sur
votre carte mère, vous n'avez besoin que d'une des
deux lignes device uhci
et
device ohci
, cependant avoir ces deux
lignes simultanément dans la configuration du noyau
est sans risque.
Si vous ne désirez pas recompiler votre noyau et
que votre noyau n'est pas le GENERIC
,
vous pouvez directement charger le module du pilote
uscanner(4) à l'aide de la commande
kldload(8):
#
kldload uscanner
Pour charger ce module à chaque démarrage
du système, ajoutez la ligne suivante au fichier
/boot/loader.conf
:
uscanner_load="YES"
Après avoir redémarré avec le bon noyau, ou après avoir chargé le module nécessaire, branchez votre scanner USB. Une ligne montrant la détection de votre scanner devrait apparaître dans le tampon des messages du système (dmesg(8)):
uscanner0: EPSON EPSON Scanner, rev 1.10/3.02, addr 2
Ceci nous indique que notre scanner utilise le fichier
spécial de périphérique
/dev/uscanner0
.
Si votre scanner dispose d'une interface SCSI, il est
important de connaître quelle carte contrôleur
SCSI vous utiliserez. En fonction du contrôleur sur
la carte, vous devrez adapter votre configuration du noyau.
Le noyau GENERIC
supporte les
contrôleurs SCSI les plus courants. Assurez-vous
d'avoir lu le fichier NOTES
et ajoutez la
ligne adéquate dans votre fichier de configuration du
noyau. En plus du pilote de votre carte SCSI, vous avez
besoin des lignes suivantes dans votre fichier de
configuration du noyau:
device scbus device pass
Une fois que votre noyau a été correctement compilé et installé, vous devriez être en mesure de voir les périphériques au démarrage:
pass2 at aic0 bus 0 target 2 lun 0 pass2: <AGFA SNAPSCAN 600 1.10> Fixed Scanner SCSI-2 device pass2: 3.300MB/s transfers
Si votre scanner n'était pas alimenté au démarrage du système, il est encore possible de forcer sa détection, en en sondant le bus SCSI avec la commande camcontrol(8):
#
camcontrol rescan all
Re-scan of bus 0 was successful Re-scan of bus 1 was successful Re-scan of bus 2 was successful Re-scan of bus 3 was successful
Ensuite le scanner apparaîtra dans la liste des périphériques SCSI:
#
camcontrol devlist
<IBM DDRS-34560 S97B> at scbus0 target 5 lun 0 (pass0,da0) <IBM DDRS-34560 S97B> at scbus0 target 6 lun 0 (pass1,da1) <AGFA SNAPSCAN 600 1.10> at scbus1 target 2 lun 0 (pass3) <PHILIPS CDD3610 CD-R/RW 1.00> at scbus2 target 0 lun 0 (pass2,cd0)
Plus de détails sur les périphériques SCSI sont disponibles dans les pages de manuel scsi(4) et camcontrol(8).
Le système SANE est divisé en deux parties: les « backend »s (graphics/sane-backends) et les « frontend »s (graphics/sane-frontends). Les « backend »s fournissent l'accès au scanner. La liste des périphériques supportés par SANE indique quel « backend » supportera votre scanner. Il est indispensable de déterminer correctement le « backend » relatif à votre scanner si vous voulez être en mesure d'utiliser votre périphérique. La partie « frontend »s fournie l'interface graphique de numérisation (xscanimage).
La première étape est d'installer le
logiciel porté graphics/sane-backends ou sa version
pré-compilée. Ensuite, utilisez la commande
sane-find-scanner
pour contrôler la
détection du scanner par l'ensemble
SANE:
#
sane-find-scanner -q
found SCSI scanner "AGFA SNAPSCAN 600 1.10" at /dev/pass3
Le résultat de la commande affichera le type d'interface utilisée par le scanner et le fichier spécial de périphérique utilisé pour attacher le scanner au système. Le fabricant et le modèle peuvent ne pas apparaître, cela n'est pas important.
Certains scanners USB requièrent le chargement préalable d'un « firmware », cela est expliqué dans la page de manuel du « backend » utilisé. Vous devriez également consulter les pages de manuel de sane-find-scanner(1) et sane(7).
Nous devons maintenant vérifier si le scanner sera
identifié par un « frontend » de
numérisation. Par défaut, les
« backend »s SANE sont
fournies avec un outil en ligne de commande appelé
scanimage(1). Cette commande vous permet de lister les
périphériques et d'effectuer une acquisition
d'image à partir de la ligne de commande. L'option
-L
est employée pour afficher les
scanners présents sur le système:
#
scanimage -L
device `snapscan:/dev/pass3' is a AGFA SNAPSCAN 600 flatbed scanner
Aucun résultat, ou un message disant qu'aucun
scanner n'a été identifié indiquent que
scanimage(1) est incapable d'identifier le scanner. Si
cela se produit, vous devrez éditer le fichier de
configuration du « backend » du scanner et
définir le type de scanner utilisé. Le
répertoire /usr/local/etc/sane.d/
contient
tous les fichiers de configurations des
« backend »s. Ce problème d'identification
apparaît essentiellement avec certains scanners
USB.
Par exemple, avec le scanner USB utilisé dans la
Section 8.6.2.1, « Interface USB »,
sane-find-scanner
nous donne l'information
suivante:
#
sane-find-scanner -q
found USB scanner (UNKNOWN vendor and product) at device /dev/uscanner0
Le scanner est correctement détecté, il
utilise l'interface USB et est attaché au fichier
spécial de périphérique
/dev/uscanner0
. Nous pouvons maintenant
vérifier si le scanner est correctement
identifié:
#
scanimage -L
No scanners were identified. If you were expecting something different, check that the scanner is plugged in, turned on and detected by the sane-find-scanner tool (if appropriate). Please read the documentation which came with this software (README, FAQ, manpages).
Comme le scanner n'est pas identifié, nous devons
éditer le fichier
/usr/local/etc/sane.d/epson.conf
. Le
scanner utilisé était un EPSON
Perfection®
1650, nous en déduisons donc que ce scanner utilisera
le « backend » epson
.
Assurez-vous de bien lire les commentaires d'aide
présents dans les fichiers de configuration des
« backend »s. Les modifications à faire
sont relativement simples: commentez toutes les lignes
concernant une interface différente de celle
utilisée par votre scanner (dans notre cas, nous
commenterons toutes les lignes débutant par le mot
scsi
étant donné que notre
scanner utilise une interface USB), ajoutez ensuite à
la fin du fichier une ligne indiquant l'interface et le
fichier spécial de périphérique
utilisé. Dans ce cas, nous ajoutons la ligne
suivante:
usb /dev/uscanner0
Veuillez vous assurer de bien lire les commentaires fournis dans les fichiers de configurations des « backend »s ainsi que les pages de manuel correspondantes pour plus de détails concernant la syntaxe correcte à utiliser. Nous pouvons maintenant vérifier si le scanner est identifié:
#
scanimage -L
device `epson:/dev/uscanner0' is a Epson GT-8200 flatbed scanner
Notre scanner a été identifié. Ce
n'est pas important si la marque et le modèle ne
correspondent pas au scanner. L'important est le champ
`epson:/dev/uscanner0'
, qui nous donne le
« backend » et le fichier spécial de
périphérique corrects.
Une fois que la commande scanimage -L
est en mesure d'identifier le scanner, la configuration est
terminée. Le périphérique est prêt
à effectuer sa première
numérisation.
Bien que scanimage(1) permette d'effectuer une numérisation à partir de la ligne de commande, il est préférable d'utiliser une interface graphique. SANE offre une interface graphique simple mais efficace: xscanimage (graphics/sane-frontends).
Xsane (graphics/xsane) est une autre interface graphique de numérisation assez populaire. Ce programme offre des fonctions avancées comme différents mode de numérisation (photocopie, fax, etc.), la correction des couleurs, la numérisation par lots, etc. Ces deux applications sont utilisables comme greffon pour GIMP.
Toutes les opérations précédentes ont
été effectuées avec les privilèges
root
. Vous pourrez, cependant, avoir
besoin que d'autres utilisateurs puissent accéder au
scanner. L'utilisateur devra avoir les permissions de lecture
et d'écriture sur le fichier spécial de
périphérique /dev/uscanner0
dont le propriétaire est le groupe
operator
. L'ajout de l'utilisateur
joe
au groupe
operator
lui autorisera l'accès
au scanner:
#
pw groupmod operator -m joe
Pour plus de détails, consultez la page de manuel
de pw(8). Vous devez également fixer les
permissions d'écriture correctes (0660 or 0664) sur le
fichier spécial de périphérique
/dev/uscanner0
, par défaut le
groupe operator
n'a qu'un accès
en lecture. Cela se fait en ajoutant les lignes suivantes au
fichier /etc/devfs.rules
:
[system=5] add path uscanner0 mode 660
Ajoutez ensuite ce qui suit au fichier
/etc/rc.conf
et redémarrez la
machine:
devfs_system_ruleset="system"
Plus d'information concernant ces lignes peut être trouvée dans la page de manuel devfs(8).
Bien sûr, pour des raisons de
sécurité, vous devriez réfléchir
à deux fois avant d'ajouter un utilisateur à
n'importe quel groupe, tout particulièrement au groupe
operator
.
Version française de Marc Fonvieille
<blackend@FreeBSD.org>
.
Le noyau est le coeur du système d'exploitation FreeBSD. Il est responsable de la gestion de la mémoire, de la mise en application des contrôles de sécurité, du réseau, des accès disque, et bien plus. Bien que FreeBSD devienne de plus en plus configurable dynamiquement, il est toujours nécessaire occasionnellement de reconfigurer et recompiler votre noyau.
Après la lecture de ce chapitre, vous saurez:
Pourquoi vous pourriez avoir besoin de compiler un noyau sur mesure.
Comment écrire un fichier de configuration du noyau, ou modifier un fichier de configuration existant.
Comment utiliser le fichier de configuration du noyau pour créer et recompiler un nouveau noyau.
Comment installer un nouveau noyau.
Que faire si quelque chose se passe mal.
Toutes les commandes listées dans les exemples de ce
chapitre doivent être exécutées en tant que
root
afin de fonctionner.
Traditionnellement, FreeBSD a eu ce qui s'appelle un noyau “monolithique”. Cela signifie que le noyau était un gros programme, supportant une liste figée de périphériques, et si vous vouliez modifier le comportement du noyau alors vous deviez compiler un nouveau noyau, et ensuite redémarrer votre ordinateur avec le nouveau noyau.
Aujourd'hui, FreeBSD s'oriente rapidement vers un modèle où une grande partie des fonctions du noyau est contenue dans des modules qui peuvent être dynamiquement chargés et déchargés si nécessaire. Cela permet au noyau de s'adapter au nouveau matériel devenant soudainement disponible (comme les cartes PCMCIA dans un ordinateur portable), ou pour qu'une nouvelle fonctionnalité qui n'était pas nécessaire lors de la compilation du noyau y soit intégrée. On appelle cela un noyau modulaire.
En dépit de cela, il est encore nécessaire d'effectuer certaines configurations de noyau en statique. Dans certains cas c'est parce que la fonctionnalité est si proche du noyau qu'elle ne peut être rendue dynamiquement chargeable. Dans d'autres cas, cela peut tout simplement venir du fait que personne n'a encore pris le temps d'écrire un module dynamiquement chargeable pour cette fonctionnalité.
Compiler un noyau sur mesure est l'un des plus importants
rites de passage que doit endurer tout utilisateur BSD. Cette
opération, tout en prenant du temps, apportera de nombreuses
améliorations à votre système FreeBSD.
A la différence du noyau GENERIC
,
qui doit supporter une large gamme de matériels, un noyau sur
mesure ne contient que le support pour votre
configuration matérielle. Cela a de nombreux avantages,
comme:
Un temps de démarrage plus court. Comme le noyau ne recherchera que le matériel présent sur votre système, le temps nécessaire au démarrage de votre système peut diminuer de façon importante.
Une utilisation plus faible de la mémoire. Un noyau sur
mesure utilise souvent moins de mémoire que le noyau
GENERIC
, ce qui est important car le noyau
doit toujours résider en mémoire. Pour cette
raison, un noyau sur mesure est tout particulièrement utile
sur un système dont les ressources mémoire sont
limitées.
Le support de matériels supplémentaires. Un noyau
sur mesure vous permet d'intégrer le support pour des
périphériques, qui ne sont
pas présents dans le noyau
GENERIC
comme les cartes son.
Commençons par passer rapidement en revue le répertoire
de configuration du noyau. Tous les chemins d'accès
mentionnés seront relatifs au répertoire principal
/usr/src/sys
, qui est également
accessible via le lien symbolique /sys
.
Il comporte un certain nombre de sous-répertoires correspondants
à différentes parties du noyau, mais les plus
importantes, en ce qui nous concerne, sont
arch/conf
, où vous
éditerez votre fichier configuration personnalisé, et
compile
, qui est l'espace de travail où
votre noyau sera compilé. arch
représente une des architectures suivante: i386
, soit
alpha
, amd64
,
ia64
, powerpc
,
sparc64
, ou encore pc98
(une branche alternative de développement de l'architecture PC,
populaire au Japon). Tout ce qui se trouve dans un répertoire
particulier à une architecture est propre uniquement
à cette architecture; le reste du code est un code indépendant du type de machine et commun à
toutes les plates-formes sur lesquelles FreeBSD pourrait être
potentiellement porté. Remarquez l'organisation logique de
l'arborescence des répertoires, où chaque
périphérique, système de fichiers,
et option supportés a son propre
sous-répertoire.
Les exemples de ce chapitre supposent que vous utilisez l'architecture i386. Si ce n'est pas votre cas, effectuez les ajustements appropriés au niveau des chemins d'accès pour votre architecture.
S'il n'y a pas de répertoire
/usr/src/sys
sur votre système,
alors c'est que les sources du noyau n'ont pas été
installées. La manière la plus facile de les installer
est d'exécuter sysinstall
en tant
que root
, et sélectionner
, puis
,
, puis
et .
Si vous avez une aversion envers sysinstall
et que vous disposez d'un CDROM “officiel” de
FreeBSD, alors vous pouvez installer les sources depuis la
ligne de commande:
#
mount /cdrom
#
mkdir -p /usr/src/sys
#
ln -s /usr/src/sys /sys
#
cat /cdrom/src/ssys.[a-d]* | tar -xzvf -
#
cat /cdrom/src/sbase.[a-d]* | tar -xzvf -
Ensuite allez dans le répertoire
arch/conf
et copiez
le fichier de configuration GENERIC
dans un
fichier qui portera le nom que vous voulez donner à votre
noyau. Par exemple:
#
cd /usr/src/sys/i386/conf
#
cp GENERIC MONNOYAU
Par tradition, c'est un nom en majuscules, et si vous maintenez
plusieurs machines FreeBSD avec des configurations matérielles
différentes, c'est une bonne idée de lui donner le
même nom que la machine. Nous l'appellerons
MONNOYAU
pour les besoins de cet
exemple.
Conserver votre fichier de configuration du noyau
directement sous /usr/src
peut être une
mauvaise idée. Si vous avez des problèmes
il peut être tentant de juste effacer
/usr/src
et recommencer à nouveau.
Après avoir fait cela ne prends que quelques secondes
pour vous rendre compte que vous venez
d'effacer votre fichier de configuration du noyau
personnalisé. N'éditez pas, non plus, directement le fichier
GENERIC
, il peut être
écrasé à la prochaine mise à jour de l'arborescence
des sources, et vos modifications seraient
perdues.
Vous voudrez peut être conserver votre fichier de
configuration du noyau ailleurs et alors créer un lien
symbolique vers le fichier dans le répertoire
i386
.
Par exemple:
#
cd /usr/src/sys/i386/conf
#
mkdir /root/noyaux
#
cp GENERIC /root/noyaux/MONNOYAU
#
ln -s /root/noyaux/MONNOYAU
Editez maintenant MONNOYAU
avec votre
éditeur de texte préféré.
Si vous venez tout juste de finir l'installation, le seul
éditeur disponible sera probablement
vi, qui est trop complexe pour être
décrit ici, mais est bien expliqué dans de nombreux
ouvrages de la bibliographie.
Cependant, FreeBSD offre un éditeur plus simple appelé
ee qui, si vous êtes débutant,
sera votre éditeur de choix. N'hésitez pas à
modifier les commentaires d'entête pour y décrire
votre configuration ou les modifications que vous avez apportés
par rapport au noyau GENERIC
.
Si vous avez déjà compilé un noyau sur SunOS™
ou tout autre système d'exploitation BSD, l'essentiel de fichier
vous sera familier. Si vous venez d'un système d'exploitation
comme DOS, à l'inverse, le fichier de configuration
GENERIC
vous paraîtra inintelligible, lisez
alors lentement et attentivement la section sur le fichier de
configuration.
Si vous synchronisez
votre arborescence des sources avec les toutes
dernières sources du projet FreeBSD, assurez-vous de
toujours lire le fichier /usr/src/UPDATING
avant d'effectuer une quelconque opération de mise
à jour. Ce fichier décrit les problèmes
importants ou les domaines demandant une attention
particulière dans le code mis à jour.
/usr/src/UPDATING
correspond toujours
à votre version des sources de FreeBSD, et est donc plus
à jour que ce Manuel.
Vous devez maintenant compiler le code source du noyau.
Passez dans le répertoire
/usr/src
.
#
cd /usr/src
Compilez le noyau:
#
make buildkernel KERNCONF=MONNOYAU
Installez le nouveau noyau:
#
make installkernel KERNCONF=MONNOYAU
Il est indispensable d'avoir l'intégralité des sources du système FreeBSD pour compiler le noyau.
Par défaut, quand vous compilez un noyau
personnalisé, tous les modules
seront également recompilés. Si vous
désirez mettre à jour un noyau plus rapidement
ou compiler que certains modules, vous devez éditer le
fichier /etc/make.conf
avant de compiler
le noyau:
MODULES_OVERRIDE = linux acpi sound/sound sound/driver/ds1 ntfs
Cette variable définit une liste de modules à compiler à la place de l'intégralité des modules.
WITHOUT_MODULES = linux acpi sound/sound sound/driver/ds1 ntfs
Cette variable définit une liste de modules à exclure du processus de compilation. Pour d'autres variables qui peuvent être intéressantes pour le processus de compilation du noyau, consultez la page de manuel make.conf(5).
Le nouveau noyau sera copié dans le répertoire
/boot/kernel
avec le nom
/boot/kernel/kernel
et l'ancien noyau sera renommé en
/boot/kernel.old/kernel
. Maintenant, arrêtez
le système et redémarrez pour utiliser votre
nouveau noyau.
Si quelque chose se passe mal, il y a quelques instructions
de dépannage à
la fin de ce chapitre que vous pourrez trouver utiles. Assurez-vous de lire la section qui
explique comment revenir en arrière dans le cas où
votre nouveau noyau ne
démarre pas.
Les autres fichiers
concernant le processus de démarrage, comme le chargeur
(loader(8)) et la configuration du démarrage
sont conservés dans le
répertoire /boot
.
Les modules tiers et personnalisés peuvent être
placés dans /boot/kernel
,
bien que les utilisateurs doivent être conscients
que garder ses modules synchronisés avec le noyau
compilé est très important.
Les modules qui ne sont pas destinés à fonctionner
avec le noyau compilé peuvent être instables et
ne pas donner les résultats escomptés.
Le format général du fichier de configuration
est assez simple. Chaque ligne est composée d'un
mot-clé et d'un ou plusieurs arguments. Pour simplifier,
la plupart des lignes ne contiennent qu'un seul argument.
Tout ce qui suit le caractère #
est
considéré comme un commentaire et ignoré.
Les sections suivantes décrivent chaque mot-clé,
dans l'ordre où ils apparaissent dans le fichier
GENERIC
.
Pour une liste exhaustive des
options et périphériques dépendants de
l'architecture utilisée, consultez le fichier
NOTES
présent
dans le même répertoire que le fichier GENERIC
.
Pour les options ne dépendant pas de l'architecture,
consultez le fichier
/usr/src/sys/conf/NOTES
.
Pour compiler un fichier contenant toutes les options
possibles, en général pour effectuer des tests,
exécutez la commande suivante en tant que
root
:
#
cd /usr/src/sys/i386/conf && make LINT
Ce qui suit est un exemple de fichier de configuration du
noyau GENERIC
avec divers commentaires aux
endroits nécessaires pour un peu plus de clarté.
Cet exemple devrait correspondre de façon très proche
à votre copie du fichier
/usr/src/sys/i386/conf/GENERIC
.
machine i386
C'est l'architecture de la machine. Elle doit être
alpha
, amd64
,
i386
, ia64
,
pc98
, powerpc
, ou encore
sparc64
.
cpu I486_CPU cpu I586_CPU cpu I686_CPU
Ce qui précède définit le type de CPU
présent dans votre système. Il peut y avoir plusieurs
occurrences de la ligne CPU (si, par exemple, vous n'êtes pas sûr
de devoir utiliser I586_CPU
ou I686_CPU
), cependant, pour un noyau
personnalisé, il est mieux de spécifier uniquement
le CPU que vous avez.
Si vous n'êtes pas sûr du type, vous pouvez lister
le fichier /var/run/dmesg.boot
pour visualiser les
messages de démarrage.
ident GENERIC
C'est l'identification du noyau. Vous devriez changer cela
pour le nom, quel qu'il soit, que vous donnez à votre noyau,
par exemple MONNOYAU
si vous avez suivi les
instructions des exemples précédents.
La valeur que vous donnez à la chaîne ident
s'affichera au démarrage du noyau, il est donc utile de donner
au nouveau noyau un nom différent si vous voulez le
différencier de votre noyau habituel (e.g., vous voulez compiler
un noyau expérimental).
#To statically compile in device wiring instead of /boot/device.hints #hints "GENERIC.hints" #Default places to look for devices.
Le fichier
device.hints(5) est utilisé pour configurer les
paramètres des pilotes de périphériques.
Le loader(8) recherchera le fichier
/boot/device.hints
au démarrage.
En utilisant l'option hints
vous pouvez
compiler ces valeurs en statique dans votre noyau. Il
n'est alors pas utile de créer de fichier
device.hints
dans
/boot
.
makeoptions DEBUG=-g #Build kernel with gdb(1) debug symbols
Le processus normal de compilation de FreeBSD inclut
les informations de débogage lors de la compilation
du noyau avec l'option
-g
, qui autorisera les informations de
débogage quand le noyau sera passé à
gcc(1).
options SCHED_4BSD # 4BSD scheduler
L'ordonnanceur (« scheduler ») traditionnel et par défaut de FreeBSD. Conservez cette ligne.
options PREEMPTION # Enable kernel thread preemption
Permet aux processus légers présents dans le noyau d'être devancés par des processus de priorité plus élevée. Cela améliore l'interactivité et permet aux processus d'interruption d'être exécutés le plus tôt possible au lieu d'attendre leur tour.
options INET #InterNETworking
Support réseau. Conservez-le, même si vous n'envisagez pas de vous connecter à un réseau. La plupart des programmes utilisent le réseau “en boucle” (i.e., établissent des connexions réseau avec le PC lui-même), cette option est donc quasiment obligatoire.
options INET6 #IPv6 communications protocols
Ceci active les protocoles de communication IPv6.
options FFS #Berkeley Fast Filesystem
C'est le système de fichiers de base sur disque dur. Gardez ces options si vous démarrez depuis le disque dur.
options SOFTUPDATES #Enable FFS Soft Updates support
Cette option rajoutera le support des « Soft
Updates » dans le noyau, ce qui aidera
l'accélération des accès en écriture
sur les disques. Même quand cette fonction est fournit
par le noyau, elle doit être activée sur chaque
disque. Regardez le résultat de la commande
mount(8) pour voir si les « Soft Updates » sont
activées sur les disques de votre système. Si
vous ne voyez pas apparaître l'option
soft-updates
alors vous devrez l'activer en
utilisant les commandes tunefs(8) (pour les systèmes
de fichiers existant) ou newfs(8) (pour les nouveaux
systèmes de fichiers).
options UFS_ACL #Support for access control lists
Cette option active le support des listes de contrôle d'accès au système de fichiers (ACL). Elles reposent sur l'utilisation d'attributs étendus et d'UFS2, cette fonctionnalité est décrite dans la Section 15.12, « Listes de contrôle d'accès au système de fichiers ». Les ACLs sont activées par défaut, et leur support ne devraient pas être retiré du noyau si elles ont été précédemment utilisées sur un système de fichiers, étant donné que cela supprimera les listes de contrôle d'accès changeant alors la façon dont sont protégés les fichiers d'une manière imprévisible.
options UFS_DIRHASH #Improve performance on big directories
Cette option inclut certaines fonctions pour accélérer les opérations disque sur de gros répertoires, aux dépens d'employer de la mémoire supplémentaire. Vous conserverez normalement cela pour un gros serveur, ou une station de travail très active, et vous l'enlèverez si vous utilisez FreeBSD sur un petit système où la mémoire prime et la vitesse d'accès disque est moins importante, comme pour un coupe-feu.
options MD_ROOT #MD is a potential root device
Cette option active le support pour des disques virtuels en mémoire utilisés comme périphérique racine.
options NFSCLIENT # Network Filesystem Client options NFSSERVER # Network Filesystem Server options NFS_ROOT # NFS usable as /, requires NFSCLIENT
Le système de fichiers réseau. A moins que vous n'envisagiez de monter des partitions d'un serveur de fichiers UNIX® par l'intermédiaire d'un réseau TCP/IP, vous pouvez mettre en commentaire ces options.
options MSDOSFS #MSDOS Filesystem
Le système de fichiers MS-DOS®. A moins que vous
n'envisagiez de monter une partition DOS d'un disque dur au
démarrage, vous pouvez sans risque commenter cette option.
Le module sera automatiquement chargé la première
fois que vous monterez une partition DOS, comme décrit
plus haut. Par ailleurs, l'excellent logiciel
emulators/mtools
vous permet d'accéder à des disquettes DOS sans avoir
besoin de les monter (et ne requiert pas non plus
MSDOSFS
).
options CD9660 #ISO 9660 Filesystem
Le système de fichiers ISO 9660 pour les CDROMs. Commentez ces options si vous n'avez pas de lecteur de CDROM ou que vous ne montez qu'occasionnellement des CDROMs (il sera chargé dynamiquement dès que vous monterez un CDROM). Les CDROMs audios n'ont pas besoin de ce système de fichiers.
options PROCFS # Process filesystem (requires PSEUDOFS)
Le système de fichiers pour les processus. C'est un
“pseudo-système” de fichiers monté sur
/proc
qui permet à des programmes comme
ps(1) de vous fournir plus d'informations sur les processus
qui tournent sur le système.
L'utilisation de PROCFS
n'est pas
nécessaire la plupart du temps, comme la majeur partie
des outils de débogage et de monitoring ont
été adaptés pour s'exécuter sans
PROCFS
: les
nouvelles installations ne monteront pas par
défaut ce système de fichiers.
options PSEUDOFS #Pseudo-filesystem framework
Les noyaux 6.X faisant usage du système
PROCFS
doivent également inclure le
support pour PSEUDOFS
.
options GEOM_GPT # GUID Partition Tables.
Cette option apporte la possibilité d'avoir un grand nombre de partitions sur un seul disque.
options COMPAT_43 #Compatible with BSD 4.3 [KEEP THIS!]
Compatibilité avec 4.3BSD. Conservez cette option; certains programmes auront un comportement bizarre si vous la commentez.
options COMPAT_FREEBSD4 #Compatible with FreeBSD4
Cette option est nécessaires aux systèmes i386™ et Alpha fonctionnant sous FreeBSD 5.X pour supporter les applications compilées sur d'anciennes version de FreeBSD qui utilisent d'anciennes interfaces d'appel système. Il est recommandé d'utiliser cette option sur tous les systèmes i386™ et Alpha susceptibles d'exécuter d'anciennes applications; les plateformes apparues sous FreeBSD 5.0, comme l'ia64 et SPARC64®, n'ont pas besoin de cette option.
options COMPAT_FREEBSD5 # Compatible with FreeBSD5
Cette option est nécessaire sous FreeBSD 6.X et versions supérieures pour supporter les applications compilées sous FreeBSD 5.X et qui utilisent les interfaces d'appel système FreeBSD 5.X.
options SCSI_DELAY=5000 #Delay (in ms) before probing SCSI
Cette option oblige le noyau à attendre 5 secondes avant de rechercher les périphériques SCSI présents sur votre système. Si vous n'avez que des disques IDE, vous pouvez l'ignorer, sinon vous pouvez essayer de diminuer cette valeur, pour accélérer le démarrage du système. Bien sûr, si vous le faites, et que FreeBSD a du mal à reconnaître vos périphériques SCSI, vous devrez l'augmenter à nouveau.
options KTRACE #ktrace(1) support
Ceci permet de tracer le processus du noyau, ce qui est utile pour le débogage.
options SYSVSHM #SYSV-style shared memory
Cette option implémente la mémoire partagée System V. L'usage le plus courant qui en est fait est l'extension XSHM d'X, dont de nombreux logiciels gourmants en graphique tireront automatiquement parti pour fonctionner plus vite. Si vous utilisez X, vous utiliserez absolument cette option.
options SYSVMSG #SYSV-style message queues
Support des messages System V. Cette option n'augmente que de quelques centaines d'octets la taille du noyau.
options SYSVSEM #SYSV-style semaphores
Support des sémaphores System V. D'un usage moins courant, mais n'augmente la taille du noyau que de quelques centaines d'octets.
L'option -p
de la commande ipcs(1) donnera la liste des processus
utilisant chacun de ces mécanismes System V.
options _KPOSIX_PRIORITY_SCHEDULING # POSIX P1003_1B real-time extensions
Extensions temps-réel ajoutées dans la norme POSIX® 1993. Certaines applications du catalogue des logiciels portés les utilisent (comme StarOffice™).
options KBD_INSTALL_CDEV # install a CDEV entry in /dev
Cette option concerne le clavier. Elle installe une
entrée CDEV dans le répertoire
/dev
.
options ADAPTIVE_GIANT # Giant mutex is adaptive.
« Giant » est le nom d'un mécanisme
d'exclusion mutuelle (un « mutex » dormant) qui
protège l'accès à un ensemble important de
ressources du noyau. Aujourd'hui c'est un goulot
d'étranglement des performances inacceptable que l'on est
en train de remplacer activement par des verrous qui
protègent les ressources individuelles. L'option
ADAPTIVE_GIANT
permet à Giant
d'être inclus dans l'ensemble des mutex lancés de
manière adaptative. C'est à dire, quand un thread
désire verrouiller le mutex Giant, mais que ce dernier
est déjà verrouillé par un thread sur un
autre CPU, le premier thread continuera à fonctionner et
attendra la libération du verrou. Normalement, le thread
retournera à l'état dormant et attendra une
nouvelle chance de pouvoir s'exécuter. Si vous
n'êtes pas sûr, laissez la configuration en
l'état.
device apic # I/O APIC
Le périphérique apic active l'utilisation de
l'E/S APIC pour l'acheminement des interruptions. Le
périphérique apic peut être utilisé
dans les noyaux UP (monoprocesseur) et SMP, mais est requis pour
les noyaux SMP. Ajoutez options SMP
pour
inclure le support pour plusieurs processeurs.
Le périphérique apic n'existe que sur l'architecture i386, cette ligne de configuration ne doit pas être utilisée sur d'autres architectures.
device eisa
Rajoutez cela si vous avez une carte mère EISA. Cela permet l'auto-détection et la configuration de tous les périphériques présents sur le bus EISA.
device pci
Ajoutez cette option si vous avez une carte mère PCI. Cela permet l'auto-détection des cartes PCI et gère l'interface entre les bus PCI et ISA.
# Floppy drives device fdc
C'est le contrôleur de lecteur de disquettes.
# ATA and ATAPI devices device ata
Ce pilote supporte tous les périphériques
ATA et ATAPI. Vous n'avez besoin que d'une seule ligne
device ata
pour que le noyau détecte tous les
périphériques PCI ATA/ATAPI sur les machines
modernes.
device atadisk # ATA disk drives
Ceci est requis avec device ata
pour les
disques ATA.
device ataraid # ATA RAID drives
Ceci est nécessaire avec device
ata
pour les disques RAID ATA.
device atapicd # ATAPI CDROM drives
Ceci est nécessaire avec device ata
pour le support des lecteurs de CDROM ATAPI.
device atapifd # ATAPI floppy drives
Ceci est nécessaire avec device ata
pour le support des lecteurs de disquettes ATAPI.
device atapist # ATAPI tape drives
Ceci est nécessaire avec device ata
pour le support des lecteurs de bande ATAPI.
options ATA_STATIC_ID #Static device numbering
Cela rend la numérotation des périphériques statique, sans cela l'allocation des numéros de périphériques sera dynamique.
# SCSI Controllers device ahb # EISA AHA1742 family device ahc # AHA2940 and onboard AIC7xxx devices options AHC_REG_PRETTY_PRINT # Print register bitfields in debug # output. Adds ~128k to driver. device ahd # AHA39320/29320 and onboard AIC79xx devices options AHD_REG_PRETTY_PRINT # Print register bitfields in debug # output. Adds ~215k to driver. device amd # AMD 53C974 (Teckram DC-390(T)) device isp # Qlogic family #device ispfw # Firmware for QLogic HBAs- normally a module device mpt # LSI-Logic MPT-Fusion #device ncr # NCR/Symbios Logic device sym # NCR/Symbios Logic (newer chipsets + those of `ncr') device trm # Tekram DC395U/UW/F DC315U adapters device adv # Advansys SCSI adapters device adw # Advansys wide SCSI adapters device aha # Adaptec 154x SCSI adapters device aic # Adaptec 15[012]x SCSI adapters, AIC-6[23]60. device bt # Buslogic/Mylex MultiMaster SCSI adapters device ncv # NCR 53C500 device nsp # Workbit Ninja SCSI-3 device stg # TMC 18C30/18C50
Contrôleurs SCSI. Mettez en commentaires ceux que vous
n'avez pas sur votre système. Si vous n'avez qu'un
système IDE, vous pouvez supprimer toutes ces lignes. Les
lignes *_REG_PRETTY_PRINT
sont des options de
débogage pour leur pilote respectif.
# SCSI peripherals device scbus # SCSI bus (required for SCSI) device ch # SCSI media changers device da # Direct Access (disks) device sa # Sequential Access (tape etc) device cd # CD device pass # Passthrough device (direct SCSI access) device ses # SCSI Environmental Services (and SAF-TE)
Périphériques SCSI. A nouveau, mettez en commentaires tous ceux que vous n'avez pas, ou si vous n'avez que du matériel IDE, vous pouvez tous les supprimer.
Le pilote USB umass(4) et quelques autres pilotes utilisent le sous-système SCSI même si ce ne sont pas de véritables périphériques SCSI. Par conséquent assurez-vous de ne pas retirer le support SCSI si un tel pilote fait partie de la configuration du noyau.
# RAID controllers interfaced to the SCSI subsystem device amr # AMI MegaRAID device arcmsr # Areca SATA II RAID device asr # DPT SmartRAID V, VI and Adaptec SCSI RAID device ciss # Compaq Smart RAID 5* device dpt # DPT Smartcache III, IV - See NOTES for options device hptmv # Highpoint RocketRAID 182x device rr232x # Highpoint RocketRAID 232x device iir # Intel Integrated RAID device ips # IBM (Adaptec) ServeRAID device mly # Mylex AcceleRAID/eXtremeRAID device twa # 3ware 9000 series PATA/SATA RAID # RAID controllers device aac # Adaptec FSA RAID device aacp # SCSI passthrough for aac (requires CAM) device ida # Compaq Smart RAID device mfi # LSI MegaRAID SAS device mlx # Mylex DAC960 family device pst # Promise Supertrak SX6000 device twe # 3ware ATA RAID
Contrôleurs RAID supportés. Si vous n'avez aucun de ces derniers dans votre système, vous pouvez les mettre en commentaires ou les supprimer.
# atkbdc0 controls both the keyboard and the PS/2 mouse device atkbdc # AT keyboard controller
Le contrôleur du clavier (atkbdc
) permet
de gérer les E/S du clavier AT et des
périphériques de pointage PS/2. Ce contrôleur
est nécessaire au pilote de périphérique
du clavier (atkbd
) et celui des
périphériques de pointage PS/2
(psm
).
device atkbd # AT keyboard
Le pilote de périphérique atkbd
,
associé au contrôleur atkbdc
, fournit
un accès au clavier AT 84 touches ou au clavier AT étendu qui
est connecté au contrôleur de clavier de la machine.
device psm # PS/2 mouse
Utilisez ce périphérique si votre souris se branche sur le port PS/2.
device kbdmux # keyboard multiplexer
Support de base pour le multiplexage de claviers. Si vous n'avez pas l'intention d'utiliser sur le système plus d'un clavier, vous pouvez supprimer cette ligne sans risque.
device vga # VGA video card driver
Pilote de la carte graphique.
device splash # Splash screen and screen saver support
Ecran/bannière de démarrage. Les économiseurs d'écran ont également besoin de ce pseudo-périphérique.
# syscons is the default console driver, resembling an SCO console device sc
sc
est le pilote par défaut pour la
console, qui ressemble à une console SCO. Comme la plupart
des programmes en mode plein-écran accèdent
à la console par l'intermédiaire d'une base de
données
de description des terminaux comme termcap
,
cela n'a guère d'importance que vous choisissiez ce pilote
ou vt
, le pilote compatible
VT220
. Quand vous ouvrez une session,
positionnez votre variable d'environnement TERM
à
scoansi
si vous avez des problèmes pour
utiliser des programmes en mode plein-écran avec cette
console.
# Enable this for the pcvt (VT220 compatible) console driver #device vt #options XSERVER # support for X server on a vt console #options FAT_CURSOR # start with block cursor
C'est le pilote de console compatible VT220, et,
rétrospectivement, compatible VT100/102. Il fonctionne
bien sur certains ordinateurs portables qui sont matériellement
incompatibles avec le pilote sc
. Comme
précédemment, positionnez la variable d'environnement
TERM
lorsque que vous ouvrez une session,
mais cette fois-ci à vt100
ou
vt220
. Ce pilote peut aussi s'avérer
utile quand vous vous connectez à un grand nombre de
machines différentes par le réseau sur lesquelles
les entrées pour le périphérique
sc
ne sont souvent pas définies dans
leurs fichiers termcap
ou
terminfo
— alors que le terminal
vt100
devrait être disponible sur
pratiquement toutes les plates-formes.
device agp
Ajoutez cette option si vous avez une carte AGP dans votre système. Cela activera le support AGP, et l'AGP GART pour les cartes qui ont cette fonction.
# Power management support (see NOTES for more options) device apm
“Advanced Power Management support” - gestion
avancée de l'énergie. Utile pour les ordinateurs
portables, ceci est cependant désactivé par
défaut dans le noyau GENERIC
sous
FreeBSD 5.X et versions suivantes
# Add suspend/resume support for the i8254. device pmtimer
Pilote du périphérique de gestion du temps pour les événements de la gestion de l'énergie, comme l'APM ou l'ACPI.
# PCCARD (PCMCIA) support # PCMCIA and cardbus bridge support device cbb # cardbus (yenta) bridge device pccard # PC Card (16-bit) bus device cardbus # CardBus (32-bit) bus
Support PCMCIA. Vous en avez besoin si vous utilisez un ordinateur portable.
# Serial (COM) ports device sio # 8250, 16[45]50 based serial ports
Cela représente les ports séries, appelés
ports COM
dans le monde MS-DOS®/Windows®.
Si vous avez un modem interne sur le port COM4
et un port
série COM2
, vous devrez changer l'IRQ du modem en 2 (pour
d'obscures raisons techniques, IRQ 2 = IRQ 9) pour y accéder
avec FreeBSD. Si vous avez une carte série multi-ports,
consultez la page de manuel de sio(4) pour plus
d'informations sur les bonnes valeurs à ajouter à votre
fichier /boot/device.hints
.
Certaines cartes vidéo (notamment celle à base de
circuits S3) utilisent des adresses d'E/S sous la forme
0x*2e8
, et comme de nombreuses cartes
séries bon marché de décodent pas
complètement l'espace d'adresse d'E/S 16 bits, il y a
aura des conflits avec ces cartes, rendant le port
COM4
pratiquement inutilisable.
Chaque port série doit avoir une IRQ unique (à
moins que vous n'utilisiez une carte multi-ports qui autorise
le partage d'interruption), donc les IRQs par défaut pour
les ports COM3
et COM4
ne peuvent être
utilisées.
# Parallel port device ppc
C'est l'interface parallèle du bus ISA.
device ppbus # Parallel port bus (required)
Fournit le support pour le bus du port parallèle.
device lpt # Printer
Support pour les imprimantes parallèles.
Les trois lignes précédentes sont nécessaires pour permettre le support des imprimantes parallèles.
device plip # TCP/IP over parallel
C'est le pilote pour l'interface réseau sur port parallèle.
device ppi # Parallel port interface device
Port d'E/S d'usage général (“geek port”) + port d'E/S IEEE1284.
#device vpo # Requires scbus and da
Ceci est pour le lecteur Zip de Iomega. Les options
scbus
et da
sont
également requises. Les meilleures performances sont
obtenues avec les ports configurés dans le mode EPP 1.9.
#device puc
Décommentez ce périphérique si vous disposez d'une carte PCI série ou parallèle « idiote » qui est supportée par le pilote puc(4).
# PCI Ethernet NICs. device de # DEC/Intel DC21x4x (« Tulip ») device em # Intel PRO/1000 adapter Gigabit Ethernet Card device ixgb # Intel PRO/10GbE Ethernet Card device txp # 3Com 3cR990 (« Typhoon ») device vx # 3Com 3c590, 3c595 (« Vortex »)
Divers pilotes de cartes réseaux PCI. Mettez en commentaires ou supprimer les lignes de celles qui ne sont pas présentes sur votre système.
# PCI Ethernet NICs that use the common MII bus controller code. # NOTE: Be sure to keep the 'device miibus' line in order to use these NICs! device miibus # MII bus support
Le support du bus MII est nécessaire pour certaines
cartes Ethernet PCI 10/100, à savoir celles qui utilisent des
interfaces compatibles MII ou implémentent une gestion de
l'interface opérant comme le bus MII. Ajouter
device miibus
à la configuration du noyau
intègre le support pour l'API miibus générique et
tous les pilotes d'interfaces PHY, incluant un pilote
générique pour les interfaces PHYs qui ne sont pas
spécifiquements gérées par un
pilote individuel.
device bce # Broadcom BCM5706/BCM5708 Gigabit Ethernet device bfe # Broadcom BCM440x 10/100 Ethernet device bge # Broadcom BCM570xx Gigabit Ethernet device dc # DEC/Intel 21143 and various workalikes device fxp # Intel EtherExpress PRO/100B (82557, 82558) device lge # Level 1 LXT1001 gigabit ethernet device msk # Marvell/SysKonnect Yukon II Gigabit Ethernet device nge # NatSemi DP83820 gigabit ethernet device nve # nVidia nForce MCP on-board Ethernet Networking device pcn # AMD Am79C97x PCI 10/100 (precedence over 'lnc') device re # RealTek 8139C+/8169/8169S/8110S device rl # RealTek 8129/8139 device sf # Adaptec AIC-6915 (« Starfire ») device sis # Silicon Integrated Systems SiS 900/SiS 7016 device sk # SysKonnect SK-984x & SK-982x gigabit Ethernet device ste # Sundance ST201 (D-Link DFE-550TX) device stge # Sundance/Tamarack TC9021 gigabit Ethernet device ti # Alteon Networks Tigon I/II gigabit Ethernet device tl # Texas Instruments ThunderLAN device tx # SMC EtherPower II (83c170 « EPIC ») device vge # VIA VT612x gigabit ethernet device vr # VIA Rhine, Rhine II device wb # Winbond W89C840F device xl # 3Com 3c90x (« Boomerang », « Cyclone »)
Pilotes qui utilisent le code du contrôleur du bus MII.
# ISA Ethernet NICs. pccard NICs included. device cs # Crystal Semiconductor CS89x0 NIC # 'device ed' requires 'device miibus' device ed # NE[12]000, SMC Ultra, 3c503, DS8390 cards device ex # Intel EtherExpress Pro/10 and Pro/10+ device ep # Etherlink III based cards device fe # Fujitsu MB8696x based cards device ie # EtherExpress 8/16, 3C507, StarLAN 10 etc. device lnc # NE2100, NE32-VL Lance Ethernet cards device sn # SMC's 9000 series of Ethernet chips device xe # Xircom pccard Ethernet # ISA devices that use the old ISA shims #device le
Pilotes pour les cartes Ethernet ISA. Consultez le fichier
/usr/src/sys/i386/conf/NOTES
pour savoir
quelles cartes sont supportées et par quel pilote.
# Wireless NIC cards device wlan # 802.11 support
Support 802.11 générique. Cette ligne est nécessaire pour le réseau sans fil.
device wlan_wep # 802.11 WEP support device wlan_ccmp # 802.11 CCMP support device wlan_tkip # 802.11 TKIP support
Support pour le chiffrage pour les périphériques 802.11. Ces lignes sont nécessaires si vous avez l'intention d'utiliser le chiffrage et les protocoles de sécurité 802.11i.
device an # Aironet 4500/4800 802.11 wireless NICs. device ath # Atheros pci/cardbus NIC's device ath_hal # Atheros HAL (Hardware Access Layer) device ath_rate_sample # SampleRate tx rate control for ath device awi # BayStack 660 and others device ral # Ralink Technology RT2500 wireless NICs. device wi # WaveLAN/Intersil/Symbol 802.11 wireless NICs. #device wl # Older non 802.11 Wavelan wireless NIC.
Support pour diverses cartes réseau sans fil.
# Pseudo devices device loop # Network loopback
C'est l'interface générique en boucle de
TCP/IP. Si vous employez telnet ou FTP sur
localhost
(aussi connu en tant qu'adresse
127.0.0.1
) la réponse vous
parviendra via ce pseudo-périphérique. Ceci est
obligatoire.
device random # Entropy device
Générateur de nombres aléatoire sécurisé pour les applications de chiffrement.
device ether # Ethernet support
ether
ne sert que si vous avez une carte
Ethernet. Cela intègre le code générique
pour le protocole Ethernet.
device sl # Kernel SLIP
sl
est le support pour le protocole SLIP.
Il a été presque entièrement supplanté
par le protocole PPP, plus facile à mettre en oeuvre, mieux
adapté aux connexions par modem, et aussi plus
puissant.
device ppp # Kernel PPP
C'est le support intégré au noyau du protocole PPP
pour les connexions par modem. Il y a aussi une version de PPP
sous forme de programme utilisateur qui utilise
tun
et offre plus de souplesse et de
possibilités comme la connexion à la
demande.
device tun # Packet tunnel.
Ceci est utilisé par le programme PPP en mode utilisateur. Voyez la section PPP de ce manuel pour plus d'informations.
device pty # Pseudo-ttys (telnet etc)
C'est un “pseudo-terminal” ou un port simulant
une session. Il est utilisé par les sessions
telnet
et rlogin
entrantes, par xterm, et d'autres
applications comme Emacs.
device md # Memory « disks »
Pseudo-périphérique de disque mémoire.
device gif # IPv6 and IPv4 tunneling
Ceci implémente l'encapsulation du protocole IPv6 par
dessus l'IPv4, l'IPv4 par dessus l'IPv6, l'encapsulation IPv4
par dessus l'IPv4, et IPv6 par dessus IPv6. Le
périphérique gif
« s'auto-duplique », et créera les fichiers
spéciaux de périphérique en fonction des
besoins.
device faith # IPv6-to-IPv4 relaying (translation)
Ce pseudo-périphérique capture les paquets qui lui sont envoyés et les détourne vers le “daemon” de translation IPv4/IPv6.
# The `bpf' device enables the Berkeley Packet Filter. # Be aware of the administrative consequences of enabling this! # Note that 'bpf' is required for DHCP. device bpf # Berkeley packet filter
C'est le filtre de paquets de Berkeley. Ce pseudo-périphérique permet de placer les interfaces en mode “promiscuous” (indiscret), pour capturer chaque paquet sur réseau de diffusion (e.g., un réseau Ethernet). Ces paquets peuvent être enregistrés sur le disque et/ou examinés avec le programme tcpdump(1).
Le périphérique bpf(4) est également utilisé par dhclient(8) pour obtenir une adresse IP du routeur par défaut (passerelle) et ainsi de suite. Si vous utilisez DHCP, conservez cette ligne non commentée.
# USB support
device uhci # UHCI PCI->USB interface
device ohci # OHCI PCI->USB interface
device ehci # EHCI PCI->USB interface (USB 2.0)
device usb # USB Bus (required)
#device udbp # USB Double Bulk Pipe devices
device ugen # Generic
device uhid # « Human Interface Devices »
device ukbd # Keyboard
device ulpt # Printer
device umass # Disks/Mass storage - Requires scbus and da
device ums # Mouse
device ural # Ralink Technology RT2500USB wireless NICs
device urio # Diamond Rio 500 MP3 player
device uscanner # Scanners
# USB Ethernet, requires mii
device aue # ADMtek USB Ethernet
device axe # ASIX Electronics USB Ethernet
device cdce # Generic USB over Ethernet
device cue # CATC USB Ethernet
device kue # Kawasaki LSI USB Ethernet
device rue # RealTek RTL8150 USB Ethernet
Support pour divers périphériques USB.
# FireWire support device firewire # FireWire bus code device sbp # SCSI over FireWire (Requires scbus and da) device fwe # Ethernet over FireWire (non-standard!)
Support pour divers périphériques Firewire.
Pour plus d'informations et pour avoir la liste de
périphériques supplémentaires supportés par
FreeBSD, voyez le fichier
/usr/src/sys/i386/conf/NOTES
.
Les machines à configuration mémoire importante ont besoin de pouvoir accéder à plus d'espace mémoire utilisateur et noyau que la limite des 4 gigaoctets de l'espace d'adresse noyau+utilisateur (“Kernel Virtual Address”—KVA). En raison de cette limite, Intel a ajouté le support d'adresses physiques sur 36 bits pour l'espace d'adresses dans les familles de microprocesseurs Pentium® Pro et suivantes.
L'extension de l'adressage physique—,“Physical
Address Extension” (PAE) est une
caractéristique des microprocesseurs Intel® Pentium®
Pro et suivants autorisant les configurations mémoires
jusqu'à 64 gigaoctets. FreeBSD fournit un support pour
cette caratéristique via l'option de configuration du
noyau PAE
, disponible sous toutes les versions
actuelles de FreeBSD.
En raison des limitations de l'architecture
mémoire Intel®, aucune distinction n'est faite entre
la mémoire au-dessus et en-dessous de 4 gigaoctets. La
mémoire allouée au-dessus de 4 gigaoctets est
simplement ajoutée à l'ensemble de la
mémoire disponible.
Pour activer le support